Je viens de lire... [COMIC]

[corbulon]

Message précédent :
Alors avant de lire Harley Quinn : Breaking Glass, j’ai lu Laura Dean keeps breaking up with me, avec la même scénariste Mary Tamaki, mais pas la même artiste, vu que là c’est Rosemary Valero-O’Connell. Alors évidemment c’est moins in your face que le premier cité, mais il y a des points. Là aussi, ce n’est pas un récit hétéronormé. On suit les péripéties de Freddy qui entretient une relation toxique avec Laura Dean, et qui a bien du mal à s’en dépêtrer. Un esprit très my so-called life (avec une Laura Dean bien plus fucking que Jordan Catalano) règne sur cette bande dessinée, avec dans un lycée, environnement souvent anxiogène s’il en est, des teenagers qui ont beaucoup de mal à communiquer entre eux, même quand elles sont dans des relations d’amour ou d’amitié. Après même si on évite l’outrance d’une série comme Euphoria, ces ados vont quand même se retrouver dans des situations pas facile à gérer. Ce qu’il y a de bien avec le graphisme de Rosemary Valero-O’Connell, outre sa fluidité narrative, c’est les rondeurs, c’est cette volonté de ne pas sexualisé les corps. Ce sont des teens arc-en-ciel de toutes tailles pas des gravures de mode obsédées par l’écart entre les cuisses. Et ce qui est vraiment super, c’est qu’on retrouve cette volonté de faire péter les standards esthétiques des magazines porno mais aussi de mode chez une flopée d’artistes, souvent femmes, nées dans les années 80 ou 90.

[euh... si vous le dites]

She Can Fly #1-4 / She Can Fly - The Lost Pilot #1-5[/b] : premier comics du scénariste/créateur de la série TV Halt/Catch Fire. C'est vraiment pas mal, le Berger books le plus abouti à mon sens, le plus Vertigo également. Peut être la naissance d'un nouveau grand scénariste!

Merci d'avoir attiré mon attention sur ce titre qui ne manque en effet pas de qualités (même si je ne suis pas très fan du dessin de Martin Morazzo).

L'exploration des troubles obsessionnels de l'héroïne est passionnant. On comprend bien que Cantwell, qui souffre de troubles similaires, sait de quoi il parle.
Même si ça part dans tous les sens de manière souvent assez jouissive avec une belle brochette de personnages dysfonctionnels (la conseillère psychologique qui pète un cable est bien gratinée), Cantwell parvient à conserver le focus sur son personnage et ses difficultés à interagir avec le monde qui l'entoure.
Il y a des moments vraiment déroutants. Ca peut basculer dans l'ultra-violence sans prévenir ou partir dans des délires hors-piste avec la grand-mère zen.
Et Cantwell pratique une forme de jusqu'au boutisme qui donne de l'âpreté au récit et le rend souvent émouvant (par exemple le sort du mari et des deux enfants de la femme volante est glaçant).

Va falloir que je jette un œil à son nouveau projet chez Berger Books, "Everything" avec INJ Culbard.
J'ai vu aussi qu'il avait repris The Mask. Tu as lu le premier numéro ?

[cicerobuck]

J'ai lu le premier The Mask, et c'est très différent de l'incroyable trilogie d'Arcudi. Mais c'est pas mal. C'est une suite directe pour le coup (donc de Walter), de plus en plus axée sur la politique. C'est assez beau, forcément, et même si j'ai trouvé la lecture un peu trop rapide, la fin m'a convaincu de prolonger l'expérience.
Par contre, autre série que Cantwell vient de démarrer, une mini série chez Marvel sur Doctor Doom, et le moins que l'on puisse dire c'est que ça démarre fort, avec un high concept utlra efficace et terriblement dans l'air du temps, à base de manipulation médiatique et politique. Il y a quelques scènes assez aériennes, mais quand ça démarre, ça ne fait pas semblant!
Everything, c'est assez déstabilisant, pas facile de voir où il veut en venir au bout de 2 numéros, mais je ne le ressent pas comme un défaut.
Pour l'instant, tout laisse à croire qu'il à le potentiel d'un grand.

