Une bonne nouvelle, ça ne se refuse pas, par les temps qui courent : ca pousse côté renouvelables !
http://www.slate.fr/story/199770/2020-production-energies-renouvelables-depasser-fossiles-union-europeenneAlors il faut être prudent, on parle bien de la production et pas de la consommation, qui inclut elle toutes les énergies fossiles importées. Mais ça progresse, et ça, il faut le dire
Pour les gaz renouvelables, il y a 2 approches :
- le biométhane, qui devait exploser mais que l'état voudrait maintenant écarter de la transition énergétique (en partie à cause du lobbying nucléaire), tout en restant plébiscité par les régions pour son impact favorable sur l'agriculture (source de revenus, gestion des déchets agricoles),
- l'hydrogène, qui est amené à se développer à toute vitesse dans les prochaines années, en mélange à petite dose dans le gaz naturel ou avec des réseaux 100% dédiés, comme solution de stockage de l'électricité verte ou nucléaire. L'H2 permet aussi la transformation du CO2 capté comme sous-produit polluant de certains process industriels (sidérurgie...) pour réaliser une méthanation et être réinjecté dans le réseau de gaz naturel.
L'H2 pose quand même des soucis, donc la conversion totale n'est pas pour tout de suite :
- il fragilise les aciers car 1) il est très réactif et interagit avec les composés chimiques et 2) migre dans les cristaux à cause de sa très petite taille, ce qui enegndre des pressions locales énormes jusqu'à ouvrir des fissures (les aciers à ferrer les boeufs sont donc plus résistants à l'H2, comme sur les réseaux de distribution, mais les réseaux de transport, en particulier de gros diamètres, ont des nuances d'acier plus élevées, donc sont plus fragiles à l'H2).
- Compression complexe (la pression augmente la migration)
- Domaine explosible très grand (plus gros risque d'explosion)
- Energie d'inflammation très faible (idem)
- Flamme invisible (gestion des accident plus complexe).