Olaf Le Bou a écrit:pour situer un peu l'ampleur du problème, une stat édifiante :
Une saine et libre concurrence, qu'ils disaient
Philemon a écrit:Olaf Le Bou a écrit:pour situer un peu l'ampleur du problème, une stat édifiante :
Une saine et libre concurrence, qu'ils disaient
Rien de bien nouveau ici-bas, c'est du classique, on tape toujours sur ceux qui ferment leur gueule...
Mais j'ai toujours un peu de mal avec ces études. On y voit bien le manque à gagner mais jamais ce que l'on y gagne.
Que gagne-t-on à avoir des grands groupes en France ? Où passe l'argent en contrepartie d'impôts allégés ? le CIR est une forme de baisse d'impôts, ça doit bien servir à qqchse ? Est-ce que cette fiscalité permet d'attirer des sociétés étrangères (et donc de l'emploi) ? l'Etat est actionnaire de pas mal de grosses boites, il en tire donc un intérêt, non ?
Bon, peut-être que je me fais des noeuds au neurone pour rien, en fait on se fait juste enfiler ...
Olaf Le Bou a écrit:Philemon a écrit:Olaf Le Bou a écrit:pour situer un peu l'ampleur du problème, une stat édifiante :
Une saine et libre concurrence, qu'ils disaient
Rien de bien nouveau ici-bas, c'est du classique, on tape toujours sur ceux qui ferment leur gueule...
Mais j'ai toujours un peu de mal avec ces études. On y voit bien le manque à gagner mais jamais ce que l'on y gagne.
Que gagne-t-on à avoir des grands groupes en France ? Où passe l'argent en contrepartie d'impôts allégés ? le CIR est une forme de baisse d'impôts, ça doit bien servir à qqchse ? Est-ce que cette fiscalité permet d'attirer des sociétés étrangères (et donc de l'emploi) ? l'Etat est actionnaire de pas mal de grosses boites, il en tire donc un intérêt, non ?
Bon, peut-être que je me fais des noeuds au neurone pour rien, en fait on se fait juste enfiler ...
le CIR est une manière artificielle de baisser le cout du travail en France pour les grosses boites, c'est l'un des multiples avatars du chantage à l'emploi, qui est, grosso merdo, la seule expression encore active du "dialogue social".
et faire du chantage est plus facile quand on pèse plusieurs milliards que pour la PME Dugenou et fils de Pontarlier.
et pour des raisons que j'ignore, probablement historiques, la France a toujours privilégié les grands groupes au détriment des PME-PMI, à l'inverse de l'Allemagne.
Philemon a écrit:Pour avoir une baisse d'impôt, il faut avoir dépensé.
Et dans ce genre d'étude, on n'en parle jamais.
Par exemple, il y a des baisses d'IS quand l'entreprise distribue à ses employés sous diverses formes (intéressement, CESU...), quand elle joue les mécènes ou sponsors, quand elle cherche à se développer à l'export, etc.
Et c'est bien de l'argent de l'entreprise qui est dépensé et qui se retrouve dans le circuit économique.
Là, avec ces tableaux, on a juste l'impression que l'entreprise qui paye 4% d'IS s'est goinfré de 30%...
Je ne sais pas où se situe l'équilibre final, mais il y a comme un biais de présentation.
Philemon a écrit:Pour avoir une baisse d'impôt, il faut avoir dépensé.
Et dans ce genre d'étude, on n'en parle jamais.
Par exemple, il y a des baisses d'IS quand l'entreprise distribue à ses employés sous diverses formes (intéressement, CESU...), quand elle joue les mécènes ou sponsors, quand elle cherche à se développer à l'export, etc.
Et c'est bien de l'argent de l'entreprise qui est dépensé et qui se retrouve dans le circuit économique.
Là, avec ces tableaux, on a juste l'impression que l'entreprise qui paye 4% d'IS s'est goinfré de 30%...
Je ne sais pas où se situe l'équilibre final, mais il y a comme un biais de présentation.
Philemon a écrit:Bon, peut-être que je me fais des noeuds au neurone pour rien, en fait on se fait juste enfiler ...
ubr84 a écrit:Philemon a écrit:Pour avoir une baisse d'impôt, il faut avoir dépensé.
Et dans ce genre d'étude, on n'en parle jamais.
Par exemple, il y a des baisses d'IS quand l'entreprise distribue à ses employés sous diverses formes (intéressement, CESU...), quand elle joue les mécènes ou sponsors, quand elle cherche à se développer à l'export, etc.
