Erik Arnoux a écrit:"Inexcusable ?" Boah, sans me relire je ne crois pas avoir utilisé le mot, mais en fait bien sûr que pour un auteur professionnel, ça l'est !
"Oui, très bien. C'était dans les bureaux de Pilote. Je cherchais du travail, et ... je lui ai montré mes dessins et je lui ai dit que j'avais travaillé avec Joseph [Gillain]. Il a été très gentil et très cordial. Il a commencé à me raconter des histoires rigolotes sur sa propre expérience dans le Sud-Ouest des Etats-Unis, ses rencontres avec les Navajos, etc. Et tout de suite, on a pris la décision de faire une série... Je crois que c'est moi qui ai trouvé le nom Blueberry... Il me semble bien. Quand Charlier et moi avons commencé, il m'a envoyé les cinq-six premières pages de Fort Navajo. Et puis il a attendu avant d'écrire la suite. Il a attendu pour voir ce que j'allais faire, pour voir le résultat et s'inspirer du style de dessin pour écrire la suite du scénario [...]"
marsunelle a écrit:Je ne trouve pas ça très sympa de ne pas me croire
Ma professeure de latin, qui n’écoute jamais la radio dans sa voiture, pour la simple raison qu’elle ne voyage qu’en métro (quand celui-ci roule), m’a rappelé l’autre jour l’origine du nom de ce jeune garçon qui se prenait pour Belmondo dans une histoire inventée par son voisin de palier Michel-Philippe Charlier.
Vous savez certainement tous que Charlier en écossais se traduit par « Leitch » qui ne veut strictement rien dire, comme me l’a toujours dit cet enseignant celtique dont je connais très bien le neveu. Par contre, il est évident que ce personnage brun et sombre qui incarne le héros de cette série ouesternne « Faure n’a va Jo », voit l’origine de son nom tirée du vieux gaélique « donn » (brun) et « dubh » (sombre), ce qui a donné Donndubhan
Or, lorsque Michel-Philippe a fait son quatrième tour du monde en Europe en 1964, il a rencontré ce jeune artiste du même patronyme que le sien et il a eu comme une révélation (après avoir mangé son cinquième morceau de blueberry-pie) : son héros va s’appeler « Donovan » alors qu’un surhomme ensoleillé qui jouait de la vielle à roue tentait d’attraper le vent (je tiens cette info de mon maître Barabajagal, qui m’a enseigné les chakras du neuvième art).
Tout cela s’est produit, selon ce pédagogue sudiste, alors que le jeûne (parce qu’il ne se nourrissait que de champignons) Giraud prétendait avoir une illumination en lisant soi-disant une revue géographique dans son blain-mousse alors qu’il avait oublié d’éteindre les sphares de sa Chevrolet
JYB a écrit:Il n'empêche que, grâce à la remarque de cette prof d'anglais, on a bien fini (Brian Addav a bien fini) par trouver une interview radio où Sfar a "séché" à la question de savoir quelle est l'origine du nom "Blueberry".
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