JYB a écrit:Je reviens sur le fil après deux ou trois jours de "vacances".
Mais j'en ai profité pour aller voir aussi, tout à l'heure, le topic de l'album de Sfar et Blain, bien que j'aie dit plus haut que je n'y vais plus depuis plus d'un mois car ce qui s'y dit ne m'intéresse pas, vu que la discussion tourne autour d'un album qui pour moi n'est pas du tout un Blueberry et n'a rien à voir avec la série de Charlier et Giraud. Or, deux grandes surprises pour moi :
- un sondage donne les pourcentages d'appréciations des lecteurs, et une appréciation dit en toutes lettres : "Une honte". C'est justement ce que je disais de l'album il y a un mois et une semaine déjà, à peine sorti le volume en N&B. En plus, 16% de lecteurs pensent la même chose. Comme quoi... Que 16% de lecteurs voient clair dans cette opération, ça me rassure un peu de ne pas être tout seul.
- a été évoquée, sur cet autre topic, la fameuse question posée à Sfar, sur la station radio France-Inter, au sujet de l'origine du nom Blueberry. Plus d'un membre du forum s'est étonné que Sfar ne sache pas répondre. Or, quand moi, je le dis ici, on me renvoie dans les cordes avec les arguments que j'ai mal entendu, mal compris, je me base sur des "on dit", etc. Toujours est-il que je constate que je ne suis pas le seul à m'étonner que Sfar, scénariste de Blueberry (paraît-il), ne sache pas répondre à une question basique sur la série Blueberry.
Au fait, dans l'intervalle, la prof d'anglais dont je parlais la semaine dernière et qui avait entendu l'interview de Sfar sur France Culture a écouté le lien vers le podcast. Elle confirme que c'est bien cette interview qu'elle a entendue, mais remarque que le podcast ne fait que 26 minutes, alors que l'émission du 13 décembre (c'était le 13, je pensais que c'était le 20) était bien plus longue. Donc, ma supposition est la bonne : l'interview a été élaguée et la question et la réponse de Sfar supprimées. Affaire réglée.
A noter que dans la revue
Casemate de décembre dernier, Sfar, interrogé, répondait à une question du journaliste (c'est la toute première question de l'interview) : "
En quelle année sommes-nous ?" (càd : en quelle année se déroule l'album Amertume Apache). Réponse de Sfar (première réponse, première ligne) : "
Je ne vais pas me hasarder à le préciser". Moi, je peux le préciser : second semestre 1868 ou premier semestre 1869. Ça ne peut pas être avant, ça ne peut pas être après... C'est important de le savoir pour un scénariste qui écrit une histoire de Blueberry, et pour le savoir, il suffit de lire les albums existants écrits par Charlier.
Venons-en maintenant à quelques réflexions trouvées sur le présent topic.
stephane_ a écrit:JYB a écrit:Oui, un éditeur a en vue, prioritairement, de gagner le plus d'argent possible avec les albums qu'il vend. C'est comme ça depuis Gutenberg ou presque.
Entre cette version et :
JYB a écrit:Ah ben, tu mets "Blueberry", "Sfar" et "Blain" sur une couverture, ça se vendra toujours beaucoup... (c'est d'ailleurs l'unique but de la manoeuvre).
il y a un monde.
j'adore cette manière hypocrite de reformuler en changeant le sens.
Je réagis sur "unique but", et ça devient "prioritairement" ... C'est génial !
Non non, je maintiens, il y a bien une nuance.
tzynn a écrit:Et vu que tu nous as déjà renvoyé pour te justifier du mauvais choix de Blain vers un forum où 3 pelés qui ne comprennent rien à la bande dessinée moderne sont contre tout ce qui est récent, je dois avouer que je crains que ton avis soit quelque peu... daté et dans l'imitation simple de ce qui ne peut être imité...
BD moderne ? Pas moderne ? Si pas moderne, donc forcément datée, donc mauvaise ou chiante ou pas intéressante ? Franquin, Hergé je crois, et moi, nous disons une chose qui restera éternelle : "
Une bonne BD répond à trois critères, qui sont : 1) une bonne histoire, 2) une bonne histoire et 3) une bonne histoire".
Pomponazzo a écrit:En tout cas, si vous permettez, ces charmants innuendos et cette belle condescendance entre auteurs font plaisir à lire
Renseigne-toi aux bonnes sources pour savoir ce que d'autres auteurs pensent de l'affaire, et on en reparlera.