calculus a écrit:Un entretien avec Cosey dans le téléjournal suisse.
https://www.rts.ch/play/tv/-/video/-?ur ... o:12627046
Je l’y ai trouvé un peu timide et énigmatique - il ne semble pas être féru de l’exercice-, mais toujours aussi attachant.
bone a écrit:Il donne aussi une interview dans le dernier numéro de la revue CanalBD
Cabarezalonzo a écrit:Je viens de lire le 17e opus de Jonathan. Quel moment exquis que cette lecture quasiment hypnotique !
Du grand art, une maîtrise totale.
Je suis admiratif devant le dessin bien sûr, mais aussi devant cette structure narrative habile qui prend une fois de plus le lecteur à contre-pied. Il est impossible de prévoir le contenu de la page suivante et encore moins le dénouement, pas plus que les coups de théâtre. Avec un dessin toujours très efficace et esthétique, qui nimbe le récit d'une poésie qui est la marque de l'auteur (elle résulte de l'alchimie parfaite du dessin et du texte).
Qui eût cru que Cosey nous sortirait un tel album en 2021 ? Il ne s'est pas endormi sur les lauriers de son grand prix d'Angoulême, voilà de quoi rassurer ceux qui le voyaient abandonner les œuvres magistrales pour faire du Mickey.
Et de quoi réhabiliter la qualification péjorative associée au terme invasif "mainstream"... En fait, du faux "mainstream", car en 46 ans, l'auteur n'aura accouché que de 17 titres. Sans tomber dans le piège de la production industrielle.
onehmouninehl a écrit:(Et en plus, il a bon goût en musique, le bougre, il coupe magistralement l'herbe sous les pieds de Silverfab !)
Je t'envie (et moi j'en profiterais pour passer par les intégrales).jolan a écrit:J'ai lu tous ses albums unitaires, mais je n'ai jamais tenté Jonathan.
Je vais pouvoir m'y plonger désormais.
...et se payer des originaux d'Hergé et consorts...Cabarezalonzo a écrit:Je plains les riches qui peuvent tout posséder en quelques clics et coups de téléph. Quels désirs leur reste-t-il, quelles appétences ? A part la perversité de dominer, d'écraser et de faire chier le monde.
Cabarezalonzo a écrit:Ce n'est pas un déclin qu'il faut y voir, mais une démarche artistique. Pour ma part, j'aime beaucoup graphiquement les Jonathan à partir du tome 5 ou plutôt du 6, et un peu moins avant. Mais la série forme un tout et transcende ces préférences, car au-delà des seules virtuosités graphiques, il faut aussi prendre en compte cette narration d'une réelle intelligence.
Et ce que j'écris n'est pas en contradiction totale avec les remarques de Fletcher et Cooltrane. Quand on lit un album, on n'a pas la même attitude contemplative que quand on scrute des planches dans une expo. Le phrasé des récitatifs et des dialogues joue un rôle important. C'est pour cela que j'avais parlé d'immersion hypnotique, pour la lecture de cet opus. Et encore, je l'ai lu sans la musique. Je réessaierai avec la zique, un autre jour. Et même en permutant des airs que Cosey suggère pour d'autres albums, car je suis certain que ça marche.
Mais moi aussi, si je devais acheter une planche de Jon, mes critères ne seraient pas ceux du lecteur et je piocherai dans la période 1985 - 1995.
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