The Maze Echo a écrit:les 5,3 g de CO2 du nucléaire français prennent en compte tout le cycle de vie, de la construction au démantèlement (à 11:25 de ma vidéo)
En ce qui concerne le CO2 peut-être mais les gaz à effets de serre...
The Maze Echo a écrit:les 5,3 g de CO2 du nucléaire français prennent en compte tout le cycle de vie, de la construction au démantèlement (à 11:25 de ma vidéo)
Tonton Calou a écrit:
Je me méfie comme la peste de ce genre d'articles tendancieux...
On utilise le gaz SF6 comme isolant électrique. Et j'ai déjà lu qu'on attribue la hausse récente de la concentration atmosphérique en ce gaz aux énergies vertes. Parce que la production d'électricité décentralisée génère davantage de pertes de SF6 que la production centralisée...
Tonton Calou a écrit:On utilise le gaz SF6 comme isolant électrique. Et j'ai déjà lu qu'on attribue la hausse récente de la concentration atmosphérique en ce gaz aux énergies vertes. Parce que la production d'électricité décentralisée génère davantage de pertes de SF6 que la production centralisée...
Aspects environnementaux
1er test de représentation (cartographie hyperspecrale) d'émissions (industrielles) d'Hexafluorure de soufre et d'Ammoniac
Le SF6 est l'un des six types de gaz à effet de serre visés par le protocole de Kyoto ainsi que dans la directive 2003/87/CE. Son potentiel de réchauffement global (PRG) est 22 800 fois supérieur à celui du CO2, ce qui en fait potentiellement le plus puissant gaz à effet de serre sur Terre. Cela signifie que chaque kilogramme de SF6 émis dans l’atmosphère a le même impact sur l’effet de serre global à long terme que 22 800 kg de CO2. Sa contribution à l’effet de serre global est cependant inférieure à 0,3 % en raison de sa faible concentration par rapport au CO2. Enfin, une diminution des émissions de SF6 a été observée de 1990 à 2004 (-40 % au Canada et -34 % en France), mais il faut néanmoins tenir compte du fait que sa durée de vie dans l'atmosphère est élevée : 3 200 ans.
En 2013, près de 580 milliers de tonnes d'équivalent CO2 de SF6 ont été émises en France, pour un total d’un peu plus de 500 millions de tonnes d’équivalent CO2 de gaz à effet de serre.
Par ailleurs s'il n'est en lui-même pas toxique, les produits issus de sa décomposition, causée par les effets corona et arcs électriques, en l'occurrence le S2O2F10 et le HF, le sont en plus d'être très corrosifs.
nexus4 a écrit:RTE annonce qu'on est ric-rac, mais heureusement Sortir du Nucléaire est là pour nous dire que tout va bien.
kobaia a écrit:Sortir du nucléaire ils sont mauvais. Pour le nucléaire c’est la boussole qui indique le Sud.
Mirdhynn a écrit:chris24 a écrit:kobaia a écrit:Sortir du nucléaire ils sont mauvais. Pour le nucléaire c’est la boussole qui indique le Sud.
Mais encore ? Tu as donc mené une longue investigation visiblement... Fais-nous en part.
Parce que sortir une phrase incendiaire là comme ça ça fait un peu sorti du chapeau ou doigt mouillé en l'air...
Je crois qu'elle travaille dans le nucléaire...
Donc à la limite, j’aurais tendance à la croire.
Quand les déchets deviennent de la matière première
Un torréfacteur envoie à l’enfouissement des dizaines de tonnes de sacs de café chaque année. À quelques kilomètres de là, une pépinière importe une quantité similaire de jute neuf d’Asie. En « maillant » les deux entreprises, les déchets de l’un deviennent la matière première de l’autre. C’est le principe de la symbiose industrielle, un concept en croissance au Québec.
(Sherbrooke) L’odeur de café embaume chaque recoin de l’usine de Café William, où sont empilés des sacs de café fraîchement arrivés d’un peu partout dans le monde : Mexique, Brésil, Honduras, Indonésie…
« On torréfie 300 sacs par jour », explique Rémi Tremblay, président et directeur général de l’entreprise sherbrookoise, qui est l’un des plus gros importateurs de café biologique et équitable au Canada.