[cicerobuck]

Ah oui, House/Powers of X, bah c'était vraiment super, vraiment bien fichu, avec deux chapitres vraiment exceptionnels (l'assaut spatial et la vie de Moira). J'ai lu ce qui suit (X-Men #1 et Marauders #1), et on voit bien que ça va plus prendre son temps. X-Men semble une lecture indispensable, alors que Marauders sera bien plus périphérique, avec une équipe autour de Kitty, en marge du projet Krakoa.

Sinon, quelques petits trucs :

Joker, Year of The Villain : un one shot écrit par John Carpenter (!!!). Une histoire classique mais qui cerne bien la personnalité terrifiante du Joker, plutôt une bonne lecture.

Faithless #1-6 : Azzarello s'essaye o l'indé et fait du pur Vertigo, plus que tout ce qu'il a pu faire jusqu'à présent. C'est plus intriguant que vraiment bon, mais ça se lit assez bien et vite (pas trop) pour que ce premier chapitre retienne un peu l'attention.

Batman The Grave #1, premier chapitre d'une série en douze, par Warren Ellis, Brian Hitch, et surtout Kevin Nowlan! C'est magnifique, intriguant, mais comme souvent avec Ellis en mode superhéros, c'est assez décompressé, ce que je n'aime pas du tout. Heureusement, on est loin de ses extrêmes en la matière, et le mystère révélé en fin de numéro est suffisemment bizarre pour que la curiosité soit maintenue.

Once & Future #1-3 Le récit le plus efficace et direct de la carrière de Kieron Gillon, pas étonnant que ce soit un succès. Ça va à toute allure, il se passe pas mal de chose, le dessin fait très bien le taf en mode mainstream ça brasse des concepts intriguant, même si ça pourrait encore se révéler bien creux. Au moins, c'est très divertissant, en mode mainstream, donc.

Unearth #1-3 du body horror par Bunn, avec un dessin pas dégueu même si assez minimaliste. Pas toujours facile à suivre, mais on est dans un prolongement de Lovecraft par voie de Cronenberg assez sympathique. Pas encore convaincu, mais ça monte en puissance.

[euh... si vous le dites]

Ah oui, House/Powers of X, bah c'était vraiment super, vraiment bien fichu, avec deux chapitres vraiment exceptionnels (l'assaut spatial et la vie de Moira). J'ai lu ce qui suit (X-Men #1 et Marauders #1), et on voit bien que ça va plus prendre son temps. X-Men semble une lecture indispensable, alors que Marauders sera bien plus périphérique, avec une équipe autour de Kitty, en marge du projet Krakoa.

Bien aimé aussi HoX/Pox.
Ca faisait des années que je n'avais plus lu de série X mais là, je dois dire que c'est d'assez loin ce que j'ai lu de plus excitant au rayon X depuis le passage de Morrison.

[yannzeman]

HOX/POX, j'ai trouvé ça un peu bavard, mais surtout la mise en place d'un concept étrange, et qui ne passerait pas du tout dans la réalité.

[Révéler] Spoiler:

je m'eplique :
Krakoa devient une sorte d'ile refuge pour tous les mutants, gentils comme méchants.
Les dirigeants sont désignés par un dictateur (prof X), et parmi eux il y a des criminels.

Rien que ces quelques points feraient hurler si on sortait cela du contexte mutants ; en remplaçant par exemple "les mutants" par "les blancs".
Est-ce concevable de proposer à tous les blancs de la planète de venir vivre dans un monde à part, même ceux qui sont actuellement en prison ou recherchés par Interpol ? Outre l'aspect discriminatoire et raciste de la chose, il y a l'aspect moral et juridique.

Bien sur, Sabertooth est jugé par ce curieux tribunal pour ses crimes contre les mutants, et envoyé dans une sorte de purgatoire ; mais c'est comme si Hitler, Staline, Pol Pot et Mao faisaient parti d'un tribunal constitué pour juger un assassin de droit commun.

On a l'impression que nos héros d'autrefois (dont le 1er d'entre eux, le prof X) ont perdu toute conscience, et ne sont plus des "héros", avec tout ce que cela implique en terme de valeurs positives, mais des "personnages", avec tellement de défauts ou de manque de courage qu'ils en perdent, à mes yeux, le qualificatif de "superhéros".

