Je viens de lire... [COMIC]

[unrefractaire]

Message précédent :
Quelques réponses et commentaires (je n'utilise pas de smiley mais tout cela, c'est pour rire, ce n'est pas si sérieux, il n'y a pas d'autre enjeu que le plaisir de la joute...) :

Cartoonist ne signifie pas abstrait ou "enfantin", juste que les partis pris esthétiques subjectifs du dessinateur l'emportent sur une volonté de réalisme

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Je n'ai jamais écrit que cartooniste pouvait signifier "enfantin", d'ailleurs les exemples de dessinateurs que j'ai indiqués ne correspondent pas vraiment à une quelconque caractéristique enfantine (Kyle Baker, Frank Miller, Bill Sienkiewicz, je pourrais ajouter Sam Kieth, Kelley Jones)... C'est juste qu'avec une définition aussi large, quasi tout dessinateur est cartooniste...
J'irai jeter un oeil à l'album Bolland Strips qui rassemble ses premières oeuvres.

Mais le contraste peu se faire avec ce qui est raconté, c'est ce qu'on te dit. C'est même encore plus fort selon moi.

Selon moi non: la version grisâtre de Bolland aplatit l'histoire.

Et puis encore une fois, soyons honnête, ce que tu perçois comme acide, voir "punk", c'est essentiellement dû aux limitations de l'époque, dans le fonctionnement hystérique de l'industrie du comics ricain, ça bien plus qu'un réel choix artistique.

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Je ne sais pas comment évaluer le degré d'hystérie du secteur de la bande dessinée US, mais je ne suis pas certain qu'il le soit moins actuellement. Et franchement, cette nouvelle colorisation, c'est davantage un argument de vente qu'une véritable démarche artistique nécessaire, non.
Et je n'ai pas non plus parlé de "punk": acide oui, et surtout je me suis permis de convoquer le maniérisme et le baroque... À moins de penser que Higgins coloriste est totalement ignare, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il a un minimum conçu sa colorisation en référence à cette conception esthétique (ou le fauvisme, ou l'expressionisme, ou que sais-je encore). Cela me décevrait beaucoup qu'il ait posé ses couleurs au petit bonheur la chance (ou dans une crise d'hystérie)...

Et puis Higgins, c'est avant tout un dessinateur, le boulot de coloriste, c'est un gagne pain pour lui, du bonus.

Joli bonus en tous cas...

Après, tu as parfaitement le droit d'aimer, hein, pas de soucis.

Merci. En retour, je tolère parfaitement que tu prennes plaisir à la colorisation dégueulasse de Bolland. Ça tombe bien, les 2 versions existent. Vive le marché libre... (et hystérique)!

mais je crios tout de même que tu projette un peu sur l'intention

Là on est tout à fait d'accord: ça m'arrive assez souvent quand je lis, de projeter sur l'intention... C'est même comme cela que j'arrive à appréhender l'oeuvre, à m'en saisir, puisque l'intention de l'auteur m'est définitivement inconnue...

[euh... si vous le dites]

Et franchement, cette nouvelle colorisation, c'est davantage un argument de vente qu'une véritable démarche artistique nécessaire, non.

Je ne pense pas que ce soit le cas dans le chef de Brian Bolland.
Bolland n'a jamais caché qu'il n'était pas satisfait de la colorisation initiale, qu'elle n'était pas conforme à la vision qu'il avait de l'œuvre.
La nouvelle colorisation lui permet de présenter l'œuvre telle qu'il a toujours voulu qu'elle soit.
De son point de vue, il s'agit indubitablement d'une démarche artistique nécessaire.
Après, que DC en fasse un argument de vente, c'est évident (et c'est leur boulot de le faire).
Mais je ne vais pas me plaindre que, pour une fois, les ambitions artistiques d'un créateur et les impératifs marketing d'une grosse boîte comme DC puissent coïncider.

