Le "calendrier de l'avent" des Humanos, c'est un peu comme un vrai calendrier de l'avent : au départ, sur le principe, on se dit que c'est super d'avoir une nouvelle BD gratos à lire toutes les 24h, et puis il vient toujours un moment où on se demande si, plutôt que d'avaler la même cochonceté chimique jour après jour, on ne savourerait pas mieux le résultat d'une virée chez Léonidas, où quitte à sortir le chéquier, on trouve quand même des choses autrement meilleures, en particulier les chocolats avec du praliné dedans et la noisette au-dessus, mais je m'égare. Tout ça pour dire que depuis le t.1 de
Crusades évoqué la semaine dernière, seul le t.1 du
Lama blanc m'avait retenu jusqu'à son terme (malgré quelques énervements ponctuels), tandis que
La Meute de l'enfer,
Millénaire et le
Jour des magiciens m'ont fait battre en retraite au bout de quelques planches devant le côté atterrant des scénarios (même si le dernier cité s'annonçait un peu plus original) et, à mon goût au moins, la médiocrité du dessin. Et puis, quand on commençait à perdre espoir, il arrive qu'on tombe sur une petite pépite :
Koma, c'est l'histoire d'une petite fille, nommée Addidas, dans une étrange ville industrielle, qui aide son père veuf à ramoner les cheminées, mais qui est sujette à des crises inexpliquables, de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues, pendant lesquelles elle tombe soudain inconsciente. Et rêve d'étranges créatures, à l'aspect mi-simiesque, mi-démoniaque, qui s'agiteraient dans les sous-sols de la ville. C'est à la fois tendre et intriguant, une petite perle, un peu mystérieuse et très attachante, au milieu des castagnes bourrines en décor simili-historique mal digéré.
Le problème (surtout pour ceux qui envisageraient d'acheter l'album), c'est que ça se lit en 10 minutes.
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