Message précédent :Hello les amis,
j'ai transmis la question à Elhadi et voici sa (longue) réponse qui, je l'espère, fait le tour de la question :
"Salut Kris,
En réponse au post à l'un de nos lecteurs probable, je dirais ceci.
Dans la presse dite "de masse", il est d'usage de sigler en haut à gauche, et souvent verticalement, un rappel du logotitre du magazine.
C'est une astuce de repérage dans les rayons des bureaux de presse.
Nous n'avons pas opté pour ce principe pour 3 raisons :
1/ Nous sommes diffusé essentiellement en librairie. La présentation des ouvrages est différente. Et bien entendu, la couverture (1er plat) est pour nous un élément fondamental. L'impact, le sens et l'attrait sont ses qualités. Nous tenterons de répondre à ces trois critères.
Le dos (la tranche) est ici très important, et un réel travail d'édition est porté là dessus.
Nous sommes également diffusé en Relai H, Mais les personnes qui nous achetons seront des gens qui nous connaissent déjà, issus du bouche à oreille, ou par bonheur, nous auront des citrines, affiche ou présentoir … Mais ce n'est pas encore gagné.
2/ La revue dessinée entre le livre et la presse. Un «Mook» comme disent les barbares. Néanmoins, nous tenons à insuffler une tonalité haut de gamme. Les codes de la presse de masse, en couverture, banalisent. Nous les abandonnons (presque tous) au bénéfice de ceux de l'édition. Et bien sûr ce dispositif alourdit les mises en page.
Nous nous rentons proche du New Yorker par exemple, même si nous sommes loin de la l'éclat de cette légende de la presse.
3/ La puissance visuelle de la couverture et des deux cercles rouges du logotitre sont des armes pour être reconnu et différencié dans la multitude des ouvrages. Cela suffit à notre sens. C'est élégant et efficace à la fois.
Et puis ça a du sens : Ces bulles sont des allégories des filactères, et symbolisent également la rencontre entre deux sphères, à priori antagonistes, le journaliste et la bande dessinée.
J'espère que cette réponse conviendra à ce futur lecteur, et qu'il sera idèle à notre revue.
Amitiés.
Elhadi"
Et voilà...