Ceci dit, libre à toi bien entendu de considérer que cette démarche artistique n'était pas nécessaire.
Mais tu dois alors concéder que tu te trouves en porte-à-faux par rapport à la démarche de l'artiste lui-même. Ce qui n'est pas un problème en soi, évidemment, juste une constatation.

[trimordiah]

Bof vivement la version N&B qu'il n'y ait plus de débat, je ne trouves pas que l'une ou l'autre des versions soit vraiment mieux, j'ai revendu toutes les versions que j'avais pour conserver la version Eaglemoss, et j'ai donné la version originale à un pote indien à ma femme qui aime les comics...

Aprés avoir lu les Stranges en bichromie infâme, ou les pockets Arédits en N&B miniature, je pense que plus rien ne peut me choquer... Du coup, je suis très heureux que tout cela ressorte en intégrales et autres albums cartonnés qui permettent tout de même une lecture plus agréable que celle des éditions originales ou fascicules en France. Il faut bien comprendre que la qualité d'impression des comics us est de base exécrable, coupes à l'arrache (sorties de roto ou d'encarteuse aucune idée mais franchement pas soignées), l'encrage est pourri (encres qui ne sèchent pas correctements, maculages d'une page sur l'autre si vous tenez vos comics trop serrés dans votre bibliothèque, pétouilles multiples, etc...). Je travaille en imprimerie, et je me serais sûremment fait licencié si j'avais sorti ce genre de travaux.... Donc, appréciez les éditions européennes qui sont tout de même d'une qualité nettement supérieure.

Vala, tout ça pour dire simplement que la colorisation de Bolland ou d'un autres n'a pas vraiment d'importance à mes yeux

[cicerobuck]

Tout récemment, je viens de lire en nouveautés :

Peter Cannon #1-4/6 chez Dynamite, en cours de publication. Par Kieron Gillen. un revival des Thunderbolts pensé comme une prolongation thématique et structurelle de Watchmen, Gillen clamant haut et fort son ambition pour cette série.
Le résultat, c'est lisible. Je vois où il veux en venir, mais on atteint des sommets de mégalomanie. Le dernier numéro en date introduit un truc sympa, mais on est loins de la révolution. Le graphisme est passable, Dynamite oblige.

Amazing Spider-Man (2018) #14-15. Je n'ai jamais été fan de Spidey, je suis ambivalent sur Nick Spencer, mais je suis accro à Chris Bachalo, et quand il dessine le Lézard dans Spidey, c'est comme s'il était né pour.Sauf que là, c'est parfois un peu paresseux, et que l'histoire, si Spencer arrive à suffisamment bien mener son récit pour que je puisse prendre en route sans être perdu, bah je m'en balek... Du serial de base avec la galerie de perso. On ressort de vieilles storyline histoire de faire street crèd pour Spencer, mais ça ne va pas bien loin... Après, un Bachalo en forme moyenne (sa femme est morte l'an dernier, et ça se sent depuis), c'est toujours mieux que 90% de ce que Marvel ou DC ont à proposer.

Beyonders #1 un thriller conspirationniste un peu SF, par Paul Jenkins, chez Aftershock. Le graphisme est pas mal, un peu personnel, le scénario facile mais sympa, bien tendu, quelques belles idées visuelles et narratives. Je vais poursuivre avec intérêt.

Faithless #1, la série érotico porno lesbienne de sorcières par Azzarello. C4est assez joli, pas mauvais, mais pas bon non plus, à voir si ça s'emballe.

Meet The Skrulls #3, ça s'améliore, ça devient presque intéressant. Mais ça reste le cul entre deux chaises, le scénariste peinant à décider si ses protagonistes sont des vilains ou des gentils. Au moins, on commence enfin à développer un peu d'empathie à leur égard, c'est déjà ça.

American Carnage #5-6. Ça s'emballe, mais pour le coup c'est l'inverse, ça devient de moins en moins surprenant, voir banal. Heureusement restent les couleurs absolument magnifiques, très originales. Mais Hill a rapidement perdu son postulat de départ, alibi à peine exploité.

