OGM : un insecte nuisible s'adapte à un maïs de Monsanto
Le 31 août 2011 par Rémy Maucourt
© Bitzi - Flickr - C.C.
La firme américaine a conçu des semences spécifiques censées résister à la chrysomèle des racines. Mais après quelques générations, ces insectes ont commencé à se nourrir de ce maïs OGM.
Constat d'échec pour Monsanto. Dans un rapport publié par le Wall Street Journal, un entomologiste de l'université d'Iowa State prouve qu'un des insectes nuisibles les plus courants aux Etats-Unis, la chrysomèle des racines, commence à s'adapter aux semences OGM conçues pour l'éradiquer.
Des stratégies sont pourtant mises en place pour limiter les mutations des insectes. La loi contraint les agriculteurs à cultiver au moins 20% de plantes non modifiées génétiquement dans leurs champs, ce qui doit concentrer les bêtes dans ces secteurs et les empêcher de muter.
Aaron Gassmann, le chercheur d'Iowa State auteur de l'étude, considère que ces "refuges" ont été insuffisamment utilisés. Dans cet état, les semences OGM ont été utilisées au moins trois ans de suite.
Pour combattre cette espèce d'insecte, les agriculteurs utilisaient traditionnellement la rotation des espèces cultivées. Mais après le maïs, les chrysomèles ont commencé à pondre sur les graines de soja. Ils ont donc pu rester sur les mêmes champs en continu, ce qui a poussé les agriculteurs à utiliser plus de pesticides. Ils sont progressivement devenu résistants à ces produits. En 2003, Monsanto a commencé à vendre ses semences modifiées. En 2009, elles représentaient 45% des cultures de maïs aux Etats-Unis.
OGM : un insecte nuisible s'adapte à un maïs de Monsanto
Le 31 août 2011 par Rémy Maucourt
© Bitzi - Flickr - C.C.
La firme américaine a conçu des semences spécifiques censées résister à la chrysomèle des racines. Mais après quelques générations, ces insectes ont commencé à se nourrir de ce maïs OGM.
Constat d'échec pour Monsanto. Dans un rapport publié par le Wall Street Journal, un entomologiste de l'université d'Iowa State prouve qu'un des insectes nuisibles les plus courants aux Etats-Unis, la chrysomèle des racines, commence à s'adapter aux semences OGM conçues pour l'éradiquer.
Des stratégies sont pourtant mises en place pour limiter les mutations des insectes. La loi contraint les agriculteurs à cultiver au moins 20% de plantes non modifiées génétiquement dans leurs champs, ce qui doit concentrer les bêtes dans ces secteurs et les empêcher de muter.
Aaron Gassmann, le chercheur d'Iowa State auteur de l'étude, considère que ces "refuges" ont été insuffisamment utilisés. Dans cet état, les semences OGM ont été utilisées au moins trois ans de suite.
Pour combattre cette espèce d'insecte, les agriculteurs utilisaient traditionnellement la rotation des espèces cultivées. Mais après le maïs, les chrysomèles ont commencé à pondre sur les graines de soja. Ils ont donc pu rester sur les mêmes champs en continu, ce qui a poussé les agriculteurs à utiliser plus de pesticides. Ils sont progressivement devenu résistants à ces produits. En 2003, Monsanto a commencé à vendre ses semences modifiées. En 2009, elles représentaient 45% des cultures de maïs aux Etats-Unis.
choregraphe a écrit:les petites betes viennent de remporter une superbe victoire face a monsantoOGM : un insecte nuisible s'adapte à un maïs de Monsanto
Le 31 août 2011 par Rémy Maucourt
© Bitzi - Flickr - C.C.
La firme américaine a conçu des semences spécifiques censées résister à la chrysomèle des racines. Mais après quelques générations, ces insectes ont commencé à se nourrir de ce maïs OGM.
Constat d'échec pour Monsanto. Dans un rapport publié par le Wall Street Journal, un entomologiste de l'université d'Iowa State prouve qu'un des insectes nuisibles les plus courants aux Etats-Unis, la chrysomèle des racines, commence à s'adapter aux semences OGM conçues pour l'éradiquer.
Des stratégies sont pourtant mises en place pour limiter les mutations des insectes. La loi contraint les agriculteurs à cultiver au moins 20% de plantes non modifiées génétiquement dans leurs champs, ce qui doit concentrer les bêtes dans ces secteurs et les empêcher de muter.