Très étonné aussi par l'absence totale de discussion entre des êtres qui s'aiment, qui ont été séparés par la mort, et qui se retrouvent.

[Révéler] Spoiler:

scot Summers et jean Grey, bien sur ; ou alors j'ai raté un épisode, ce qui est possible, vu que je ne sais pas si j'ai lu tous les numéros de cette mini-série.

Et alors, cette théorie du plan à 3, avec Logan...
Comment dire...

Quelle idée d'avoir conçu ce plan avec des chambres communicantes !
On dirait un plan dessiné par un enfant.
Et ça produit ces théories étranges sur les réso sots scies haut

Ceci dit, même s'il ne se passe pas grand chose, je préfère ça aux kilomètres de bagarres débiles auxquelles on avait droit depuis années sur les titres X-Men.

[mallrat]

Joker, Year of The Villain : un one shot écrit par John Carpenter (!!!). Une histoire classique mais qui cerne bien la personnalité terrifiante du Joker, plutôt une bonne lecture.



Batman The Grave #1, premier chapitre d'une série en douze, par Warren Ellis, Brian Hitch, et surtout Kevin Nowlan! C'est magnifique, intriguant, mais comme souvent avec Ellis en mode superhéros, c'est assez décompressé, ce que je n'aime pas du tout. Heureusement, on est loin de ses extrêmes en la matière, et le mystère révélé en fin de numéro est suffisemment bizarre pour que la curiosité soit maintenue.

Joker: oui. Je ne peux m empecher d etre un peu décu quand même.

BTG: J ai aimé le discours d Alfred et ce serait interessant de faire un elseword sur la façon dont wayne pourrait luuter autrement contre la criminalité avec ses ressources.
Par contre, le coté "je mets à la place" m a un peu saoulé... c est un peu facile.

[cicerobuck]

On est d'accord que le Joker, c'est anecdotique, mais pas mal aussi à cause de l'effet de saturation sur le perso, parce qu'en soit, l'histoire tient la route, un bon petit conte moral, un peu pervers.

Edit : et arrêtes de ire du DC, marvel zombie!

[ulys]

Quelqu'un connait ça ?



Un avis ?
Histoire à suivre ou une histoire par tome ?
...

[cicerobuck]

À éviter à tout prix selon moi, grosse perte de temps, qualité au plus bas.

[euh... si vous le dites]

Quelques #1 lu en ce jour férié :

SFSX (Safe Sex) #1 et 2 de Tina Horn et Michael Dowling

Dans un futur proche dystopique, les Etats-Unis ont succombé à un féminisme puritain extrême.
Le sexe y est régulé et les comportements déviants sont sévèrement punis. De mystérieux programmes de remise dans le droit chemin ont été activés.
Le corps, et le droit d'en disposer comme bon nous semble, est un espace de liberté qui doit être mis au pas.
Les système totalitaires, comme on le sait, s'accommodent très mal avec la joie en général et avec l'exultation du corps sous toutes ses formes en particulier.
C'est l'expérience amère que font dès les premières planches du #1 les adeptes du club privé The Dirty mind, victimes en pleine orgie d'une intrusion armée par les sbires de The Party, l'organisme qui détient le pouvoir.
Quelques années plus tard, on retrouve une des protagonistes du Dirty mind, qui a réussi à fuir et à se faire oublier au prix d'une vie rangée et respectueuse des nouveaux codes de comportement en vigueur, mais son confort se révèlera rapidement fragile et provisoire.
Elle se retrouve à nouveau recherchée et en révolte face au pouvoir en place.
Bon, je ne vais pas tourner autour du pot, ces deux premiers numéros sont une superbe réussite.
A travers ce monde dystopique, c'est à un véritable hymne à l'empowerment sous toutes ses formes que Tina Horn et Michael Dowling nous convient.
Ceci dit, pour les regards prudes, signalons quand même que certaines scènes sont assez crues, mais jamais vulgaires, inutiles ou complaisantes. Elles contribuent au contraire à donner de la force au propos profondément queer des auteurs.
C'est sorti chez Image, et ça démontre, si besoin en était, que Image est toujours capable de sortir ce qui se fait de mieux dans la production mainstream.