Die #3-5, de Gillen et Stephanie Hans. Fin du premier Arc avant break de quelques mois. Ce n'est pas sans défauts, mais c'est selon moi de loin ce que Gillen à fait de plus ambitieux, voir de mieux dans sa carrière. Pareil pour le dessin, ambitieux, parfois franchement beau, mais aussi plein de défauts (peinture digitale au format semi mensuel, forcément c'est pas facile). Les notes fin de numéros sont aussi intéressantes que l'histoire, voir presque plus. Un véritable ovni dans la prod actuelle.
La plupart du temps, ce que je répertorie ici en news, je ne l'achète pas, je le lis online. Mais pour cette série, après avoir testé, je m'y suis mis en vrai.

Invisible Kingdom #1, la nouvelle série SF/Space Op' de G. Willow Wilson et Christian Ward. Pas inintéressant, assez beau, mais encore trop nébuleux pour se faire sa religion (encore une fois pour Wilson, le sujet même de la BD).

Prodigy #5 de Mark Millar, en dessous de tout, presque aussi nul que son Lobo-light. Dire que The Magical Order était classique mais réussi, et pan, il refout tout en l'aire dans la foulée. Même Albuquerque commence à faker le truc...

[toine74]

La chronique du premier tome de Swing est en ligne !

[cicerobuck]

Je viens de lire :

DCeased #1



Improbable mix entre The Ring, Crossed et Marvel Zombies dans le DC universe.
Autant le dire tout de suite, cette série à priori hors continuité est assez fade dans ce premier numéro. La faite à quoi, justement à toutes ces références déjà balisées. Alors le fait que ce soit hors continuité pourrait offrir une conclusion sans retour au status quo, mais à quoi bon, puisque c'est justement hors-continuité?...

Au moins ça se lit vite, et le vrai point positif c'est comme vous avez pu le voir au dessus le dessin. James Harren, apperçu chez Conan version Dark Horse, chez Thor version Aaron, et surtout sur Rumble chez Image, avec Arcudi, bah c'est la claque totale : un de ces artistes passionnant depuis la première seconde, en croissance constante depuis lors, ici atteignant un nouveau pic, du absolu.
Malheureusement, ce n'est que pour 8 pages, le rest du comics étant assumé par Trevor Hairsine, autrefois dessinateur de chez 2000 AD hyper talentueux, mais depuis longtemps perdu, après son passage de l'autre côté de l'Atlantique :



Ce n'est pas honteux, mais il à perdu presque tout ce qui faisant de son trait un objet excitant, et si on le reconnait encore, la courbe est tellement inversée par rapport à Harren que ça en est déprimant.

Bref, Même pas sûr de continuer, même par curiosité. On verra combien de pages Harren dessine par la suite.

[toine74]

La chronique de Bounty est en ligne !



La chronique de Joyride est en ligne !

[lobo]

Brat Pack de Rick Veitch chez Delirium. Dans la série des perspectives critiques sur les superhéros des années 90. Ici c est le sidekick qui est à l'honneur. Completement destroy mais excellent. Il semble que ce soit une version très remaniée de la série initiale en 5 numéros réécrite pour la réédition en hardcover par IDW.

[cicerobuck]

Deux lancements de titres SF high profile cette semaine chez Image.

Space Bandits #1, de Mark Millar et Scalera


Bien plus sympathique que sa récente série du même genre (Sharkey), ce buddy caper féministe s'avère révisible mais fort distrayant pour un premier numéro.
Mais la vraie plus value est bien l'artwork, avec un Matteo Scalero (Black Science) en furie, évoquant Alex Nino croisant le fer avec Tan Ung Huat, se transcendant à chaque page, réussite graphique totale.



