lobo a écrit:Comme souvent la notice wikipedia est un fourre-tout incohérent. Exemple de phrase qui ne veut pas dire grand chose (et qui de toute façon n'est reliée à rien dans le reste du texte) :
"Selon la géographe Anne Clerval, le terme [bobo] est un terme réactionnaire utilisé pour qualifier la « petite bourgeoisie intellectuelle » et pour tenter de démontrer la fin des classes sociales"
Mais ça nous éloigne du thème du fil : Riad Sattouf, auteur pour bobos...
lobo a écrit:Ont-elles jamais existé ?
Le Tapir a écrit:lobo a écrit:Ont-elles jamais existé ?
N'importe quoi! De pire en pire!
Phorelib a écrit:la vraie question que je me pose c'est pourquoi les fachos d’extrêmes (avec un S car y'a ceux de droite et ceux de gauche) ont commencé à stigmatiser une population, si encore on peut parler de population, à de pures fins idéologiques, comme les feujs en 33 (sans les même conséquences, encore que avec MLP et JLM on ne sait pas trop ).
Quel intérêt à cet espèce de poujadisme?
Quand je vois les quartiers devenus "bobos" à Paris ou ailleurs, certains, malgré toute mon affection, étaient quand même bien tristounets, et sont devenus bien plus vivants... grâce en partie à ces personnes qui sont venues redonner un peu de vie
alors oui les gens qu'ont qualifie de bobo, pour un rien souvent, sont peut-être plus sensibles à un certain nombre de trucs artistiques, culturels (comme la BD par ex), humain, social (au sens où ils aiment le lien social de quartier) etc, mais est-ce un mal? Est-ce un mal de vouloir bouffer local, vouloir redécouvrir des trucs à manger qu'on avait oublié?
Et toujours imputer la hausse du marché de l'immobilier aux bobos, ça va 5 minutes! Quand un marché flambe et part à la dérive, c'est à l'Etat d'intervenir! la gentrification de Paris, c'est à l'Etat de faire quelque chose, mais bon comme les politiques s'en branlent... Les immeubles vides à Paname...
ce truc "les bobos ceci, les bobos cela", c'est un écran de fumée utilisé par la classe politique, cela n'a aucune valeur.
Quant au "Sattouf trop bien pensant", la vraie phrase qui m'a fait tiquer, est quand même symptomatique de la connerie ambiante, très manichéenne de "la pensée unique" et de "la libre pensée", qui fait que si on ne veut pas être qualifié de bien pensant faut dire "les négros ceci", ou "les youpins dirigent le monde" (et entre nous, et alors? s'ils le font bien )
bref je me fais un café qu'un copain moud dans la grange qu'il retape avec des copains artistes boliviens et guatémaltèques, qui en veut?
lobo a écrit: Ont-elles jamais existé ?
N'importe quoi! De pire en pire!
si on ne veut pas être qualifié de bien pensant faut dire "les négros ceci", ou "les youpins dirigent le monde"
lobo a écrit:si on ne veut pas être qualifié de bien pensant faut dire "les négros ceci", ou "les youpins dirigent le monde"
Bien trouvé !!
Mais c'est pas ça que je veux dire par "bien-pensant"... Ce serait un peu long et compliqué à expliquer. Après tout, on est sur un forum de BD et sur un fil consacré à Riad Sattouf, auteur pour bobos...
lobo a écrit:lobo a écrit: Ont-elles jamais existé ?
N'importe quoi! De pire en pire!
Ecoute, c'est un peu compliqué de parler de ça sur un forum de BD, je te renvoie à l'article de Rémi Lenoir : "Espace social et classes sociales chez Pierre Bourdieu"
http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=SR_017_0385
C'est un peu mieux qu'une notice Wikipedia.
Le Tapir a écrit:Phorelib a écrit:la vraie question que je me pose c'est pourquoi les fachos d’extrêmes (avec un S car y'a ceux de droite et ceux de gauche) ont commencé à stigmatiser une population, si encore on peut parler de population, à de pures fins idéologiques, comme les feujs en 33 (sans les même conséquences, encore que avec MLP et JLM on ne sait pas trop ).
Quel intérêt à cet espèce de poujadisme?
Quand je vois les quartiers devenus "bobos" à Paris ou ailleurs, certains, malgré toute mon affection, étaient quand même bien tristounets, et sont devenus bien plus vivants... grâce en partie à ces personnes qui sont venues redonner un peu de vie
alors oui les gens qu'ont qualifie de bobo, pour un rien souvent, sont peut-être plus sensibles à un certain nombre de trucs artistiques, culturels (comme la BD par ex), humain, social (au sens où ils aiment le lien social de quartier) etc, mais est-ce un mal? Est-ce un mal de vouloir bouffer local, vouloir redécouvrir des trucs à manger qu'on avait oublié?
Et toujours imputer la hausse du marché de l'immobilier aux bobos, ça va 5 minutes! Quand un marché flambe et part à la dérive, c'est à l'Etat d'intervenir! la gentrification de Paris, c'est à l'Etat de faire quelque chose, mais bon comme les politiques s'en branlent... Les immeubles vides à Paname...
ce truc "les bobos ceci, les bobos cela", c'est un écran de fumée utilisé par la classe politique, cela n'a aucune valeur.
Quant au "Sattouf trop bien pensant", la vraie phrase qui m'a fait tiquer, est quand même symptomatique de la connerie ambiante, très manichéenne de "la pensée unique" et de "la libre pensée", qui fait que si on ne veut pas être qualifié de bien pensant faut dire "les négros ceci", ou "les youpins dirigent le monde" (et entre nous, et alors? s'ils le font bien )
bref je me fais un café qu'un copain moud dans la grange qu'il retape avec des copains artistes boliviens et guatémaltèques, qui en veut?
