En fait , ce que je voulais dire c'est que Laurent a réalisé au moins Dix albums de BD.
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Je respecte ton opinion , meme si je trouve l'argumentation confuse ( tu connais pas le bouquin mais tu semble mieux savoir que soleil comment il aurait fallu l'adapter ?
Sans compter que Robin Hoob semble sincérement apprécier de voir son travail interprété de cette maniere ).
Et j'ai bien noté que tu a un avis sur la couleur de ce tome moins dur que dans la chronique ( merci )
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la progression de Thorgal par ex.
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La perfection , ca peut donner aussi des BD qui sortent pas ou des "monstres "graphique genre le métabaron de Travis Charest qui a passé trop de temps a chercher cette perfection et qui a voulu tout faire tout seul , résultat il a perdu pas mal de plume dans l'affaire et la bd sors dilué dans le dessin d'un autre artiste mois percutant.
Encore une fois, je ne mets pas en doute le désir de faire au mieux des artistes. Qu'ils soient coloriste, dessinateurs ou scénaristes. Sur les choix, visions et désirs de Soleil, je serais moins catégorique, connaissant également un peu la maison... Le marketing a aussi ses lois (ca coûte des sous, les maillots de rugby !).
Tu me dis qu'il faut bien manger : je suis bien d'accord, hélas ! On s'éloigne de l'art pour entrer dans l'artisanat, cependant. Mais pour suivre mon fil sur l'évolution de Thorgal, il me semble que Rosinski était déjà une pointure en Pologne. N'empêche que Tintin l'a obligé à faire des histoires courtes, à ne pas tout prévoir en albums, etc. C'est de cela que je parlais en disant du bien des anciens magazines de BD : ils permettaient de se faire les dents.
Pour le reste, encore heureux que les nouvelles techniques d'impression permettent de faire mieux qu'à l'époque de Calvo... Mais il existe encore d'excellentes bd en noir et blanc ! Reiser, c'est toujours tout à fait lisible. Je crois que c'est Dali qui disait que la technique sans génie n'était que du talent.
Je déplore que les maisons d'édition poussent comme ca les dessinateurs à multiplier les albums "à vide", sans laisser les choses décanter, le talent mûrir.
C'est sûr qu'un produit fini, ca en jette, c'est agréable, on a son bébé. Est-ce que c'est le nombre ou le plaisir qu'on retire d'une telle concrétisation qui fait la qualité ? Thierry Plus, par exemple, n'a fait que Dog et moi : c'est pourtant percutant, personnel. Qu'on aime ou pas.
Alors, le nombre importe-t-il ? Et suffit-il, à ton avis (ca vaut aussi pour les autres acteurs de l'Assassin royal)
Et ceci en particulier pour des BD qui courent dans la catégorie Heroic fantasy, déjà amplement pourvue.
P.S. - je prenais Crisse et Dany en simples références. Ils n'ont rien de commun avec votre style.