Sea of Stars de jason Aaron, Dennis Hopeless et Stephen Green


Comme d'habitude, Aaron propose un cast prolo, avec des problèmes très terre à terre, mais ici dans un contexte de SF. Au final, ce contexte est pour l'instant juste une excuse à une forme d'exotisme, mais ça reste sympathique. Il est ici rejoint au scénar par Dennis Hopeless, qui n'a jusqu'à présent jamais laissé de durable marque dans le monde des comics. Le dessin est cartooney, plus simple que chez Scalero, mais ça fait le boulot, et plutôt bien, la variété des émotions transcrites sur les visages faisant état d'un dessinateur qui sait ce qu'il fait. En un numéro, les enjeux sont posés, mais j'espère qu'ils s'élargiront, car ce n'est pour l'instant qu'une petite tragédie, la quête de réunion d'une famille de cols bleus.

[cicerobuck]

Doom Patrol - Weight Of The Worlds.


N'ayant pas lu la série précédente, je n'ai pas tout compris, mais une chose est sûre, c'est le plus beau comics que j'ai lu depuis longtemps!
Jonathan Harvey est une reusta absolue, un super lettreur, et un coloriste hors-pair. Je m'en vais choper ce qui à précéder de suite, mais c'est un régal absolu pour les yeux, même si l'histoire parait de prime abord un peu nébuleuse.

[cicerobuck]

Lois Lane - Enemy Of the People #1, par Greg Rucka et Mike Perkins


Maxi serie en 12 numéros, Rucka se laissant gaiment aller à ses penchants Social Justice Warrior, et c'est très bien! Comme d'habitude, Perkins oscille entre le très bien et l'approximatif, mais ne nous racontons pas de salade, avec Rucka, c'est presque comme avec Alan Moore depuis un moment : peu importe le dessin, les amateurs de bons comics seront au RDV, d'autant qu'il s'agit d'une série assez unique, du mainstream DC universe, mais limite autonome, malgré 2-3 petites références au récent passé.



Pour l'heure, c'est vraiment chouette, et le format parait adapter pour proposer un super thriller avec des pointes de superhéroisme, mais ça démarre comme un coup de buttoir contre l'administration Trump, et Lois Lane étant une journaliste, quoi de plus adapté!

[Bolt]

Ca m'a l'air bien chouette tout ça!
Comme Space Bandits est du Millar, j'imagine que ça va être court. Cest prévu en combien de numéros ?

[cicerobuck]

4-5 je pense, le format habituel des séries de Millar. Je crois que Black Science se termine bientôt en tout cas, donc Scalero devrait déjà avoir de nouveaux projets à annoncer. San Diego?

[corbulon]

En vrai dans votre entourage si vous avez de jeunes lectrices faites leur lire plutôt la cité sans nom de Faith Erin Hicks, Pile ou Face de Hope Larson et Rebecca Mokh ou encore Le Prince et la Couturière de Jennifer Wang, comme ça elles auront non seulement des héroïnes, mais aussi des autrices comme modèles. Et elles rieront sous cape lorsque le Franck Bondoux de service viendra leur expliquer qu’il y a peu de femmes dans la création de bandes dessinées.

[cicerobuck]

@Artemus Dada : Je partage pleinement ton analyse, et j'apprécie encore plus que tu nous réserve directement tes impressions, sincèrement

[cicerobuck]

Beaucoup de choses...

