Les amis de Nicolas Sarkozy à l'origine du scoop de Closer?
La théorie du complot. Jeudi soir, la publication, par le magazine Closer, de photos volées de François Hollande, rejoignant en pleine nuit la comédienne Julie Gayet, a semé la zizanie à l'Elysée. Alerté plusieurs jours auparavant de la publication du scoop, le Château a tout de même été pris de court par ces révélations. En témoigne l'hospitalisation ce week-end de Valérie Trierweiler. Même si elle connaissait les rumeurs insistantes autour de cette idylle, la première Dame s'est "pris un TGV dans le buffet" en découvrant les photos, raconte une de ses amies ce matin dans Le Parisien...
Comment le magazine "Closer" a-t-il pu obtenir de si précieuses informations sur les déplacements "privés" et donc très confidentiels du président ? C'est la question que se pose aujourd'hui le journal Le Monde. Gérard Davet et Fabrice Lhomme, deux journalistes spécialistes de la "sarkosphère", à qui on doit le livre-enquête "Sarko m'a tuer", affirment aujourd'hui que le magazine people aurait été informé par des "relais sarkozystes de premier plan". Les deux journalistes indiquent que l'ancien président "a conservé de puissants soutiens au sein de la police" et que certains de ses fidèles officient dans le Groupe de sécurité de la présidence de la République, qui comme sa mission l'oblige, est au plus près de l'intimité de François Hollande.
"M. Hollande a toujours considéré M. Sarkozy comme son principal rival, en vue d'une future réélection, en 2017. Il lui a toujours prêté aussi un fort pouvoir de nuisance, lié à son passé place Beauvau et à ses amitiés avec des responsables policiers de premier plan", écrivent les journalistes qui rappellent qu'en décembre 2013, l'hebdomadaire people du groupe Mondadori avait aussi révélé l'interpellation de l'un des fils de Valérie Trierweiler, pour l'achat d'une petite quantité de cannabis. "Le couple présidentiel avait déjà vu dans cette affaire l'action de réseaux sarkozystes souterrains", concluent les deux journalistes.