Intégrales Valhardi

[Diddu]

Message précédent :
Merci pour la réponse, je trouvais ça curieux car cet aspect là du récit est finalement assez peu développé (et c'est dommage d'ailleurs)

[Diddu]

Je continue de rattraper ma grosse lacune en découvrant Valhardi, et je dois dire que je me suis véritablement, vraiment, régalé à la lecture de Rendez-vous sur le Yukon. Jijé y est au sommet de son art : les décors, le cadre sont sublimes, on y est vraiment, et on a envie d'y rester. L'intrigue s'enchaine sans temps mort, c'est passionnant à suivre, chaque personnage joue parfaitement sa partition, chacun d'entre eux sonne juste. On y retrouve aussi de belles voitures américaines, de beaux hors-bords, une magnifique villa comme les composaient à peu près à la même époque le regretté Will. Vraiment, un album coup de cœur !

Merci pour ce moment de pur bonheur de BD !

[Diddu]

Je comprends la déception des lecteurs concernant le retour de Valhardi (je n'ai pas compris le titre de l'album d'ailleurs).
En fait, il ne se passe rien dans ce récit, c'est scénaristiquement très faible.
Ça a dû être un calvaire à lire en prépublication à l'époque.
Même graphiquement, si ça tient encore très bien la route, j'ai trouvé l'album en deçà des précédents. Il manque un petit quelque chose pour nous emporter, ça manque d'ambiance, contrairement à l'album précédent qui était un modèle du genre.

[Diddu]

J'ai découvert et lu les 3 albums de la période yéyé, et je confirme la déception qui fut celle des lecteurs de l'époque.
Je me demande comment Jijé et Valhardi se sont laissés entrainés dans cette voie que ne leur correspond pas du tout.
C'est une rupture assez nette avec le passé de ce héros. Même graphiquement, il y a une baisse de régime assez nette. Cela se ressent beaucoup sur le travail d'ambiance sur lequel excellait tant Jijé. Il n'y a qu'à voir comment il nous entraine au Canada avec Rendez-vous sur le Yukon.

Pourtant, le milieu du courses automobiles est lui aussi propice instiller des ambiances fortes, mais je n'ai rien vécu de tout cela. Je n'étais pas immergé dans l'action comme j'ai pu l'être sur d'autres albums antérieurs de cette série.
Et puis côté, intrigue, c'est mince. Beaucoup de cases et de planches d'action, des scènes qui se veulent spectaculaires, qui l'étaient peut-être à l'époque d'ailleurs ? mais qui ne le sont pas ou plus de nos jours.

Des albums qui se laissent lire, mais qui ne sonnent pas Valhardi. Dommage que la série par Jijé se soit terminée ainsi, c'est un peu triste.

[zourbi le grec]

C'est la mode de l'époque tout simplement. Je trouve que cela a terriblement vieilli et je n'aime pas non plus cette période de Valhardi

[yannzeman]

C'est la mode de l'époque tout simplement. Je trouve que cela a terriblement vieilli et je n'aime pas non plus cette période de Valhardi

La pire, c'est quand même la période Follet.
A côté, moi j'ai bien aimé la période yéyé de Jijé.

[Diddu]

Ouh là, tu ne me donnes pas confiance, c'est la dernière partie qu'il me reste à aborder avec l'intégrale 6.

[horto]

graphiquement, c'est très bon, ça reste du Follet: en termes d'histoire, c'est léger, c'est clair bien que l'épisode "Un gosse à abattre" se laisse encore lire, par contre.

[Diddu]

Quelle triste conclusion à cette grande série que fut Valhardi. Le dernier album, un gosse à abattre, est une chasse-poursuite de bout en bout, sans l'ombre de l'ébauche d'un scénario. C'est assez incompréhensible !
Comment a-t-il été possible de produire un tel album, bien dessiné au demeurant et dynamique dans sa mise en scène, mais si peu élaboré dans son histoire ?
On dirait une scène de 2 planches d'un plus grand récit, qui aurait été étirée.
J'ai du mal à comprendre qu'on n'ait pas demandé à Stoquart d'étayé son récit.
Personnellement, je suis resté sur ma faim.

