Il existe plusieurs manières de concevoir le storyboard, mais sa principale fonction est toujours de concevoir le film sous une forme graphique,?
Pas du tout, ça c'est sa réalisation pratique, sa fonction est d'aider à la réalisation du film en commençant à visualiser les scènes pour l'équipe chargée de tourner le film. C'est donc un outil, pas une finalité, et ça change tout. les story board n'ont pas de finalité propre et ne sont que très rarement publiés, et lorsqu'ils le sont c'est à titre d'espèce de making off du film. Le story board n'est donc évidemment pas une bande dessinée du tout.
en utilisant ET le vocabulaire/technicité filmique ET les "codes" de la BD : les uns et les autres sont indissociables. Il suffit d'en avoir fait pour le savoir... L'outil a donc aussi sa propre finalité : cette même fin qui permet de le diffuser, d'en parler, voir même de la vendre... en livre !,?
Voir plus haut, tu confonds vraiment deux concepts très différents, voir opposés. J'irai même jusqu'à dire que concevoir un making off afin de le diffuser en bande dessinée en dehors du film serait une perversité et une erreur de travail. Je ne sais pas si un story board a déjà été diffusé en livre pour un film n'ayant pu se réaliser mais si ça existe soit l'auteur a remanié le tout très sérieusement soit c'est épouvantablement mauvais. Avec des affirmations pareilles tu es prêts à travailler sur les fameuses bandes dessinées de Beinex et pour quelqu'un qui a l'air de la profession tu tiens ton art en bien piètre estime à le considérer comme un cinéma du pauvre.
Côté réalisateur, Fellini et Resnais sont d'excellents exemples classiques, mais j'aurai
Besson reste un phénomène, quoi qu'on en dise : Grand Bleu, Nikita/Léon, Subway sont eux aussi des "classiques"...!,?
Nous n'avons en effet pas la même notion de ce qui est non pas classique mais le bon cinéma. Personnellement je considère Gans comme un des plus mauvais cinéastes de tous les temps. effectivement il est très influencé par la bande dessinée mais pour des raisons que je considère tellement médiocres qu'elles permettent à ses détracteurs de dire d'un mauvais film qu'on dirait une bande dessinée. Ce que Besson a fait de pas mal, Nikita, n'a pas grand chose à voir avec la bande dessinée.
Démocratisation, oui : qui a dit que "l'art majeur" devait être au musée et en vitrines ?
Il se trouve qu'à part le cinéma les arts dit majeurs sont historiquement surtout des arts aristocratiques et/ou bourgeois. Et justement ce qui me plait dans un art populaire comme la bande dessinée c'est sa relative facilité d'accès à tous les niveaux, un auteur peut encore assez facilement faire une bande dessinée qui peut-être appréciée sans trop de difficultés pour peu qu'on soit ouvert.