Thierry_2 a écrit:LeJoker a écrit:brian sauter a écrit:haha, tu trouves crédible, troll officiel, une prof déguisée en pute dans la cour d'une école ?
Allez, je ne t'en veux pas, mais t'invite à te retourner ton compliment final en te regardant, longuement si besoin - pour que ça imprime, dans la glace, sérieux
"C'est quand même fou ces salopes qui font les putes" en provoquant les hommes avec leurs jupes courtes et des hauts moulants.
Que tu assimiles très spontanément la maîtresse dessinée par Vivès à une "pute" sur le seul argument de ce qu'elle porte dit plus de choses sur ta mentalité que sur celle de Vivès.
C'est aussi l'argumentaire de pas mal de machistes violeurs, soit dit en passant...ou des promoteurs de la burka...
C'est ça qui est intéressant avec ce topic. Plus les anti-Vivès s'épanouissent et s'ouvrent sur leurs convictions profondes, plus la monstruosité profonde de leurs convictions se révèle.
On a eu l'apologie de l'ordre moral, des commissions de censure appliquées aux dessinateurs, la nécessité de "canaliser" la création artistique dans le bon sens, la condamnation de l'art dégénéré, mais sans le brassard à croix gammée parce qu'ici on est entre gens polis, et maintenant on trie les femmes entre putes et non putes en réfléchissant à ce que ces femmes en fiction doivent porter pour être des femmes "normales"...
Les anti Vivès se coagulent en un repoussoir extraordinaire pour servir les pro Vivès. J'espère qu'un journaliste saura passer par là et en tirer des munitions salutaires.
et l'inverse est aussi vrai. Bordel, que je n'ai pas envie d'être associé avec la frange dure des pro-Vivès. Un vrai repoussoir qui m'a aussi montré la monstruosité profonde de leurs convictions à eux.
On touche, d'un côté comme de l'autre, au fanatisme de l'ordre moral, allant de surenchère en surenchère et de provocations en provocations pour discréditer le camp d'en face (les pros étant objectivement pires de ce point de vue). Les demi-vérités, les manipulations, les exagérations et le glissement de la ligne blanche, comme si accepter la moindre remise en cause de l'ordre établi marquait le début de la chute inexorable vers le totalitarisme le plus brutal. Il faudrait peut-être mieux choisir vos combats
Alors moi quand j’ai lu le compte-rendu des deux conférences, j’ai vraiment trouvé que le « deux salles deux ambiances » s’appliquait. La seule instrumentalisation bien dégueulasse, on l’a trouvé dans le « débat » (lol) officiel. Donc quand ils n’ont rien trouvé de mieux de mettre sur le même plan une victime d’inceste (Julie Doucet) et un mec qui trouve drôle de mettre des scènes de sexe avec des enfants.
Bon après c’est clair que si on ne lit pas les explications des personnes qui sont à l’origine de la tribune, et bien évidemment des fantasmes de toute sorte peuvent apparaître du clavier du Joker et de ses amis.
Oui parce qu’il faut comparer ce qui est comparable, les positions du milieu de la bande dessinée. Et là il n’y a vraiment pas photo effectivement.