Il n'en reste pas moins une très belle intégrale, que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire et à découvrir, puisque je n'avais jamais lu un Valhardi auparavant. Je précise que j'ai débuté à la 3ème intégrale, car les deux premières me semblent tout de même datées.

[Cabarezalonzo]

Le tome 2, tu ne perds pas grand chose, avec des scénarios pas folichons et un dessin sur lequel on n'a pas envie de s'attarder. Il comblera surtout ceux qui veulent la collection complète et/ou s'intéressent de manière élargie à l'histoire du journal Spirou.
En revanche, le tome 1, d'après ce que je connais de tes goûts, devrait te séduire par certains aspects et te permettre de réaliser l'évolution de ce personnage.
C'est à l'époque où les récits que contient le tome 1 passaient dans Spirou que le personnage de Valhardi fut le plus populaire, au point de dépasser le groom facétieux en cote d'amour. Il y eut un club, également, des amis de Valhardi. Et puis, la couverture est de toute beauté, contrairement à celle du deuxième volume de l'intégrale, avec son personnage de bossu au cou désaxé.

[Diddu]

Merci du conseil, je me pencherai alors peut-être sur le 1er volume !

[Vautour2b]

Comme Cabarezalonzo ..... Je te conseil tout particulièrement l'enquête sur le meurtre au bord du lac + celle sur les cargos disparus, deux histoires auquel je trouve un charme fou .... et puis, niveau personnage féminin, Suzanne Dax [Les cargos disparus] a autrement plus d’intérêt que la copine de Gégène

[bone]

Quelle triste conclusion à cette grande série que fut Valhardi. Le dernier album, un gosse à abattre, est une chasse-poursuite de bout en bout, sans l'ombre de l'ébauche d'un scénario. C'est assez incompréhensible !
Comment a-t-il été possible de produire un tel album, bien dessiné au demeurant et dynamique dans sa mise en scène, mais si peu élaboré dans son histoire ?
On dirait une scène de 2 planches d'un plus grand récit, qui aurait été étirée.
J'ai du mal à comprendre qu'on n'ait pas demandé à Stoquart d'étayé son récit.
Personnellement, je suis resté sur ma faim.

Merci de rejoindre mon avis
(Voir en haut de cette page)

[Le Rescator]

Comme Cabarezalonzo ..... Je te conseil tout particulièrement l'enquête sur le meurtre au bord du lac + celle sur les cargos disparus, deux histoires auquel je trouve un charme fou .... et puis, niveau personnage féminin, Suzanne Dax [Les cargos disparus] a autrement plus d’intérêt que la copine de Gégène

... je ne savais pas que Micheline avait une soeur ?

[carbonnieux]

Dans son tome 1 de l'intégrale, il est dit que les éditions Dupuis avaient édité le premier tirage de Don Bosco en janvier 1943.

Or la censure allemande a débuté le 15 janvier 1943 l'obligation de faire état d'un n° d'autorisation sur/dans le livre.

Ma question est donc de savoir sur quelle certitude repose cette date de janvier 43 pour le premier Don Bosco.
En effet, personne à ce jour n'a répertorié toutes les éditions de cet album paru dès 43 et qui sauva les éditions Dupuis de la banqueroute puisqu'elles ne pouvaient plus imprimer le journal Spirou !

De cette analyse pourrait enfin découler l'identification de la possible édition originale de cet album.
A savoir avec un n° d'autorisation si postérieur au 15/01; ce qui, à mon sens, est le cas dès lors que l'histoire se termina avec le dernier n° du journal de décembre 42...
Ce qui rend quasi impossible d'imprimer un tel album en à peine deux semaines sans devoir y apposer le fameux n° en question.

FD dit que cette édition fut au nombre de trois.
A mon sens il y en a eu bien plus, même si on sait que le tirage de guerre fut de plus de 100.000 exemplaires au total pour tous les retirages.

[Jopo de Pojo]

Pour avoir travaillé sur le sujet récemment, on sait aujourd'hui (de manière certaine) que la première édition n'est pas parue en janvier 1943, mais un peu plus tard (fin février ? Mars ? Avril ?)

