Solos, sur amazon Prime par David Weil, une anthologie en 7 épisodes assez courts (de 20 à 30 minutes) qui explorent ce que c'est d'être humain. En tout cas, c'est le concept tel qu'il est vendu. Dans les faits, 7 récits qui tourneznt quasi exclusivement autour d'un "seul en scène" mettant un personnage face à ses fêlures.
Les acteurs sont bons, mais l'écriture est inégale et voir des acteurs, même bon, qui causent 30 minutes (parfois dialoguant avec une IA ou un robot), avec une dramaturgie souvent réduite à sa plus simple expression, c'est vite... chiant. Le premier épisode est prometteur, mettant en scène une pghysicienne qui tente de communiquer avec le futur et se retrouve confrontée à ce qu'elle ne pouvait imaginer. Le second épisode fait dialoguer un homme avec un autre lui-même avec une certaine émotion. Puis nous avons droit à Helen Mirren en tenue spatiale qui blablate pendant 30 interminables minutes. Et c'est juste trop. Ensuite, il est évident que ces histoires, à priori indépendantes, vont se rejoindre à la fin. Oui... et non. Le lien reste ténu et l'ensemble est beaucoup trop long.
Pour que l'ensemble fonctionne, il aurait fallu un format encore plus court, très similaire aux épidoes de Noël et du Black Museum de Black Mirror. parce que la référence est évidente, et qu'elle n'est pas à l'avantage de
Solos
pas sûr où le mettre, c'est un court-métrage qui se trouve sur Netflix, et primé aux oscars. le concept est intéressant, reprenant le principe d'un jour sans fin. Un noir veut rentrer chez lui, rencontre un policier qui l'abat. Et le scénario se répète jour après jour, malgré toutes ses tentatives pour échapper à la mort.
Le film est clairement politique. C'est d'ailleurs amusant de voir les avis sur IMDB qui dézinguent le film uniquement pour son message politique. En effet, il joue de la fable pour illustrer l'implacable réalité des chiffres. Il ne cherche pas à apporter une réponse, mais il est plutôt bien fait, agréable à voir. Et le rôle du cinéma est aussi de poser de questions, de bousculer et si le film est partisan, il n'avance pas caché. Le propos est clair dès les premières minutes.

et toujours sur Netflix, David Lynch qui interroge un singe à propos de Toototabon. C'est du Lynch enformat court, bien barré.