Space Bandits #2 : toujours aussi beau, bien meilleur que Black Science, et toujours sympa, plus téléphoné que le #1.
Sharkey #4, #5 : Toujours aussi inconsistant, cliché, et peu intéressant, plus qu'un numéro...
Lois Lane #2 : sympa, mais ça prend un peu son temps.
She Can Fly #1-4 / She Can Fly - The Lost Pilot #1-5 : premier comics du scénariste/créateur de la série TV Halt/Catch Fire. C'est vraiment pas mal, le Berger books le plus abouti à mon sens, le plus Vertigo également. Peut être la naissance d'un nouveau grand scénariste!
American Carnage #9 : Fin de la série, assez bof. FInallement, ça reste globalement dispensable.
Once & Future #1 : La nouvelle série de Kieron Gillen, de l'aventure post arthurienne vraiment très distrayante, assez joliement illustrée.
Die #6 : reprise de la série la plus ambitieuse de Gillen, et c'est toujours du même niveau, je reste surpris.
Superman Year One #2 : très différent du #1, mais toujours aussi pénible et inintéressant.
Sea Of Stars #2 : la nouvelle série de Jason Aaron, bien meilleur que le #1, à tout les niveaux, le dessinateur prenant plus ses aises.
Marvel Comics #1000 : c'est plus ambitieux que les Detective et Action #1000, il y a un concept et un fil conducteur, mais ça reste terriblement anecdotique, même si ça met sans doute en place un nouvel élément central du Marvel Universe.
Conan #8 : Retour de Zaffino jr au dessin, mais c'était moins puissant, et l'histoire toujours sympa, mais trs anecdotique.
Faithless #3-5 : pas inintéressant, mais bon, ça reste nébuleux, Azzarelo moins en roue libre que d'hab, mais je crois que c'est la fin du volume, et je ne suis même pas sûr que ce soit une conclusion...
Gunning For Hits #1-6 : je me suis relu d'une traite la série Image avant sa prochaine reprise, et ça reste une des meilleures BD des 12 derniers mois, une vision très forte de l'industrie du disque, une satire un peu à la Kyle Baker, par un authentique insider de l'industrie. Les fans et les haters de Bowie seront aussi concernés.
Batman Curse of the White Knight #1 : très bonne reprise. On constate que Murphy continue de progresser!
Second Coming #2 : Encore plus maîtrisé que le #1, à tout les niveaux, du très bon Vertigo comme à l'époque fin 90ies.
Collapser #1 : une nouvelle série Young Animal, sur un DJ mystique, très pénible et pas beau.
Jimmy Olsen #1 : le retour de Matt Fraction chez une major. bah don't believe the hype : c'était joli, mais bien chiant.
History of the Marvel Universe #1 : ultra ambitieux, ultra pénible.
Marvel Monsters #1 : 2-3 jolies planches, aucun intérêt...

et une thématique obsessionelle :
City Of Others #1-4 (Wrightson/Niles)
Dead She Said #1-3 (Wrightson/Niles)
The Ghoul #1-3 (Wrightson/Niles)
Doc Macabre #1-3 (Wrightson/Niles)
Frankenstein Alive Alive #1-4 (Wrightson/Niles)
Bon bah dans l'ensemble, c'était meilleur que ce que je craignais. On est loin du Wrightson de la grande époque, mais il est concerné par le taf, et Niles s'amuse. Ça reste assez anecdotique (hormis City of Others, véritablement chelou et presque dérangeant), mais sympa, du pulp vaguement connecté pour The Ghoul/Doc Macabre/Dead She Said, et même City of Others. Ça se lisait en tout cas sans déplaisir.

[cicerobuck]

J'ai lu House Of X #1-3/6 & Powers Of X #1-3/6, la première moitié du reboot de Jonathan Hickman.

Honnêtement, je n'en attendait rien, étant donné que le style de hickman peut être assez laborieux, et que sur un tel sujet, ça devrait le mettre dans de tels rails assez rapidement.

Bah c'est exactement ça, une écriture un peu désincarnée, beaucoup de parties "bible", une amorce trop scolaire, mais à partir du troisième épisode (sur les 6 lu et publiés), un des concepts commence à prendre le devant, pour finir par être le centre, et c'est ma fois vraiment très chouette. Moira McTaggart devient le personnage central de l'univers X-Men, et c'est géré de manière très divertissante, à défaut d'être originale.
Hickman trouve une astuce pour traiter le concept de voyage dans le temps de manière relativement originale, et ça promet : beaucoup de concepts sont introduits assez tôt et laborieusement, mais l'illustration dans l'action suis pour l'instant assez rapidement.
Les X-Men ont un plan pour sauver le monde et eux-mêmes en pariculier, et ça promet un ride assez classe, même si j'aimerais une écriture plus incarnée.
Niveau dessin, c'est cohérent, plutôt pas mal, voir très bien. C'est pas flashy, mais c'est pas plus mal.
Le tout donne un peu une impression de Valiant-verse, à la Marvel, et on sent ce côté house style dans l'artwork, assurant le lien entre les séries.