Il existe en effet plusieurs éditions parues en 1943 et 1944. Les mentions d'éditeur varient (contenu et emplacement), la couleur des dos toilés aussi (brun, vert...), parfois les en-tête figurant en haut des pages aussi et dans certains exemplaires les pages sont imprimées en léger sépia.

[carbonnieux]

Pour avoir travaillé sur le sujet récemment, on sait aujourd'hui (de manière certaine) que la première édition n'est pas parue en janvier 1943, mais un peu plus tard (fin février ? Mars ? Avril ?)

Il existe en effet plusieurs éditions parues en 1943 et 1944. Les mentions d'éditeur varient (contenu et emplacement), la couleur des dos toilés aussi (brun, vert...), parfois les en-tête figurant en haut des pages aussi et dans certains exemplaires les pages sont imprimées en léger sépia.

enfin un connaisseur pour ce débat !!

Le BDM a volontairement laissé de côté l'identification de tous les albums Dupuis d'avant 1950. Dommage.

Or pour les albums de 43, c'est assez évident avec le n° d'autorisation 3120 de Don Bosco , et 3119 pour les trois recueils 11/12/13.
Je n'ai jamais vu un autre n° que le 3120 pour DB.

Le Don Bosco en eo devrait être celui qui ne propose PAS les mentions en haut de pages de couleur rouges, puisque celles-ci se retrouvent dans les albums postérieurs à l'obligation des dits n° d'autorisation.

Reste la question des dos de couleurs différentes, mais c'est moins important.

[Cyril91]

La lecture de cette intégrale ne m'a pas vraiment enthousiasmé. Sa principale qualité est son excellent dossier, riche en informations sur l'époque, les conditions de travail et de reprise de la série ou sur les 3 auteurs. Il est d'une qualité et d'une densité remarquables.

Mais j'ai quand même principalement acheté l'album pour les BDs. Et là, le bas blesse davantage : sur la forme d'abord, même si je comprends qu'il ne puisse pas y avoir de miracles compte tenu de l'état du matériau de base. Mais c'est assez pénible de lire parfois des bulles avec des caractères à moitié effacé ou des couleurs qui donnent l'impression d'être délavées.

Les histoires elles-mêmes sont assez inégales : sur le rail, par exemple, souffre de trop d'invraisemblances, avec notamment Valhardi qui enquête sur des accidents de train et ne trouve rien de mieux, pour résoudre le mystère, que de s'attacher à l'avant d'un train. Valhardi détective n'avait pas de scénario prévu et ça se voit : l'histoire saute du coq à l'âne, passant de quelques gags potaches rigolos autour de Jacquot (et d'une jolie fille qu'il rencontre) à une escroquerie à une loterie puis à une bande criminelle organisée et est beaucoup trop longue (près de 90 pages). Le roc du diable a une ambiance intéressante, avec Valhardi qui se retrouve prisonnier dans un régime totalitaire, mais souffre ensuite de privilégier des péripéties trop faciles au lieu de prendre le temps de développer son contexte : Franquin fera beaucoup mieux, quelques années plus tard, avec Le dictateur et le champignon.

Jean Valhardi et les Rubens (et sa suite dans une moindre mesure) est peut-être la meilleure histoire de l'intégrale, avec une enquête suivie tout au long de l'album ce qui, malgré quelques facilités scénaristiques, lui donne une certaine cohérence. Malgré tout, l'impression laissée par cet album ne me donne pas envie de lire la suite, d'autant plus que je n'accroche pas vraiment au style de dessin de Paape.

[EYE OF DOOM]

C’est le moins bon de la serie, si je ne m’abuse….
Je ne l’ai pas lu.

[rayman2]

J'ai les 13 premiers albums de la série dite "récente" , est-ce que les deux premiers tomes de cette intégrale valent le coût pour compléter ma collection ?

[Cyril91]

Le premier (par Jijé), oui, si je me souviens bien. Le deuxième, bah, tu as mon avis juste au dessus.