les 3 premiers sont indispensables et d'une qualité rare.
Quand on regarde un film, on ne dit pas de la 30 ème minute à la 45ème c'était moins bien...
Quand on regarde un film, on ne dit pas de la 30 ème minute à la 45ème c'était moins bien....
Moi j'ai été plutôt déçu... Dans les 3 premiers tomes (surtout les 2 premiers) je me sentais vraiment investi dans le lecture, presque acteur de la bd tellement ça me prenait aux tripes. Là je me suis senti très passif, et pas très passionné. Les passages sur le chantier naval m'ont saoulé et j'ai trouvé la tirade finale de Pablo interminable...
lu hier soir et déçu aussi, mon avis rejoint celui de tatoun, Pablo m'a soulé, je n'en pouvais plus et le thème de la politique m'a horriblement gêné. Toute la journée, on nous rabache de la politique et quand j'ouvre cet album hop la, politique encore et toujours. Je ne m'attendais pas du tout à cela.
Dommage dommage, je suis vraiment déçu.
lu et ... particulièrement déçu. surtout après avoir relu les 3 premiers tomes.
en grande partie consacré à un plaidoyer pathétique contre la bêtise ambiante, j'ai vraiment eu l'impression de sortir du "combat ordinaire".
les autres albums étaient déjà marqués par la politique, mais de manière plus subtile et utile aux propos déclamés. ici, il s'agit d'une finalité.
A vouloir dénoncer un monde d'opinions, l'auteur nous abreuve de la sienne. [...]
[...]J’ai été… Déçu. On ne retrouve pas le sel des trois premiers tomes. On ne trouve pas la réflexion, l’humour et la vie des débuts. Il n’y a que le désespoir dans ce livre. C’est terrifiant d’être à ce point désabusé sur le monde !
Je trouve également ce 4ième album très bon mais gâché un peu par cet aspect politique... Ca perd le côté intemporel de l'oeuvre.
à ceci près que là on ne dit pas qu'entre la planche 25 et la planche 40 c'était moins bien mais on rapproche des parties qui sont séparées par plusieurs années d'écarts comme on comparerait les volets d'une trilogie de films par exemple (on doit pouvoir dire que Blanc plait plus que Rouge par exemple chez Kieslowski) ; le temps passe et les auteurs évoluent par exemple
Bon ben voilà, j'ai remarqué que ceux qui sont déçus (enfin dans ceux qui affichent leur âge), il y a beaucoup de vingtenaires...
Je crois que Larcenet a cette belle qualité d'essayer de comprendre ce qu'il vit, ce qu'il voit, ceux avec qui ou à côté de qui il vit, qu'il a pris le parti de la sincérité, de dire ce qu'il pense et ce qu'il ressent, et son très grand talent c'est de faire partager son émotion.
Alors évidemment, chaque lecteur se sent plus ou moins complice selon les phases de l'album, et les plus jeunes ne savent pas encore ce qu'est la paternité et la vie de couple, et il n'ont jamais connu le milieu ouvrier, le côté solidaire et stimulant des liens sociaux dans l'entreprise, ni la profondeur de la désillusion qui a suivi les renoncements de la gauche...
Tous les albums du Combat ordinaire sont stimulants: ils donnent à penser,
alors maintenant qu'on a le feu vert je peux dire merci à Manu Larcenet
J'approuve totalement ! Le Combat Ordinaire nous fait réfléchir sur ce que nous sommes, et (pour ma part en tout cas) j'ai l'impression d'être moins un gros con quand je referme chaque album (même après de très nombreuses lectures).
le T.1 est une des rares BD à m'avoir ému quasiment aux larmes (je me suis ret'nu hein, faut pas déconner ).
ouais enfin le tome 2 est quand même très bien même si il est plus sombre que le premier. C'est dans celui-là qu'on resent le plus d'émotions à mon goût.
Par contre le 3, vraiment très moyen... des monologues peu intéressants, des "grandes phrases" prétentieusement intelligentes, l'impression que l'on nous resert une fois de plus la même recette. Mais malgré tout une partie intéressante, celle portant sur le deuil, et sur la solitude de la mère de Marco.
Je crois que Larcenet a cette belle qualité d'essayer de comprendre ce qu'il vit, ce qu'il voit, ceux avec qui ou à côté de qui il vit, qu'il a pris le parti de la sincérité, de dire ce qu'il pense et ce qu'il ressent, et son très grand talent c'est de faire partager son émotion.
Alors évidemment, chaque lecteur se sent plus ou moins complice selon les phases de l'album, et les plus jeunes ne savent pas encore ce qu'est la paternité et la vie de couple, et il n'ont jamais connu le milieu ouvrier, le côté solidaire et stimulant des liens sociaux dans l'entreprise, ni la profondeur de la désillusion qui a suivi les renoncements de la gauche...
Personnellement, je trouve dans tous les albums du Combat quelque chose à partager, peut-être parce qu'il ne ferme la porte par principe à aucune différence... que ce soit avec un tortionnaire de la guerre d'Algérie, ou avec un ouvrier ex-syndicaliste qui est passé au vote FN. Il ne leur enlève pas leur humanité à cause de l'étiquette!... (Je ne suis pas sûre d'être capable d'une telle ouverture d'esprit )
Par contre, comme les jeunes, je n'aime pas le côté désabusé, politiquement désespéré: la poésie, c'est magnifique, ça voit, ça peint, ça ressent, ça exprime... mais ça ne décide de rien. Pour changer les choses, je ne pense pas que cela suffise...faut des décideurs tout de même, des gens qui s'engagent au risque de se salir les mains.
Marco ne juge pas, il a des idées mais c'est surtout un observateur. Il a du mal à dire "non", même à sa fille. C'est un peu la maladie contemporaine, je crois
Tous les albums du Combat ordinaire sont stimulants: ils donnent à penser,
alors maintenant qu'on a le feu vert je peux dire merci à Manu Larcenet
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