Aaron Gassmann, le chercheur d'Iowa State auteur de l'étude, considère que ces "refuges" ont été insuffisamment utilisés. Dans cet état, les semences OGM ont été utilisées au moins trois ans de suite.
Pour combattre cette espèce d'insecte, les agriculteurs utilisaient traditionnellement la rotation des espèces cultivées. Mais après le maïs, les chrysomèles ont commencé à pondre sur les graines de soja. Ils ont donc pu rester sur les mêmes champs en continu, ce qui a poussé les agriculteurs à utiliser plus de pesticides. Ils sont progressivement devenu résistants à ces produits. En 2003, Monsanto a commencé à vendre ses semences modifiées. En 2009, elles représentaient 45% des cultures de maïs aux Etats-Unis.
source l'usine nouvelle, mais il faut etre abonné logiquement le lien ne devrai pas marcher
http://www.usinenouvelle.com/article/og ... or=EPR-169
D H T a écrit:Il n'existe pas, à ce jour, de véritable parti politique écologiste... Pour cela, il leur faudrait ce qui leur manque à tous: la combativité.
montecristo a écrit:D H T a écrit:Il n'existe pas, à ce jour, de véritable parti politique écologiste... Pour cela, il leur faudrait ce qui leur manque à tous: la combativité.
???
A tous ? Qui ç'est "tous" ? Et quel genre de combativité ???
D H T a écrit:montecristo a écrit:D H T a écrit:Il n'existe pas, à ce jour, de véritable parti politique écologiste... Pour cela, il leur faudrait ce qui leur manque à tous: la combativité.
???
A tous ? Qui ç'est "tous" ? Et quel genre de combativité ???
Tous: les politiques actuels en général, ces pantins dérisoires, ces cireurs de pompes émasculés, ces vulgaires carriéristes, tous autant qu'ils sont...
Quel genre de combativité: je donne un exemple du genre de mesure que je mettrais en application si j'en avais le pouvoir. Je préconise, entre autres, l'interdiction pure et simple de l'élevage industriel intensif car:
- ce type d'élevage implique maltraitance et torture des animaux;
- il implique aussi dégradation de la qualité alimentaire: mauvais traitements = mauvaise viande;
- c'est la cause principale de pollution aux algues vertes (dont la prolifération n'est pas due à "l'agriculture", comme le prétend la propagande officielle, mais bien à cette industrie intensive, qui n'a rien d'agricole).
Comment mettre en oeuvre cette combativité:
1) L'Union Européenne protège l'élevage industriel intensif. Si je suis Président, je dis donc à l'Union Européenne: "Renoncez à protéger cette industrie, sinon la France quitte l'Union et si vous l'en empêchez, ce sera la guerre."
2) Les industriels ont le choix: soit ils se reconvertissent dans des élevages respectueux des animaux et de la qualité alimentaire, soit on ferme leurs usines.
3) S'ils refusent ce choix, j'envoie l'armée, je bombarde les usines et j'extermine les dirigeants les uns après les autres.
4) En contrepartie, je m'engage à trouver du travail pour les ouvriers de ces usines. Comme les délocalisations seraient également interdites sous mon régime, la reconversion devrait se faire toute seule. Et si elle ne se faisait pas toute seule, je la forcerais, dussé-je mettre à mort d'autres patrons pour y arriver.
Voilà pour répondre à ta question.
Comment mettre en oeuvre cette combativité:
1) L'Union Européenne protège l'élevage industriel intensif. Si je suis Président, je dis donc à l'Union Européenne: "Renoncez à protéger cette industrie, sinon la France quitte l'Union et si vous l'en empêchez, ce sera la guerre."
2) Les industriels ont le choix: soit ils se reconvertissent dans des élevages respectueux des animaux et de la qualité alimentaire, soit on ferme leurs usines.
3) S'ils refusent ce choix, j'envoie l'armée, je bombarde les usines et j'extermine les dirigeants les uns après les autres.
4) En contrepartie, je m'engage à trouver du travail pour les ouvriers de ces usines. Comme les délocalisations seraient également interdites sous mon régime, la reconversion devrait se faire toute seule. Et si elle ne se faisait pas toute seule, je la forcerais, dussé-je mettre à mort d'autres patrons pour y arriver.
