Oui, c'est de ça dont je parlais. Le reaganisme, l'individualisme forcené, avec en toile de fond la défense de la peine de mort, la loi du talion, etc etc... "Chacun pour soi, et si personne ne vient me faire chier, je n'irai faire chier personne".
Mais avec ou sans recul, je ne ressens pas les Jeremiah comme ça. Certes, ces aspects sont présents, mais pour moi, non flatteurs, non prosélytes. D'autre part, plusieurs autres albums de Hermann le placeraient dans d'autres visions politiques. Du coup, je n'arrive pas à le voir comme cet anar' de droite décrit par certains.
Chacun a sa sensibilité, ses "croyances", pour certain l'étalage des situations que tu décris est suffisant pour "classer" un individu (individu dont le caractère, disont bouru, n'invite pas au dialogue). Comme tu le ressens, il y a sans doute plus chez Hermann (voir sa réaction à l'impuissance de l'ONU en ex-Yougoslavie dans Sarajevo-Tango, un album sous-estimé même s'il est un peu maladroit par moment).