Basketful of heads #1 de Joe Hill et Leomacs

Premier numéro d'une mini-série en 7 numéros, premier numéro également de la nouvelle ligne horrifique dirigée par Joe Hill et qui a trouvé une place au sein du Black Label de DC.
Le pitch : sur une petite île au large de l'état du Maine, 4 prisonniers se sont échappés. Un jeune policier stagiaire et sa petite amie vont avoir affaire avec eux.
Enfin, ce dernier point, on n'en a la confirmation qu'à la fin du numéro (c'est pas vraiment un spoiler tant la situation est attendue). Un numéro qui passe son temps à poser les personnages pour les rendre sympathiques et nous amener ensuite à frissonner pour eux.
Alors, c'est bien fait. Le naturel avec lequel Hill les anime fait qu'on les trouve en effet plutôt attachants, surtout la jeune femme.
On pourra cependant regretter que cet épisode manque quand même un peu de nerf, que le récit parait (pour l'instant) très balisé et que certains effets sont un peu grossiers (les cases montrant la hache par exemple).
Sympa mais peut mieux faire.
Le #2 devrait nous permettre de rentrer enfin dans le cœur du sujet.

Le numéro contient également le premier chapitre de la back-up Sea dogs, une histoire de loups-garous pendant la guerre d'indépendance américaine.
4 pages d'introduction qui annoncent une série qui devrait être bien sanglante.
C'est également scénarisé par Joe Hill. Et dessiné par Dan McDaid.

The Sandman universe présents Hellblazer #1 par Simon Spurrier et Marcio Takara

J'attendais le retour de John Constantine, le vrai, pas le clone risible qui l'avait remplacé ces dernières années, avec beaucoup d'impatience mais aussi, il est vrai, beaucoup d'appréhension.
Spurrier allait-il retrouver les fondements trop longtemps oubliés du personnage, allait-il parvenir à ramener le mojo, à retrouver la magie?
Et la réponse est oui, oui, oui et encore oui.
Ce numéro, qui replante John dans le cadre qu'il n'aurait jamais dû quitter, réussit à nous rappeler ce qui a fait la grandeur de la série, à remettre les compteurs à zéro et à nous rendre impatients de découvrir la suite.
Marcio Takara aux pinceaux est impérial.
Ce numéro est parfait.
John's finally back.
Well done, mate.


J'ai aussi lu The last god #1 de Philip Kennedy Johnson chez DC Black Label.
Bon ben, c'est de la dark fantasy qui m'a paru assez générique.
Pas du tout ma came.

[cicerobuck]

Je dois dire que j'ai été agréablement surpris par Basketful of heads : j'avais lu des critiques comme quoi c'était difficile à suivre et nébuleux, mais j'ai au contraire trouvé ça très bien construit, avec des dialogues très réussi, largement au dessus de la moyenne. Alors OK, rien de ben original dans le fond pour l'instant, mais la forme est vraiment chouette, et tu oublie me semble t il un point important : l'artiste est vraiment épatant! Un sorte de croisement entre un Mark Buckingham en forme et Craig P Russell, avec un super sens de la narration. Franchement, je n'en attendait rien, et ce ne fut que du plaisir.

[Tireg]

Basketful of heads #1 de Joe Hill et Leomacs

Premier numéro d'une mini-série en 7 numéros, premier numéro également de la nouvelle ligne horrifique dirigée par Joe Hill et qui a trouvé une place au sein du Black Label de DC.
Le pitch : sur une petite île au large de l'état du Maine, 4 prisonniers se sont échappés. Un jeune policier stagiaire et sa petite amie vont avoir affaire avec eux.
Enfin, ce dernier point, on n'en a la confirmation qu'à la fin du numéro (c'est pas vraiment un spoiler tant la situation est attendue). Un numéro qui passe son temps à poser les personnages pour les rendre sympathiques et nous amener ensuite à frissonner pour eux.
Alors, c'est bien fait. Le naturel avec lequel Hill les anime fait qu'on les trouve en effet plutôt attachants, surtout la jeune femme.
On pourra cependant regretter que cet épisode manque quand même un peu de nerf, que le récit parait (pour l'instant) très balisé et que certains effets sont un peu grossiers (les cases montrant la hache par exemple).
Sympa mais peut mieux faire.
Le #2 devrait nous permettre de rentrer enfin dans le cœur du sujet.

