Alexander a écrit:Y a même un visuel des 8 agents dans les boni du comix 6 (eh oui j'hésite pas à placer le pluriel de bonus moi monsieur, ça vous en bouche un coin hein, et vive les bobos !)
J'ai bien essayé de me mettre à la page, et de dire boni lorsqu'il s'agit d'un pluriel, comme tu vois :
Alonzo Cabarez a écrit:Et il faut que je me fasse un peu violence pour améliorer mon vocabulaire :
- un bonus, des boni
- un bonus, des boni
- un bonus, des boni
...faudra encore un peu de temps pour que ça devienne un automatisme.
Mais y a rien à faire, ça vient pas.
J'en ai eu des gamberges, dans le paddock. Je me disais : les éditeurs de disques, CD, DVD, bouquins, parlent toujours de bonus, même pour plusieurs suppléments en prime.
Dans les assurances, on parle de bonus, au singulier comme au pluriel.
Et les juristes du palais comme ceux de l'ordre amiable parlent du boni au singulier. Lorsqu'ils emploient ce terme au pluriel, ils ajoutent un s à la fin (des bonis).
Des centaines de professeurs agrégés de droit (et parfois de lettres) utilisent donc ces termes de cette manière, dans de doctes ouvrages exempts de coquilles, et où toutes les formes du mode subjonctif sont employées couramment. Parmi ces juristes, ceux des XIIIe et XIXe siècle, de grands avocats et avoués qui enseignaient dans les facultés de droit et ont usé pas mal de plumes et d'encre à rédiger le Code civil sous Napoléon (un bel illettré, en revanche, le Bonaparte !). Seraient-ils dans l'erreur depuis si longtemps ? Des gens qui maîtrisaient la langue française et le latin et dont le droit romain et la philosophie du droit étaient les socles fondateurs sur lesquels se sont fixées durablement leurs connaissances. Des érudits, quoi...
Dans le doute, je crois que je vais continuer à écrire des bonus, un boni et des bonis.