silverfab a écrit:Electro a écrit:Et pour Momo, ba c'est pas la faute de Moore si on parle de son one-shot double sized depuis plus de 25 ans que de son run entier sur Batou.
Lequel de one-shot?
Ici même.
silverfab a écrit:Electro a écrit:Et pour Momo, ba c'est pas la faute de Moore si on parle de son one-shot double sized depuis plus de 25 ans que de son run entier sur Batou.
Lequel de one-shot?
Electro a écrit:silverfab a écrit:Electro a écrit:Et pour Momo, ba c'est pas la faute de Moore si on parle de son one-shot double sized depuis plus de 25 ans que de son run entier sur Batou.
Lequel de one-shot?
Ici même.
"I asked DC if they had any problem with me crippling Barbara Gordon—who was Batgirl at the time—and if I remember, I spoke to Len Wein, who was our editor on the project, and he said, 'Hold on to the phone, I'm just going to walk down the hall and I'm going to ask Dick Giordano if it's alright,' and there was a brief period where I was put on hold and then, as I remember it, Len got back onto the phone and said, 'Yeah, okay, cripple the bitch.'"
Oncle Hermes a écrit:[:kusanagui:6]
Sinon, l'argument "On parle plus depuis vingt-cinq ans de The Killing Joke qui date d'il y a vingt-cinq ans, qu'on ne parle depuis vingt-cinq ans du run de Morrison qui s'est achevé il y a deux ans", tu m'excuseras de trouver ça un peu léger sur le plan de la rhétorique.
Oncle Hermes a écrit:ce qui lui semble être une "obsession" de Moore pour le viol ("We know Alan Moore isn't a misogynist but fuck, he's obsessed with rape."), et d'autre part, en 2013, le clash Internet qui a suivi un tweet critique sur une conférence de Moore, la question de la surreprésentation du viol dans les titres de Moore (Miracleman, V pour Vendetta, Watchmen, The Killing Joke, Filles perdues, les différents cycles de la Ligue des Gentlemen Extraordinaires, Neonomicon...) a pris une telle ampleur que dans les pays anglo-saxons du moins, elle semble désormais devenue une pierre d'achoppement inévitable ces dernières années dans toute réflexion ou presque sur le barbu de Northampton. Au point que même son hagiographe Pádraig Ó Méalóid n'a pas pu s'empêcher de poser la question dans ce que Moore a présenté, en janvier dernier, comme l'ultime interview de toute sa carrière. Malheureusement, la réponse n'est pas forcément très belle à voir et l'interview en elle-même, qui donne l'impression de plus servir à régler des comptes quinze pages durant qu'à répondre véritablement aux critiques qu'on lui fait, a suscité, de façon générale, plus de consternation qu'autre chose...
Oncle Hermes a écrit:[:kusanagui:6]
Quant à l'interview de 2006, si le texte intégral n'est en effet plus consultable, la citation se retrouve facilement, comme je le disais :"I asked DC if they had any problem with me crippling Barbara Gordon—who was Batgirl at the time—and if I remember, I spoke to Len Wein, who was our editor on the project, and he said, 'Hold on to the phone, I'm just going to walk down the hall and I'm going to ask Dick Giordano if it's alright,' and there was a brief period where I was put on hold and then, as I remember it, Len got back onto the phone and said, 'Yeah, okay, cripple the bitch.'"
Référence : Mike Cotton, "Last Call: Preparing for Retirement, Alan Moore Reflects on His Accomplishments", published online at http://www.wizarduniverse.com (May 11th, 2006).
Tireg a écrit:Effectivement, c'est plutôt non dit.
On peut interpréter ça aussi bien comme "ils m'ont autorisé à me lâcher donc c'est leur faute", ou bien "ils m'ont autorisé à me lâcher donc j'ai pu dire ce que je voulais dire".
Electro a écrit:Magnifique exemple du téléphone arabe 2.0, à deux post d'intervalle, alors imagine quand ça passe entre les réseaux sociaux blog etc etc.
vark a écrit:J'étais totalement passé à coté de cette polémique (celle générale sur la surreprésentation du viol dans les œuvres de Moore), comme je n'avais ni remarqué, ni été gêné, ni ressenti d'accumulation, à la lecture de ces histoires.
vark a écrit:Alors je me suis repenché sur l'interview carrière du livre de Georges Khoury (2006, une bible) où le viol de Sally Jupiter est évoqué (pages 109 et 110), ainsi que les raisons pour lesquelles il ne porte pas Killing Joke dans son coeur (pages 113 à 115). L'interview est d'ailleurs illustrée par 3 des planches N&B utilisée par Urban pour son édition (avec les cartes rouges qui n'apparaissent pas).