Le numéro contient également le premier chapitre de la back-up Sea dogs, une histoire de loups-garous pendant la guerre d'indépendance américaine.
4 pages d'introduction qui annoncent une série qui devrait être bien sanglante.
C'est également scénarisé par Joe Hill. Et dessiné par Dan McDaid.

Lu aussi en ce weekend de tempête, et je ne savais pas que c'était une mini en 7. Je pensais que c'était une on-going, donc j'étais plutôt content. Là, ça relativise un peu, je trouve ça peu dense au final. J'ai beaucoup aimé cela dit, ça prend le temps comme il faut de présenter les protagonistes, et ils sont bien campés.
Vivement la suite, et ça donne envie aussi de voir le reste du label dans le label.

J'ai aussi lu The last god #1 de Philip Kennedy Johnson chez DC Black Label.
Bon ben, c'est de la dark fantasy qui m'a paru assez générique.
Pas du tout ma came.

Oui effectivement, c'est de la fantasy très classique, ça fait très balisé, mais je n'ai pas lu beaucoup de comics de fantasy (à part Seven to Eternity), donc ça me fait plaisir d'en lire, et Federicci a fait du très bon boulot graphiquement.

J'ai lu aussi dans le même Black Label Joker: Killer Smile de Lemire et Sorrentino, et c'est vraiment pas terrible. On commence un peu à saturer des thérapeutes du Joker, et l'angle pris ici est tout ce qu'il y a de plus classique, voire un peu lourd

[Révéler] Spoiler:

(le psy qui devient fou au simple contact du Joker, un peu comme par magie )

. Sorrentino assure le strict minimum, ce qui est décevant pour lui.

Et pour finir sur ce même BL, j'ai commencé le 2e Harleen, qui confirme assez tout le bien que je pensais du 1er. C'est là encore du déjà vu (l'origine de Harley Quinn), mais les questions soulevées et l'angle d'attaque sont intéressants

[Révéler] Spoiler:

(Harleen n'a ici pas toujours eu des prédispositions à la folie comme on nous le dit trop facilement dans d'autres origines, comme s'il y avait une fatalité à son destin)

.

Bon, il faudrait que je lise d'autres choses que ce Black Label moi...

[ulys]

À éviter à tout prix selon moi, grosse perte de temps, qualité au plus bas.

Tu as lu la série ?

[cicerobuck]

Lu le one shot Hellblazer. Et c'était pas mal, mais trop connecté à l'univers Sandman Presents actuel à mon goût. En fait, il ne s'agit que d'une réintroduction du perso, avec un discours "méta" de son utilisation par DC, depuis la fin du un Vertigo, et même avant. Au final, ça ne raconte quand même pas grand chose, et ça sert surtout de transition/préquelle à une sorte de crossover.

Après, pour le style de l'écriture, ça me donne tout de même envie de lire la future ongoing, qui sera je l'espère plus indépendante.

J'ai aussi lu Killer Smile et Last God. Bon, Killer Smile, c'est avant tout très beau. Pour l'histoire, c'est vraiment tôt pour juger, je pense, tout dépendra des twists et concepts. Pour Last God, je suis un peu team Tireg : c'est hyper classique, mais c'est vraiment chouette à regarder. J'ai trouvé ça plus agréable à lire que les Conan d'Aaron, mais ça ne veut pas dire grand chose. C'est la lecture rapide et facile du week end, pachydermique, mais pas désagréable. Mais Euh à raison, c'est tout à fait dispensable.

@Ulys, malheureusement, oui, quelques numéros pendant une correspondance désoeuvrée.

[ulys]

Merci pour l'info.

J'aurais aimé qu'il en soit autrement.

[cicerobuck]

Pour être tout à fait honnête, graphiquement, j'ai vu pire, largement. Mais ça manque tellement de parti pris que jamais ça n'élève un scénario racoleur et bas du front.

[euh... si vous le dites]

Lu le one shot Hellblazer. Et c'était pas mal, mais trop connecté à l'univers Sandman Presents actuel à mon goût.

Rien lu de cet univers (excepté le one-shot inaugural) donc ça n'a pas joué dans mon appréciation.

