TILLIERTON a écrit:Ah oui, "les agresseurs", c'est sympa de rappeler le dernier album écrit par JMC. Je m'y attelle cette semaine pour le relire. Un doute me vient quand même. J'ai peur de la comparaison avec le dernier "duel sur Mig Alley" en la défaveur de ce dernier.
Afranio a écrit:rokkapokka,
j'ai accédé le link de BDzoom et cela a été la réponse :
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Distribution
Le monde de l’édition laisse aujourd’hui peu de choix, si les éditions Fordis veulent mener à bien et dans de bonnes conditions cette collection, tout en répondant aux vœux des amoureux de l’œuvre de Jean-Michel Charlier. C’est la raison pour laquelle, elles ont opté pour une distribution exclusive par souscription, afin de leur donner toutes les chances de la mener à son terme.
stephane_ a écrit:Deux mots quand même sur ce système d'édition sur souscription en mode de distribution exclusive.
Le métier d'un éditeur, c'est choisir un projet artistique intéressant, investir de l'argent dessus pour en faire un livre qui a de la gueule, et se démener pour vendre son bouquin le plus possible pour rentabiliser son investissement et pourquoi pas, gagner un peu d'argent.
Avec la souscription, il n'y a plus de risque financier. On n'imprime le livre que si les souscripteurs sont suffisamment nombreux.
La fonction de l'éditeur est donc complètement atrophiée à deux reprises :
- Le regard professionnel n'existe plus : on ne jauge plus du potentiel d'une œuvre, on laisse ce soin aux souscripteurs.
- On en défend plus le livre puisqu'il est déja prévendu et sa rentabilité assurée.
La bande dessinée n'a rien à gagner avec ce système d'édition à la petite semaine. C'est comme avec l'édition numérique où on tire les bouquins 30 par 30 au fur et à mesure où ils se vendent. Pouah !
De plus, cette petite vision du métier ne porte en elle aucun germe de développement. Je prends comme exemple le dernier livre sorti chez Sangam : la biographie de Charlier. J'en ai vendu en librairie une vingtaine. Je connais très bien mes clients. Si le livre n'avait été dispo que sur souscription en vente directe, seuls 2 ou 3 d'entre eux auraient franchi le cap.
Pour se vendre, un bon livre n'a besoin que de pouvoir être feuilleté et conseillé en librairie.
Je suis extrêmement déçu de la vision de l'oeuvre de Charlier (et de son potentiel commercial) entretenu par un tel système, je pense très sincèrement qu'elle mérite une plus belle promotion.
stephane_ a écrit:Deux mots quand même sur ce système d'édition sur souscription en mode de distribution exclusive.
Le métier d'un éditeur, c'est choisir un projet artistique intéressant, investir de l'argent dessus pour en faire un livre qui a de la gueule, et se démener pour vendre son bouquin le plus possible pour rentabiliser son investissement et pourquoi pas, gagner un peu d'argent.
Avec la souscription, il n'y a plus de risque financier. On n'imprime le livre que si les souscripteurs sont suffisamment nombreux.
La fonction de l'éditeur est donc complètement atrophiée à deux reprises :
- Le regard professionnel n'existe plus : on ne jauge plus du potentiel d'une œuvre, on laisse ce soin aux souscripteurs.
- On en défend plus le livre puisqu'il est déja prévendu et sa rentabilité assurée.
La bande dessinée n'a rien à gagner avec ce système d'édition à la petite semaine. C'est comme avec l'édition numérique où on tire les bouquins 30 par 30 au fur et à mesure où ils se vendent. Pouah !
De plus, cette petite vision du métier ne porte en elle aucun germe de développement. Je prends comme exemple le dernier livre sorti chez Sangam : la biographie de Charlier. J'en ai vendu en librairie une vingtaine. Je connais très bien mes clients. Si le livre n'avait été dispo que sur souscription en vente directe, seuls 2 ou 3 d'entre eux auraient franchi le cap.
Pour se vendre, un bon livre n'a besoin que de pouvoir être feuilleté et conseillé en librairie.
Je suis extrêmement déçu de la vision de l'oeuvre de Charlier (et de son potentiel commercial) entretenu par un tel système, je pense très sincèrement qu'elle mérite une plus belle promotion.
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