Cher
Cela dit, je souffre surement de différents biais cognitifs :
- je connais la vie de Warren Buffett sur le bout des doigts, c'est même pathologique puisqu'il m'arrive d'inclure certains de ses citations dans mes conversations IRL sans m'en rendre compte (

) ;
- je suis jeune donc peut être encore trop naïf, ou du moins trop optimiste pour l'avenir. En tout cas, je préfère avoir 25 aujourd'hui qu'il y a un siècle au même endroit ;
- quasiment tous mes anciens collègues de ma promo ont profité des taux extrêmement faibles pour acheter un bien immobilier avec un effet de levier qui me parait démentiel (sans même avoir rembourser leur prêt étudiant pour certains), ce n'est évidemment pas mon cas puisque je ne fais jamais comme tout le monde depuis gamin ;
- j'ai de ce fait une partie non négligeable de mon (modeste) patrimoine (dont je n'ai pas besoin à court terme une nouvelle fois) en actions, des entreprises dont je pourrais d'ailleurs tout à fait être propriétaire à vie, et en tombant amoureux de celles-ci je peux ne plus du tout être objectif même si les marchés deviennent euphoriques ;
- je suis une bille en macro, je sais simplement lire un bilan et un compte de résultat,
you don't need to be a rocket scientist (tu vois ?

) ;
- etc.
Donc si ca se trouve, Delamarche est un génie incompris, car pour une raison qui m'échappe, à partir de demain, les gens partout dans le monde n'achèteront plus de Doliprane, ne changeront plus les pneux de leurs bagnoles, n'iront plus chez l'opticien et ne se laveront plus les cheveux

Et on arrive donc à ce fameux passage là dans votre livre où vous écrivez, je cite, "la mère de Hapahuac pue du cul".
A ce moment-là, peut-on parler de baisse de régime ? Fatigue ? Manque de sommeil ? Surmenage aussi probablement...
- Fabcaro