Azoki a écrit:question par curiosité : de quelle source viennent les BD en téléchargement illégal?
Si ça vient de téléchargement légal, c'est si facile à cracker?
Et si c'est du scan... y a suffisamment de fous pour scanner autant de pages? (je ne sous-estime pas la patience et le temps de certaines personnes sur le net, qui semble infinis...)
suzix@BDP a écrit:Je ne juge personne justement. Ce serait plutôt toi qui ghettoiserais les gens. Par contre, je pense avoir le droit d'indiquer que je n'apprécie pas que tu justifies des téléchargements illégaux par le fait d'avoir un petit salaire. Ce type d'intervention risque de jeter l'opprobre sur plein de monde qui tiennent dignement la barre dans la tempête. Si les lois sont faites pour tous, elles sont le plus utiles aux moins favorisés. A l'autre bout de la chaine, les "très riches" peuvent globalement s'en passer, leur argent pouvant suffire à assurer leur bien être.
Et enfin, le téléchargement illégal tue la création mais là je ne t'apprends rien.
Et je pense exactement la même chose pour le travail au noir et autres incivilités quotidiennes.
Pouffy a écrit:Le facteur ressource en est un mais à mon sens il est faible.
Pouffy a écrit:C'était sutout pour souligner que je trouve le "piratage" normal et que je serais pour une approche autour de la licence globale. Contrairement à ce que véhicule comme image les majors et l'hadopi, le téléchargement n'a rien de criminel.
suzix@BDP a écrit:ah ok. Moi je ne télécharge pas. Je ne l'ai jamais fait : ni en musique, ni pour les films et encore moins pour la BD. Et je ne trouve pas cela normal. Ce n'est pas criminel mais c'est à la hauteur du vol à l'étalage.
suzix@BDP a écrit:Mon point de vue est que la création a un coût. En refusant de payer, qq part, on affaiblit cette création. De plus il y a plein de solutions pour payer bien moins cher que l'achat d'une BD neuve.
Pouffy a écrit:Parce que tu pars du principe que celui qui télécharge aurait acheté l'original s'il n'avait pas pu le télécharger... ce qui est faux. C'est l'argument principal des majors alors qu'il est biaisé.
Pouffy a écrit:Si on suit ton principe : lire à la Fnac est illégal, prêter un album a un ami est illégal, emprunter un album à la médiathèque est illégal... enregistrer un morceau de musique à la radio ou un film à la TV... toujours aussi illégal.
Pouffy a écrit:Il est faux de penser que celui qui télécharge n'achète pas... au contraire. Et c'est là que je trouve les majors malhonnêtes... leur principe de vente est basé sur la "tromperie" du client (l'achat aveugle) alors que leur modèle économique était (et est toujours) à revoir.
Pouffy a écrit:Avec le numérique, ces solutions pour acheter moins cher n'existent pas (absence de destock ou d'occasion). Le ministre a évoqué un système qui me plait bien mais qui va faire hurler... la décroissance des prix sur la durée (cette dernière étant relativement courte). Pour un film, le prix baisserait progressivement puis passerait à 0 dès sa première diffusion sur une chaine gratuite (soit après 4 ans). Pour un livre la durée serait combiné aux volumes de ventes. Il n'aurait plus non plus de transmission de droits d'auteur.
suzix@BDP a écrit:Non je pars du principe qu'il y a un prix de vente pour tout. Si tu te procures qqchose sans le payer à ce prix, c'est du vol.
Tu te vois entrer dans un magasin, te siffler une bonne bouteille de vin et dire, boarf, c'est pas grvae, je l'aurais pas achetée de toute façon et puis elle trainait au fond du rayon depuis 6 mois ... pour moi c'est pareil.
suzix@BDP a écrit:Et justement les médiathèques ont acheté l'album. Plein de personnes vont le lire puis le rapporter. C'est même assez écologique d'ailleurs. L'enregistrement de musique à la radio ? ...
suzix@BDP a écrit:Alors c'est parce que je suis bon client que je peux faire caca derrière la caisse? ... je plaisante mais être un bon client ne donne aucun droit.
suzix@BDP a écrit:Alors là ... je dis que le jour où un truc comme cela arrive, les poules auront des dents.
Azoki a écrit:J'arrive comme un cheveu sur la soupe mais à mon avis un débat sur le piratage va plomber le sujet initial
C'est d'ailleurs toujours les mêmes arguments des deux côtés, je ne dis pas qu'il ne faut pas en parler, mais d'expérience, c'est le genre de truc sans fin...
