Oncle Hermes a écrit:Rarement bandant, c'est sûr, vu que ça tourne tout de même autour d'histoires de viols.
Ce n'est pas forcément un titre que je porte au pinacle, en particulier à cause de l'histoire des "traumas" que tu mentionnes. C'est clairement le sujet du bouquin, du coup expédier ça en disant que c'est "ridicule et artificiel" me semble un peu discutable. En revanche je suis plus gêné par le fait que dans l'histoire toutes les victimes d'abus sexuels deviennent des criminel(le)s (bonjour le message !! ), ce qui laisse tout de même un arrière-goût bizarre. À ce titre, Kevin Smith aurait beaucoup gagné à s'abstenir des trois dernières planches, et à conclure sur la dernière réplique de Felicia au lieu de s'embourber dans cet "épilogue" douteux...
Malgré ça (même si c'est un gros "ça"), personnellement c'est un titre auquel je trouve tout de même pas mal d'intérêt et de qualités. La relation Peter / Felicia en particulier. Et même s'il ne fait pas dans le détail et n'est pas d'une originalité renversante, le dessin de Terry Dodson me semble très bien tenir la route.
pabelbaba a écrit:C'est d'ailleurs super léger pendant les 4/5èmes du bouquin et même bien trop. Du coup, quand on arrive à la longue explication quant au trauma, la rupture est violente et super mal amenée.
pabelbaba a écrit:Ensuite, je ne crois pas qu'il y ait de "message", c'est juste qu'il est de bon ton maintenant de justifier qu'on est un super héros ou un vilain systématiquement par un trauma. Là c'est le viol... Ca ne fait pas un message pour autant, c'est simplement une justification comme une autre de leur statut actuel.
pabelbaba a écrit:L'épilogue ne m'a pas gêné, il est dans la lignée du reste. Notamment de la relation entre les deux frangins qui n'est pas crédible pour un sous. Vus les pouvoirs du "faible", il avait mille fois l'occasion de se faire la malle et de laisser l'autre se débrouiller.
unrefractaire a écrit:PS : le nom du cabinet des avocats associés où Jennifer a été embauchée : Goodman, Lieber, Kurtzberg & Holliway : Lieber, c’est « the man », Stan Lee; Kurtzberg, c’est le véritable patronyme du « King », Jack Kirby ; Holliway c’est le patron de Jen ; et Goodman ?
Freebird a écrit:J'ai découvert l'univers de Batman avec Arkham Asylum de Grant Morrison et Dave McKean, et j'ai adoré. Très logiquement, je me tourne vers cette belle série "Grant Morrison présente". Les récits et le graphisme sont beaucoup plus conventionnels que dans Arkham Asylum, mais j'adhère complètement. Batman a un fils, Batman a un double (on se croirait chez Martine ), ou Morrison qui reprend des vieux fils qui avaient été laissés dénoués (La Ligue des Héros), peu importe. Le dynamisme du graphisme, cette recherche pour trouver le cadrage improbable, Batman et ses doutes, Batman et ses scrupules ou ses faiblesses, le sordide de certains, l'angélisme trouble d'autres, tout concourt à faire de ces récits de grands moments de bd.
Juste, au passage, merci énormément, onehmouninehl, pour la découverte de Cerebus
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