En fait, il ne s'agit que d'une réintroduction du perso, avec un discours "méta" de son utilisation par DC, depuis la fin du un Vertigo, et même avant. Au final, ça ne raconte quand même pas grand chose

Complètement, mais j'ai trouvé ça vraiment très bien fait.
Bon, faut dire que retrouver un Hellblazer qui a de la gueule, ça fait vibrer chez moi une corde émotionnelle très sensible.
Hellblazer, c'est la première série que j'ai lue quand j'ai commencé à lire des comics en vo il y a une trentaine d'années. C'était la grande époque Delano et ça m'a marqué définitivement.

Après, pour le style de l'écriture, ça me donne tout de même envie de lire la future ongoing, qui sera je l'espère plus indépendante.

Je pense que le truc avec le Evil Tim Hunter va être surtout développé dans Books of Magic.
D'ailleurs, Constantine sera dans le prochain numéro à paraître de BoM.

Pour Last God, je suis un peu team Tireg : c'est hyper classique, mais c'est vraiment chouette à regarder. J'ai trouvé ça plus agréable à lire que les Conan d'Aaron, mais ça ne veut pas dire grand chose. C'est la lecture rapide et facile du week end, pachydermique, mais pas désagréable. Mais Euh à raison, c'est tout à fait dispensable.

Même graphiquement, c'est pas du tout mon truc.
Je l'ai chopé parce que j'avais un très bon souvenir de Last sons of America de Philip Kennedy Johnson. Mais j'aurais pas dû.
Et j'ai pas lu les Conan d'Aaron.

[cicerobuck]

C'est pas non plus trop ma came, esthétiquement, mais il faut savoir reconnaître un certain talent
Et oui, LSoAmerica, c'était suffisemment chouette pour donner un peu de crédit au scénariste.

Hellblazer, c'est la même pour moi, MA série fétiche, démmarée également avec le run de Delano (l'arc Nightmare Machine, puis vite rattrapé le retard). C'est certainement plus "authentique" que le récent passé, ça on est tous d'accord, mais je me méfie quand même un peu. Hellblazer est une série qui s'est construite sur son passé, sa mythologie : je crains encore que ce numéro ré-introductif soit juste là pour l'évoquer avant de le mettre au placard (Se débarrasser de Chas ainsi, c'était un peu léger selon moi, même si la scène de l'hosto est ce qu'il y a de mieux dans ce numéro - comme quoi). De tte manière, je préfère l'artiste à venir

[euh... si vous le dites]

C'est pas non plus trop ma came, esthétiquement, mais il faut savoir reconnaître un certain talent

Bien évidemment que je suis prêt à lui reconnaître un réel talent.
Ne me confonds pas avec quelqu'un d'autre, s'il te plait.

Hellblazer, c'est la même pour moi, MA série fétiche, démmarée également avec le run de Delano (l'arc Nightmare Machine, puis vite rattrapé le retard).

Pareil. J'ai dû démarrer aux alentours du #20 et puis j'ai chopé le plus vite possible toutes les back-issues.
Je me souviens que c'est un long article dans Scarce qui m'avait donné envie de me lancer.

C'est certainement plus "authentique" que le récent passé, ça on est tous d'accord, mais je me méfie quand même un peu. Hellblazer est une série qui s'est construite sur son passé, sa mythologie : je crains encore que ce numéro ré-introductif soit juste là pour l'évoquer avant de le mettre au placard (Se débarrasser de Chas ainsi, c'était un peu léger selon moi, même si la scène de l'hosto est ce qu'il y a de mieux dans ce numéro - comme quoi). De tte manière, je préfère l'artiste à venir

Wait and see.
Simon Spurrier me semble quand même être un des scénaristes britanniques les plus intéressants à avoir émergé ces dernières années de la production 2000AD.
J'ai raisonnablement confiance en sa capacité à proposer quelque chose d'intéressant.
Et ce numéro ré-introductif n'a pas entamé ce sentiment.

[mallrat]

J ai pas trop vu l idee de ce numero..
En fait cela va trés bien jusqu à l apparition de l autre.. apres.. bof.. suis pas fan de l idee pour Hunter non plus.. il me semble que c est déjà éculé.. comme de faire de Tony stark le traitre quoi.. pareil pour Chas.
Moi cela ne m a pas convaincu.. je lirais la suite mais...