Pour le viol de Sally le propos y est très mesuré et n'exprime que son point de vue sur ce qui semblait sonner juste pour les personnages (toutes les victimes de viols ne réagissent pas comme Sally, mais c'était comme ça qu'il voyait la relation Sally-Edward Blake sur la durée de leur existence).
Pour Killing Joke, Moore résume son sentiment par "Batman et le Joker ne ressemblent à personne ayant réellement vécu. Il n'y a donc pas d'information importantes à transmettre concernant la condition humaine" (et la grande noirceur n'était donc pas nécessaire).
GolgoMan a écrit:Dans cette citation, à aucun moment Moore ne reproche à l'éditeur de ne pas l'avoir "freiné". Il demande si il peut se lacher, ce à quoi l'éditeur répond ok.
Je n'ai pas lu l'intégralité des propos, je n'avais pas eu vent de cette "histoire", mais je ne lis rien ici, qui indique que Moore reproche à son éditeur de ne pas le "censurer" (et c'est peut être le cas dans l'entretien complet que tu mentionnes mais qui n'est plus dispo).
Electro a écrit: KJ fait toujours parler, qu'il ai fini son run hier ne change rien, c'est juste un constat.
Electro a écrit:un célèbre scenariste en parlait y a pas si longtemps en lui donnant une fin...bizzare,
Electro a écrit:KJ fait toujours parler, qu'il ai fini son run hier ne change rien, c'est juste un constat.
Electro a écrit:Et à part la réponse assez virulente de Moore en janvier, il l'a jamais calculé Momo, c'est lui qui fait une fixette sur Moore, à même ecrire des essais pour descendre les travaux de Moore.
Ta deja vu des mec comme Ellis ou Ennis perdre leurs temps à faire ça ?
Ne tombe pas dans l'aigreur comme Momo, c'est des embrouilles de gamins millionnaires, et fait toi une raison comme Momo que :
Nous vivons tous à l'ombre d'Alan Moore.
ce qui à continuer à appliquer à toute la carrière de Morrison deux choses qu'il a écrites à la fin des années 80 : les quatre premiers numéros - sur 26 - d'Animal Man, qui sont effectivement un pastiche avoué de Moore (avec même une agression sexuelle, tiens...), et une page d'article (auto-)parodique de 1990 dans un magazine humoristique anglais, où effectivement Momo, de son propre aveu, exagérait ses prises de position un peu punk pour se faire remarquer. Et Moore rumine ça depuis vingt-cinq ans ? Si ce n'est pas une "fixette", je ne sais pas comment ça s'appelle.Alan Moore a écrit:"Grant Morrison has actually self-confessedly made a tactic of not only basing some of his narratives on my style or my work but also trying to make himself more famous by slagging me off at every opportunity."
corbulon a écrit:Parce que bon même quand je lis que Moore serait frustré par-rapport à Morrison, ça me fait sourire.
corbulon a écrit:Les oeuvres de Moore sont plus populaires plus vendeuses, plus appréciés de la critique que celles de Morrison.
corbulon a écrit:Alors il reste quoi ? Le fait que Morrison est chouchouté par DC ? C'est aussi hilarant quand on sait le parcours de vie de Moore comme si bosser pour une multinationale aurait été pour lui un rêve caché.
corbulon a écrit:Et puis l'Oncle Hermès est bien gentil, mais il pourrait aussi dire qu'il n'y a pas que Moore qui trouve que Morrison chipe ses idées, demandez à un certain Michael Moorcock ou alors faites une recherche internet.
corbulon a écrit:Alors après reste la question du viol souvent présente dans l'oeuvre de Moore, mais est-ce vraiment étonnant de la part d'un féministe assumé ? Je ne crois pas non.
logan1973 a écrit:faut pas pousser non plus, Year One et Dark Knight sont largement supérieurs.
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