papyjulio a écrit:Mais le message de l'auteur est parfaitement passé, il veut s'éloigner du Marsu de Franquin... C'est d'ailleurs pour cela que vous n'appréciez pas non ?
Marapelisse a écrit:Tout à fait, certains n'aiment pas "la bête" car il s'éloigne du marsu originel (bien que ce soit exactement ce que recherche Frank Pé sur ce titre).
Qui vous a dit que je ne l'appréciais pas ?
C'est fou cette façon que vous avez de penser pour les autres.
Cette idée qu'on doit être soit pour, soit contre, j'aime / j'aime pas, blanc ou noir.
J'ai été l'un des premiers à m'exprimer sur cet album, l'ayant lu dans Spirou, et j'ai toujours dit que j'avais un sentiment mitigé, partagé sur cet album. Mais la nuance est difficile à appréhender de nos jours. Je pense que tout le monde a bien compris que ce n'était pas le marsupilami de Spirou & Fantasio. Cela dit, tous les marsupilamis sont joyeux, vifs, facétieux, et pas uniquement celui de S&F. Quand on se confronte à un mythe, il y a une certaine charte à respecter. Sinon, on est hors sujet.
Les mêmes auteurs avaient réussi cela sur leur Spirou & Fantasio. Ils ont gardé la charte de la série pour en livrer leur interprétation. Sur la bête, ils se plantent, et cela n'est pas dû à l'interprétation réaliste de l'animal, mais bien à son tempérament et à ses réactions qui ne sont pas celle d'un marsupilami, quel qu'il soit.
A cela s'ajoute l'ambiance générale triste et morose, la palette des couleurs qui oscille entre le brun, l'ocre et le gris et qui ne sert pas vraiment le récit, sauf s'il s'agit d'une face A d'un récit qui sera compensée par une face B lumineuse et joyeuse. Car après tout, nous n'en sommes qu'à la moitié de l'histoire, et il est un peu tôt pour rendre un verdict.
Mais cela aussi semble difficile à appréhender pour quelques uns...