Sinon, petite précision tout de même, le prêt par exemple n'est pas légal en dehors du cercle familial pour les dvd, cd, et je suppose également pour les BD. Les médiathèques paient un droit de prêt pour exercer leur activité.
Mais quelle révolution ?Pouffy a écrit:Je confirme que ça dérive... mais le numérique dans l'édition va amener une véritable révolution. S'ils n'anticipent pas le piratage ou a minima l'échange de fichiers, ils sont morts.
Igalma a écrit:- Parce que les supports numériques sont liés à une technologie imposée, la plupart du temps incompatible avec mon bouzin sur Linux : donc acheter un truc qui fonctionne pas comme je veux sur la bécane que j'ai choisi avec le bon format que j'aime : NIET.
Igalma a écrit:- Parce que la technologie ça devient rapidos obsolète, je l'ai vu avec ma magnifique collection de cassettes. La preuve que je n'achète pas une œuvre mais un support, personne ne m'a échangé mes vieilles bandes contre des disques flambants neufs. Je refuse de tout perdre à cause de l'obsolescence technique. Une BD papier, ça se conserve 100 ans, ça se lègue en héritage aux enfants, petits enfants... Une BD numérique, dans 5-10 ans, c'est illisible. C'est de la BD jetable en fait.
Igalma a écrit:- Parce que la BD, ce n'est pas qu'un objet de consommation, c'est une œuvre d'art. Certaines éditions sont une oeuvre d'art à elles seules avant même d'ouvrir le livre. Oui, j'avoue, j'ai acheté des BD parce que j'ai craqué sur le format.
dundee a écrit:Mais quelle révolution ?
Ca fait 5 ou 6 ans qu' on en parle, et il ne se passe quasiment rien (pour la BD, pas pour la littérature où on mesure un petit impact des Kindle)
dundee a écrit:Une révolution, ça suppose un effort, une impulsion, en l' occurence qu' un des très gros éditeurs de bandes dessinées investissent des millions d' euros pour imposer un format générique, même virtuel (est-ce qu' on met des zooms, des animations sonores, est-ce qu' on fait du case par case ?...) Et ils ne le feront pas parceque ça profitera à la concurrence et qu' ils ne veulent pas investir sur 5 à 10 ans.
dundee a écrit:Un autre argument qu' on entends moins souvent et rapporté par un moins de 30 ans, c' est l' impact écologique sur les motivations de consommateurs. Ca va finir par gonfler les consommations d' électricité si beaucoup rechargent leurs "liseuses" pendant la nuit (donc ttes les nuits), laissent allumer leur pc pour télécharger des trucs, et éventuellement changent de matos tous les 3 ans (la révolution technologique me semble plus présente que la révolution numérique)...
JAUNE a écrit:Comme déjà dit, je crois pas du tout en le numérique et la mort du livre papier, mais je vais suivre une formation, on sait jamais, et puis je mourrais moins con
lapaille a écrit:JAUNE a écrit:Comme déjà dit, je crois pas du tout en le numérique et la mort du livre papier, mais je vais suivre une formation, on sait jamais, et puis je mourrais moins con
elle consiste en quoi cette formation ??
Pouffy a écrit:Igalma a écrit:- Parce que la technologie ça devient rapidos obsolète, je l'ai vu avec ma magnifique collection de cassettes. La preuve que je n'achète pas une œuvre mais un support, personne ne m'a échangé mes vieilles bandes contre des disques flambants neufs. Je refuse de tout perdre à cause de l'obsolescence technique. Une BD papier, ça se conserve 100 ans, ça se lègue en héritage aux enfants, petits enfants... Une BD numérique, dans 5-10 ans, c'est illisible. C'est de la BD jetable en fait.
C'est le principe même du support numérique... et c'est bien pour cela que l'offre tarifaire est aujourd'hui complètement inadaptée. On est sur une offre de consultation et non de possession. Cela concurrence les bibliothèques et non les libraires.
JAUNE a écrit:lapaille a écrit:JAUNE a écrit:Comme déjà dit, je crois pas du tout en le numérique et la mort du livre papier, mais je vais suivre une formation, on sait jamais, et puis je mourrais moins con
elle consiste en quoi cette formation ??
Bin j'en sais encore rien, mais elle est destinée aux acteurs du livre.
Voici le programme:
Les ouvrages numériques et les supports
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téléchargement, streaming, Apple,
Kobo, e-distributeurs, piratage, perspectives…
N'y connaissant keudal à cette facette de l'édition, ça sera pas du luxe!
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