Et c'est bien de l'argent de l'entreprise qui est dépensé et qui se retrouve dans le circuit économique.
Là, avec ces tableaux, on a juste l'impression que l'entreprise qui paye 4% d'IS s'est goinfré de 30%...
Je ne sais pas où se situe l'équilibre final, mais il y a comme un biais de présentation.
C'est très vrai ce que tu dis, au détail près qu'un sponsoring c'est quand même une dépense de communication, elle ne se goinfre certes pas mais l'argent est utilisé à son profit (+ le truc sponsoré) et non via l'impôt au profit de tous...
Philemon a écrit:ubr84 a écrit:Philemon a écrit:Pour avoir une baisse d'impôt, il faut avoir dépensé.
Et dans ce genre d'étude, on n'en parle jamais.
Par exemple, il y a des baisses d'IS quand l'entreprise distribue à ses employés sous diverses formes (intéressement, CESU...), quand elle joue les mécènes ou sponsors, quand elle cherche à se développer à l'export, etc.
Et c'est bien de l'argent de l'entreprise qui est dépensé et qui se retrouve dans le circuit économique.
Là, avec ces tableaux, on a juste l'impression que l'entreprise qui paye 4% d'IS s'est goinfré de 30%...
Je ne sais pas où se situe l'équilibre final, mais il y a comme un biais de présentation.
C'est très vrai ce que tu dis, au détail près qu'un sponsoring c'est quand même une dépense de communication, elle ne se goinfre certes pas mais l'argent est utilisé à son profit (+ le truc sponsoré) et non via l'impôt au profit de tous...
Effectivement, elle en tire un bénéfice autre que le pur gain d'IS, et c'est vrai pour tous les moyens de réduction de l'IS.
Mais ce n'est pas aussi simpliste que de présenter les flux sous la seule forme: la grosse société X n'a payé que 4% d'IS.
Olaf Le Bou a écrit:et, pièce maitresse de l'ensemble, le siège en Suisse pour ne (quasiment) pas payer d'impot, tous les bénefs étant déclarés là-bas... et ne pas avoir de participation à payer aux salariés français par la même occasion )
Aigle Solitaire a écrit:Olaf Le Bou a écrit:et, pièce maitresse de l'ensemble, le siège en Suisse pour ne (quasiment) pas payer d'impot, tous les bénefs étant déclarés là-bas... et ne pas avoir de participation à payer aux salariés français par la même occasion )
C'est ringard, la Suisse, Olaf. Mets-toi à jour. La nouvelle tendance, c'est l'Irlande. Et c'est dans l'UE !!
Olaf Le Bou a écrit:justement, c'est dans l'UE, va savoir si c'est cons là vont pas se mettre un jour à parler de convergence fiscale...
Selon le rapporteur général du Budget Valérie Rabault, les employeurs hexagonaux ne payent plus que 10% de charges sur un Smic, soit 1 609 euros par mois. Un montant qui a baissé de 10 points par rapport à son niveau de 2012, grâce notamment aux effets positifs du CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité-Emploi) qui a permis d’alléger le poids des cotisations patronales sur les salaires les plus modestes.
Rappelons que le statut de travailleur détaché, qui alimente la défiance de nombreux français à l’égard du modèle économique européen, impose aux employeurs d’appliquer aux immigrés les minimas salariaux du pays d’accueil, mais pas les contributions sociales qui restent payées en fonction des normes en vigueur dans leur territoire d’origine.
Or, souligne Valérie Rabault, « un Polonais payé en France au Smic avec des cotisations sociales payées en Pologne, coûterait pour son employeur 1.756 euros. Pour un Roumain, ce montant est de 1.619 euros, de 1.788 euros pour un espagnol et de 1 697 euros pour un portugais ».
A ce jour, la Pologne est le plus gros pourvoyeur de travailleurs détachés en France, avec 46 816 ouvriers recensés. Vient ensuite le Portugal (44.456), puis l'Espagne (35.231) et enfin la Roumanie (30.594).
Nicolas Hulot ne sera pas candidat à l'élection présidentielle
Anianka a écrit:il manque comme par hasard 2 signatures pour la motion de censure.
ils ont du batailler dur pour essayer de donner l'impression qu'ils étaient contre, tout en s'assurant que l'action n'irait pas au bout, donc l'honneur est sauf, mais surtout ça n'a aucun impact ...
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