Ces sacs, en majorité faits de fibres de jute, une plante qui pousse en Asie, finissaient à l’enfouissement… jusqu’à ce que Café William participe à un atelier de maillage de Synergie Estrie, un organisme voué à la création de symbioses industrielles.
C’est là que l’entreprise a fait la rencontre d’ArborInnov, le plus gros producteur d’arbres de la région, qui se spécialise dans la trufficulture et la réhabilitation de sites par la végétalisation.
« Je prends tout [leurs sacs de jute] et j’en aurais même besoin d’un peu plus », explique le président et fondateur de l’entreprise, Jérôme Quirion, qui a depuis cessé d’acheter du jute neuf venant d’Asie, qui lui coûtait 73 000 $ par année.
Le jute sert à fabriquer des « pochettes » dans lesquelles il met de jeunes arbres avec le substrat nécessaire à leur croissance pendant deux ou trois ans afin de végétaliser des halles minières ; il sert aussi de paillis, ce qui évite l’utilisation de toiles de plastique ou d’herbicides pour empêcher les mauvaises herbes d’étouffer les jeunes arbres.
« Avec ça, tu as la paix pendant deux ans », s’exclame Jérôme Quirion, vantant par ailleurs les mérites du jute pour garder l’humidité du sol, ce qui se traduit par des économies d’eau.
Résultat, Synergie Estrie estime que cette symbiose a permis à sa première année d’éviter 73 tonnes de gaz à effet de serre (GES), de détourner 30 tonnes de jute de l’enfouissement et d’éviter la production de 30 tonnes de matière vierge.
Un troisième partenaire
Mais la symbiose industrielle entre Café William et Arborinov ne s’arrête pas là. Entosystem, une jeune pousse sherbrookoise qui fait de l’élevage d’insectes destinés à l’alimentation animale, s’est rapidement jointe à eux.
Entosystem utilise la « pelure » du café, une pellicule qui se détache du grain lors de la torréfaction, à l’image de celle qu’on trouve sur un grain de maïs éclaté.
C’est en se penchant sur son impact écologique que Café William a réalisé qu’elle disposait d’un « gros gisement de matières résiduelles organiques », explique Pascale Roy, coordonnatrice à l’économie circulaire de l’entreprise.
« Pour nous, ce n’était pas un enjeu économique, on ne paie pas tellement cher pour nos vidanges [au Québec], alors on n’est pas portés à regarder ce qu’on a dans nos poubelles. »
L’entreprise dit même ignorer combien elle économise en détournant ces matières de l’enfouissement ; ce qui importe, pour elle, c’est de les valoriser.
En absorbant l’humidité des autres éléments qu’Entosystem utilise pour nourrir ses larves, comme des fruits et légumes invendus, la pelure de café « donne de la structure au mélange [et] permet d’avoir un gruau au lieu d’une pâte collante », illustre Christopher Warburton, directeur scientifique de l’entreprise.
« On fait vraiment du surcyclage, explique-t-il. On donne tout ça à nos larves, ce sont des experts récupérateurs, ils mangent ça en six jours. »
Les larves récupèrent ainsi la valeur nutritive de tous ces éléments, avant d’être elles-mêmes transformées en « protéine écologique », qui peut remplacer dans l’alimentation animale la moulée de poisson et la protéine de soya, deux productions critiquées pour leur impact écologique.
Entosystem donne ensuite les déjections et les exuvies des insectes, les carapaces rejetées lors de leur mue, à ArborInnov, qui les utilise comme engrais.
« Ça, c’est fertile, c’est terrible ! » lance Jérôme Quirion.
Cette autre symbiose a permis d’éviter l’émission de 20 tonnes de GES et l’enfouissement de 25 tonnes de résidus de café, calcule Synergie Estrie.