[cicerobuck]

Je viens de lire la graphic novel Harley Quinn - Breaking Glass, avec un peu de méfiance. Bah c'était la claque! VIsuellement plus que splendide, si l'histoire est pour un public jeune, elle n'en demeure pas impeccablement maîtrisée, drôle, touchante, désarmante.

J'ai aussi lu Spawn #300, et c'était, bah je suis désolé de le dire, c'était nul.
Conan #9 était plus barré que les précédent, assez maîtrisé, mais je m'en suis déjà lassé, ça reste très sage.
Lois Lane #3, ça reste intéressant, mais quelle baisse dramatique de qualité au niveau du dessin! Je me méfiais à l'onnonce de Mike Perkins, mais il avait fait illusion pendant deux numéros. Ce n'est plus le cas...
Space bandits #3, Ça reste plaisant, même si ça n'avance pas hyper vite, et que ça reste trèès basique. Au moins, c'est très beau, avec un cartoonist au top de son art.
Sea Of Stars #3, ça reste sur la dynamique du #2, CAD de mieux en mieux, et le dessinateur prend de plus en plus la mesure du projet, une modeste réussite,mais une réussite tout de même.
Superman - Up in the Sky #1-3, de Tom King et Andy Kubert, c'est correct, voir plus que correct. Du superman classique, intemporel, mais à chaque chapitre (deux par numéros) des idées et des concepts un peu originaux, de plus en plus à mesure qu'on avance. Une série qui me convainc un peu plus à chaque numéro, pour du mainstream classique.

[cicerobuck]

House of X #4
Le plus fluide des chapitres pour l'instant, suite directe du cliffhanger de la semaine précédente, un seul lieu, temps et action, un pur blockbuster dantesque, tragique, et... franchement réussi. Une vraie montée en puissance, believe the hype!

[popkil]

La chronique : No War #3 par A. Perroud

[corbulon]

Alors avant de lire Harley Quinn : Breaking Glass, j’ai lu Laura Dean keeps breaking up with me, avec la même scénariste Mary Tamaki, mais pas la même artiste, vu que là c’est Rosemary Valero-O’Connell. Alors évidemment c’est moins in your face que le premier cité, mais il y a des points. Là aussi, ce n’est pas un récit hétéronormé. On suit les péripéties de Freddy qui entretient une relation toxique avec Laura Dean, et qui a bien du mal à s’en dépêtrer. Un esprit très my so-called life (avec une Laura Dean bien plus fucking que Jordan Catalano) règne sur cette bande dessinée, avec dans un lycée, environnement souvent anxiogène s’il en est, des teenagers qui ont beaucoup de mal à communiquer entre eux, même quand elles sont dans des relations d’amour ou d’amitié. Après même si on évite l’outrance d’une série comme Euphoria, ces ados vont quand même se retrouver dans des situations pas facile à gérer. Ce qu’il y a de bien avec le graphisme de Rosemary Valero-O’Connell, outre sa fluidité narrative, c’est les rondeurs, c’est cette volonté de ne pas sexualisé les corps. Ce sont des teens arc-en-ciel de toutes tailles pas des gravures de mode obsédées par l’écart entre les cuisses. Et ce qui est vraiment super, c’est qu’on retrouve cette volonté de faire péter les standards esthétiques des magazines porno mais aussi de mode chez une flopée d’artistes, souvent femmes, nées dans les années 80 ou 90.