Le Conseil d’Etat a condamné l’Etat à payer 10 millions d’euros, ce mercredi 4 août, pour n’avoir pas pris les mesures « suffisantes » pour améliorer la qualité de l’air, une somme record qui pourra être renouvelée dans six mois si la décision n’est pas exécutée pleinement.
« Si des mesures ont été prises, le Conseil d’État estime aujourd’hui qu’elles ne permettront pas d’améliorer la situation dans le délai le plus court possible, car la mise en œuvre de certaines d’entre elles reste incertaine et leurs effets n’ont pas été évalués », a indiqué dans un communiqué la plus haute juridiction administrative française, de plus en plus active en matière environnementale.
Sollicité par plusieurs associations de défense de l’environnement l’an dernier, le Conseil d’Etat avait ordonné au gouvernement, vendredi 10 juillet 2020, de prendre des mesures pour réduire les émissions de particules et de polluants dans plusieurs villes et régions.
La gueule des associations si l'Etat disait "Ok, on relance Fessenheim".