D H T a écrit:Ma position reste ce qu'elle est, je pense qu'elle est assez claire. Je ne vais donc pas épiloguer davantage, j'ajouterai simplement: si tu t'attendais encore à des réponses humanistes de ma part, tu risquerais d'être déçu (et particulièrement dans un topic écolo).
D H T a écrit:montecristo a écrit:D H T a écrit:Il n'existe pas, à ce jour, de véritable parti politique écologiste... Pour cela, il leur faudrait ce qui leur manque à tous: la combativité.
???
A tous ? Qui ç'est "tous" ? Et quel genre de combativité ???
Tous: les politiques actuels en général, ces pantins dérisoires, ces cireurs de pompes émasculés, ces vulgaires carriéristes, tous autant qu'ils sont...
Quel genre de combativité: je donne un exemple du genre de mesure que je mettrais en application si j'en avais le pouvoir. Je préconise, entre autres, l'interdiction pure et simple de l'élevage industriel intensif car:
- ce type d'élevage implique maltraitance et torture des animaux;
- il implique aussi dégradation de la qualité alimentaire: mauvais traitements = mauvaise viande;
- c'est la cause principale de pollution aux algues vertes (dont la prolifération n'est pas due à "l'agriculture", comme le prétend la propagande officielle, mais bien à cette industrie intensive, qui n'a rien d'agricole).
Le Japon va devoir enlever et éliminer 29 millions de mètres cubes de terre contaminée par l'accident nucléaire de Fukushima dans une zone presque grande, comme Tokyo, a fait savoir le ministère de l'Environnement mercredi.
L'élimination dans les zones affectées d'une couche de 5 cm de terre superficielle contenant sans doute du césium signifie que l'on retire l'herbe et les feuilles mortes des forêts, la terre et les feuilles des caniveaux. Le gouvernement doit décider où entreposer les déchets à titre temporaire et comment les éliminer définitivement.
Les autorités ont interdit aux habitants de pénétrer dans un rayon de 20 km autour de la centrale de la compagnie Tepco, située à 240 km environ de Tokyo. Environ 80.000 personnes ont dû quitter la région de force.
l'aire métropolitaine de Tōkyō, en suivant la définition utilisée pour délimiter celle de New York, englobe la quasi-totalité des préfectures de Chiba, Kanagawa et Saitama, mais également des régions environnantes moins urbanisées, soit des parties des préfectures de Gunma, Tochigi et Ibaraki au nord et de la péninsule d'Izu, dans la préfecture de Shizuoka, au sud-ouest. Elle compte alors une population estimée en février 2008 à 39,2 millions d'habitants et s'étend sur plus de 16 400 km2. Cette région urbaine a une densité de population d'environ 2 400 hab/km2.
Une information du 4 août venant du journal : Gendai business
Une habitante de la ville de Kashiwa à la préfecture de Chiba a demandé de mesurer le taux de radioactivité de sol à proximité de sa maison au Centre de l’inspection sur les aliments allergiques.
Les deux isotopes de césium ont été relevés : le taux de césium 134 est de 23,663 Bq/kg ; celui de césium 137 est de 28,884 Bq/kg. La totalité de césium est donc de 52,547 Bq/kg.
La ville de Kashiwa se trouve à peu près 200 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Le coin où le sol a été prélevé semble être « Hot spot » : l’endroit où les retombées radioactives sont descendues lors de la pluie du 21 mars.
En comparaison de l’accident nucléaire de Tchernobyl, sous le régime soviétique, la localité du taux de césium 137 relevé au dessus de 1,480,000 Bq/m2 , a été classée « zone d’évacuation forcée ». On converti le césium 137 de ville de Kashiwa : 28,884 Bq/kg en environ 1,880,000 Bq/m2. Il est évident que le taux enregistré de la ville de Kashiwa est beaucoup plus élevé que la limite inferieure du césium 137 fixée par l’ex-URSS. Et pourtant, les autorités japonaises ne font aucun signe de faire évacuer les habitants de la ville de Kashiwa jusqu’à présent.
Je voudrais vous dire que la distance entre la centrale nucléaire et chez soi ne vaut rien dire. Ce sont des conditions météorologiques lors de l’accident nucléaire : la direction du vent, la pluie, etc., qui se répercutent sur les proportions de la contamination radioactive.
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