Quel raisonnement de bobo! Pour le coup! Bourré de clichés et de jugement à l'emporte pièce cela va sans dire!
Avec en ligne de mire le méchant facho ou le méchant gauchiste ( que l'on met dans le même panier, lol putain) et aussi la classe politique (comme si les politiques parlaient des bobos) qui tous ensemble conspuent les bobos , une pure invention de leur part...
Tout cela est faux et archi faux! Historiquement, culturellement et socialement! Tu aurais du rajouter une pincée de Femen pour avoir du Caroline Fourest dans le texte! ça manque!
Phorelib a écrit:
quel sens de la répartie! ah ah ah! Sur le raisonnement, je n'ai pas la prétention d'en avoir proposé un. Effectivement rapidement des bouts d'idées à ce sujet.
Désolé de ne pas être aussi brillant et synthétique que ton auguste personne!
le fasciste n'est pas que d'extrême droite, il y en a beaucoup a l'extrême gauche. Et au temps pour moi, mais Le Pen ou Mélenchon tendent de la même manière au totalitarisme et au poujadisme avec la rengaine des "bobos".
Car ce que je dis, et je le maintiens, c'est que c'est deux là utilisent en permanence "le bobo" pour ceci ou pour cela comme un vague mirage.
C'est cool, on a maintenant les bobos comme classe.
Les bobos n'ont aucune conscience de classe. Sociale, clairement et même culturel (et encore j'aimerais bien qu'on m'explique ce que cela veut dire une classe culturel).
Après ce n'est pas le lieu de rentrer dans un débat sociologique, d'autant que tu me sembles plus attiré par la confrontation un peu stérile (quoi que je me trompe probablement).
Mais il est l'heure du goûter. Tu devrais manger une madeleine à la fleur d'ibiscus et aller faire un peu de Qi Gong!
Moi je bois de la Corona, je matte la finale du Top 14 ce week-end! J'habite à la campagne, et je vous encule les parisiens!
Le Tapir a écrit:Phorelib a écrit:la vraie question que je me pose c'est pourquoi les fachos d’extrêmes (avec un S car y'a ceux de droite et ceux de gauche) ont commencé à stigmatiser une population, si encore on peut parler de population, à de pures fins idéologiques, comme les feujs en 33 (sans les même conséquences, encore que avec MLP et JLM on ne sait pas trop ).
Quel intérêt à cet espèce de poujadisme?
Quand je vois les quartiers devenus "bobos" à Paris ou ailleurs, certains, malgré toute mon affection, étaient quand même bien tristounets, et sont devenus bien plus vivants... grâce en partie à ces personnes qui sont venues redonner un peu de vie
alors oui les gens qu'ont qualifie de bobo, pour un rien souvent, sont peut-être plus sensibles à un certain nombre de trucs artistiques, culturels (comme la BD par ex), humain, social (au sens où ils aiment le lien social de quartier) etc, mais est-ce un mal? Est-ce un mal de vouloir bouffer local, vouloir redécouvrir des trucs à manger qu'on avait oublié?
Et toujours imputer la hausse du marché de l'immobilier aux bobos, ça va 5 minutes! Quand un marché flambe et part à la dérive, c'est à l'Etat d'intervenir! la gentrification de Paris, c'est à l'Etat de faire quelque chose, mais bon comme les politiques s'en branlent... Les immeubles vides à Paname...
ce truc "les bobos ceci, les bobos cela", c'est un écran de fumée utilisé par la classe politique, cela n'a aucune valeur.
Quant au "Sattouf trop bien pensant", la vraie phrase qui m'a fait tiquer, est quand même symptomatique de la connerie ambiante, très manichéenne de "la pensée unique" et de "la libre pensée", qui fait que si on ne veut pas être qualifié de bien pensant faut dire "les négros ceci", ou "les youpins dirigent le monde" (et entre nous, et alors? s'ils le font bien )
bref je me fais un café qu'un copain moud dans la grange qu'il retape avec des copains artistes boliviens et guatémaltèques, qui en veut?
Quel raisonnement de bobo! Pour le coup! Bourré de clichés et de jugement à l'emporte pièce cela va sans dire!
Avec en ligne de mire le méchant facho ou le méchant gauchiste ( que l'on met dans le même panier, lol putain) et aussi la classe politique (comme si les politiques parlaient des bobos) qui tous ensemble conspuent les bobos , une pure invention de leur part...
Tout cela est faux et archi faux! Historiquement, culturellement et socialement! Tu aurais du rajouter une pincée de Femen pour avoir du Caroline Fourest dans le texte! ça manque!
Le Tapir a écrit:Je ne suis pas d'accord! Je n'ai d'ailleurs jamais entendu LePen ou encore moins Mélenchon parler des "bobos"! Ceci dit, je ne suis pas un spécialiste des meeting politiques! Mais honnêtement ce serait risqué pour eux de parler ainsi et ils le savent!
Phorelib a écrit:Mais quand on entend classe sociale, d'après mes souvenirs brumeux de socio, autant que je sache, il est nécessaire que les membres de la classe se sentent appartenir au même milieu social par rapport aux autres.
enfin bref, de toute façon, les classes sociales, j'ai du mal avec ce concept qui je crois était très juste au siècle dernier mais n'est plus suffisant aujourd'hui.
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