Anianka a écrit:le quotient familiale profite plus à ceux qui paie plus d'impots et donc qui gagnent plus, pourtant ca ne choque pas beaucoup ...
visiblement si puisqu'il a été largement raboté (et ce n'est certainement pas fini) ... le plafond est passé de 2300 € sur les revenus 2012 à 2000 sur les revenus 2013 et 1500 sur les revenus 2014 ... autrement dit certaines familles ont en deux ans déja perdu 800 € de pouvoir d'achat / enfant ... et ça avant l'histoire des allocs ...
après le quotient familial et les allocations ne reposent pas sur le même principe (voir un article dont je ne partage pas forcément l'avis mais qui est instructif :
http://www.inegalites.fr/spip.php?page= ... _groupe=14)
- les allocations relèvent de la politique familiale (enfin, jusqu'à présent) et visaient à une redistribution entre les gens ayant des enfants, et les gens n'en ayant pas. C'est clairement nataliste, et on a le droit d'être contre, mais dans ce cas il faut supprimer toutes les allocations familiales. Soit on veut que les français aient des enfants, soit on ne le veut pas.
C'est une mutuelle en fait ... donc ceux qui nious jurent aujourd'hui que de main ce ne sera pas pareil pour les remboursements de santé se le mettent dans l’œil bien profond, parce qu'une fois que le pied sera dans la porte ...
- le quotient familial lui a une visée plus sociale, puisqu'il a pour but d'essayer d'égaliser le niveau de vie entre les personnes ayant des enfants et ceux n'en ayant pas
à revenus équivalentsNotons maintenant que c'est loin d'ête le cas, car un enfant "coûte" bien plus que 1500 € par an (pour un bébé, à 30 c la couche x 6/jour x 365 = 657 € ... ne parlons pas de la nourriture, ds vetements, de l'équipement, de la voiture qu'il faut agrandir, etc.)
Effectivement ce plafonnement favorise proportionnellement ceux qui payent plus d'impôt, dans le sens où il ne s'agit pas de répartir les revenus entre les plus riches et les plus pauvres (ça c'est le rôle de la progressivité de l'impôt) mais d'égaliser
au sein d'une même catégorie de revenusDonc on mélange tout, comme de plus en plus en france ; on complexifie, on crée des seuls, des niches, des dérogations, et on augmente le sentiment d'injustice proportionnellement à l'illisibilité des dispositifs fiscaux et sociaux ...