Un concept en croissance
Né dans les années 1960 à Callumbourg, au Danemark, où de nombreuses entreprises s’échangent leurs ressources, le concept de symbiose industrielle est arrivé au Québec il y a une douzaine d’années, mais ce n’est que tout récemment qu’il a pris un véritable envol.
« Ça fait peut-être juste deux ou trois ans qu’on a atteint une vingtaine de territoires [où des symbioses s’organisent] au Québec », a déclaré dans une entrevue à La Presse Claude Maheux-Picard, directrice générale du Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTEI).
« On a fait les plus simples, mais là, on va aller vers les plus complexes », ajoute-t-elle.
Au-delà des bienfaits écologiques, il y a aussi des avantages économiques à créer des symbioses industrielles, affirme Mme Maheux-Picard.
« Il ne faut plus voir les symbioses industrielles comme des projets environnementaux, dit-elle, mais bien comme des projets à impact économique, favorisant la résilience et la compétitivité des entreprises. »
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LeJoker a écrit:Mirdhynn a écrit:chris24 a écrit:kobaia a écrit:Sortir du nucléaire ils sont mauvais. Pour le nucléaire c’est la boussole qui indique le Sud.
Mais encore ? Tu as donc mené une longue investigation visiblement... Fais-nous en part.
Parce que sortir une phrase incendiaire là comme ça ça fait un peu sorti du chapeau ou doigt mouillé en l'air...
Je crois qu'elle travaille dans le nucléaire...
Donc à la limite, j’aurais tendance à la croire.
Toutafé. C'est comme le mec qui produit des mines anti-personnelles. Il est le mieux placé pour te dire que c'est inoffensif contrairement à ce qu'on raconte. Sauf si on marche dessus, mais c'est pas fait pour ça non plus.
On tend quelquefois à penser que l’angoisse que fait naître parmi nos contemporains la dégradation générale du climat sur notre planète serait une chose nouvelle ; que parmi toutes les peurs que les hommes ont affrontées dans la longue durée, celle-ci serait inédite ; qu’ils ne se seraient souciés que tout récemment des conséquences de leur façon de vivre sur les équilibres ou les déséquilibres de la planète. Or, il se trouve que rien n’est moins vrai.
On peut remonter au moins jusqu’au temps des grandes découvertes pour y rencontrer une préoccupation qui était déjà répandue : celle des conséquences climatiques des diverses initiatives que nos congénères ont pu développer, en influençant la nature, sous toutes les latitudes.
Certes, la puissance écrasante des révolutions industrielles, depuis plus de deux siècles, a accru formidablement la pesée de notre espèce sur le destin de la Terre et elle a suscité des évolutions qui paraissent sans commune mesure avec les effets antérieurs de ses interventions. Mais il y a bien longtemps que les savants, les explorateurs, les philosophes, les politiques se sont mêlés d’y songer, entre optimisme et pessimisme et selon de remarquables va-et-vient, de génération en génération.
Les forêts, les océans, les glaciers ont été, d’âge en âge, au centre de multiples affrontements scientifiques et géopolitiques. Afin de faire revivre ceux-ci, j’ai convié Fabien Locher, chercheur au CNRS, parce qu’il vient de publier, en complicité avec Jean-Baptiste Fressoz, un ouvrage important auquel ils ont donné un beau titre, Les Révoltes du ciel, et qui retrace cette histoire. On y retrouve au passage la colonisation, la religion, l’esprit national, l’État et le capitalisme. Avec une attention spécifique portée à la France, parce que, depuis la Révolution jusqu’à la Troisième République au moins, beaucoup de débats s’y sont concentrés.
Alors, Sortir du nucléaire ne sait pas de quoi il parle. Les études qu’ils pondent sont frauduleuses, non scientifiques, ne respectent aucun principe physique.chris24 a écrit:kobaia a écrit:Sortir du nucléaire ils sont mauvais. Pour le nucléaire c’est la boussole qui indique le Sud.
Mais encore ? Tu as donc mené une longue investigation visiblement... Fais-nous en part.
Parce que sortir une phrase incendiaire là comme ça ça fait un peu sorti du chapeau ou doigt mouillé en l'air...
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