sebastopol a écrit:pour ma part , je viens de finir le tome 2 (un peu à la bourre) et bien que cela ait été déjà dit dans ce topic : la cata
! les dialogues d'une vulgarité récurrente et parfaitement anachroniques.
Bah moi je pense au contraire qu'on est dans le vrai, sur la vulgarité des dialogues de ce tome 2. Ca n'a rien d'anachronique, les gens parlaient l'argo à l'époque.
Ah et pendant qu'on y est, j'avais une question bête à propos de ce deuxième tome, pour parfaire mes connaissances dans ce noble domaine qu'est la religion chrétienne (hum). Alors bon, je n'ai pas lu la Bible (c'est un étouffe chrétien) mais par contre, si y'a bien un truc chrétien que je sais, c'est que le Christ est mort à 33 ans. Mais là, on nous date l'intrigue... en l'an 30. Alors je me dis merde, c'est pas possible, ça peut pas être une erreur, les auteurs savent mieux que moi de quoi ils parlent. Ceci dit, je ne sais pas où sont passés les 3 ans manquants, et ça m'intrigue. Je me dis que le calendrier chrétien commencerait au moment où JC a soufflé ses 3 bougies, et qu'on nous mentirait, on serait donc pas en 2010, mais en 2013 ? What the fuck !
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Sinon, j'ai lu le 4ème casse. Que dire, si ce n'est qu'il est dans la parfaite continuité de la collection, de par sa qualité, mais aussi par la diversité des thèmes abordés entre chaque album.
On y aborde plusieurs thèmes (musique, société, politique, famille), si bien que pour cette fois, le casse n'est pas le noyau central de l'histoire, et c'est plutôt pas mal trouvé. Du coup, avec toutes ces idées, les conclusions sont progressives. En ce sens qu'une idée (que j'ai trouvée particulièrement bonne) aurait pu servir de conclusion finale, mais non, ce n'est pas le cas.
Peut être que ce tome en déroutera plus d'un : comme vous l'aurez compris, non seulement plusieurs histoires se mélangent entre elles, mais en plus, au milieu de ça, on a droit à quelques flash backs qui perturbent notre sens logique de lecture. Bref, faut suivre.
Et c'est justement ce que j'ai apprécié, cette volonté de donner un style propre à l'album, un peu hors norme : fouilli, mais hyper structuré, comme la musique punk. Sur le plan graphique, ça se traduit par un style plus déjanté que ce qu'a l'habitude de dessiner Quet. Un style très nerveux, avec parfois des couleurs bien flashy (comme la couv), mais toujours contrôlé. Bref, mieux qu'une histoire, cet album raconte aussi un genre et une ambiance totalement assumés.
En plus, j'ai appris plein de choses sur cette période anglaise. Ca m'a permis de mieux comprendre l'origine du mouvement punk, de ce qu'il représentait sur le plan politique et social. Enfin je le savais déjà, mais je n'imaginais pas cette tension.