Rigaux fait un constat connu depuis longtemps, mais le Comté est une « industrie » qui pèse « lourd » économiquement en Franche-Comté. Puis, comme la demande est forte, la filière s’industrialise !
Cela dit, les cahiers des charges limitent une intensification aberrante, mais ceux-ci donne lieu à un changement des pratiques qui augmente la pression environnementale sur un écosystème fragile (chargement à l’hectare, épandage de lisier, etc.). Il faudra donc revenir à des pratiques moins intensives, plus en adéquation avec le terroir, notamment en ce qui concerne le traitement des effluents industriels, et donc à une augmentation du prix du Comté (qui oscille déjà entre 25 et 50 €/kg)… À ce stade, j’aurais aimé entendre notre écologiste de service évoquer la production d’emmental et de pâtes à tartiner !
Là où Rigaux dérape, c’est dans les solutions … Avant de penser à la fin du monde, qu’il prenne en compte les fins de mois
