nexus4 a écrit:Dis, t'en avait pas déjà parlé, j'ai une impression de déjà en vu en lisant le début de ton post ?
Coldo3895 a écrit:Brian Addav a écrit:Ces gens n'achètent pas un être humain. Ils fécondent un être humain et le font porter par une mère porteuse.
La différence est primordiale. A la limite, ils louent le ventre d'une femme. Mais l'être humain est le fruit de leur union, génétique certes, mais il vient d'eux directement.
La porteuse est payée et elle remet le nouveau né dont elle vient d'accoucher, moi j'appelle ça une vente.
Coldo3895 a écrit:Qu'il y ait des détournements malsains de l'adoption c'est une chose. Mais pour la GPA, le malsain est directement dans la loi !
logan1973 a écrit:adricube a écrit:Brian Addav a écrit:ça revient sur le devant de la scène uniquement à cause des mariages gays qui commencent à être acceptés un peu partout.
La GPA, y a que les homophobes qui en parlent ...
c'est absolument pas ce qu'il dit.
Coldo3895 a écrit:Sinon, sur un sujet qui n'a rien de rien à voir...
On envoie 4 personnes au panthéon demain... Germaine TIllion, Geneviève de Gaulle, Pierre Brossolette et Jean Zay.
Et Jean Zay me pose un problème...... C'est certainement un gars bien, patriote et tout mais... on l'envoie au Panthéon comme résistant !
Et là je me demande... Député radical socialiste, il est arrêté dès juin 40 et il passe toute la guerre en prison et se fait descendre par la milice en juin 44...
C'est triste mais.... résistant ????
On me dit qu'il a écrit des trucs en prison... Oui mais bon, quand on regarde dans le détail, ça n'a pas vraiment pesé des masses sur la conduite de la guerre...
Si on parle de résistance concrète, il n'a strictement rien fait. Et être envoyé au Panthéon simplement parce qu'on s'est fait fusiller, il y a des milliers de français qui mériteraient d'y aller avant lui...
Du coup, je me demande si le principal argument de Jean Zay ne serait pas d'être.... socialiste...
Parce que bon. Les grands mouvements de résistance, ce sont avant tout les gaullistes et les communistes. Les socialistes (et leurs ancêtres), eux.... c'est plus bof déjà... Rappelons que c'est l'assemblée du Front Populaire qui vote les pleins pouvoirs à Pétain. Rappelons que Pierre Laval, maître d'œuvre de la collaboration, était un socialiste.
Du coup, ça a dû emmerder les socialistes de ne pas avoir un résistant bien à eux...
D'où le transfert de Jean Zay qui n'a..... franchement pas fait grand chose...
Attention je ne dis pas qu'il n'aurait pas été résistant s'il avait été libre mais justement... il n'a rien fait.
Ca me grattouille un peu cette histoire.
Seconde Guerre mondiale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jean Zay démissionne le 2 septembre 1939, pour rejoindre l'armée française et suivre le sort de sa classe d'âge. Son courage et son dévouement, au sein de la IVe armée, sont attestés par ses chefs militaires : « volontaire pour les missions les plus périlleuses et les plus délicates »Note 3.
Sous-lieutenant rattaché à l'état-major de la IVe armée, il séjourne en Lorraine pendant la « drôle de guerre » de 1939-1940. En juin 1940, avec l'autorisation de ses supérieurs, il rejoint Bordeaux pour participer le 19 juin 1940 à la dernière session du Parlement qui s'est replié avec le gouvernement dans cette ville et qui débat de la question d'un abandon de la métropole aux troupes allemandes et d'un transfert du gouvernement français en Afrique du Nord. Aucune décision n'est prise mais, le 21 juin 1940, en fin d'après-midi, Camille Chautemps, vice-président du conseil, les présidents des deux chambres, Jean Zay et Pierre Mendès France ainsi que vingt-cinq autres parlementaires embarquent au Verdon à bord du Massilia. Arrivés à Casablanca, au Maroc, le 24 juin 1940, en raison d'une grève de l'équipage puis de l'attente d'une demande d'asile au gouvernement britannique, les passagers du Massilia sont d'abord consignés par le résident général dans un grand hôtel, et quatre d'entre eux, dont Jean Zay, sont arrêtés le 15 août 1940 pour désertion devant l'ennemi3,4. Renvoyé en métropole, Jean Zay est interné le 20 août 1940 à la prison militaire de Clermont-Ferrand5.
Pendant des mois, Jean Zay devient « la cible notoire de la campagne antisémite »6 et une violente campagne de presse orchestrée par Philippe Henriot, ministre de l'Information du gouvernement de Vichy, réclame la condamnation à mort du « juif Jean Zay » comme juif, franc-maçon, anti-munichois, anti-hitlérien et ministre du Front populaire. À cette occasion on ressort son poème de jeunesse Le Drapeau, volé préalablement et monnayé par des militants d'extrème-droite, et apporté comme preuve d'antipatriotisme7.
Le 4 octobre 1940, le tribunal militaire permanent de la 13e division militaire, siégeant à Clermont-Ferrand, le condamne comme officier pour désertion en présence de l'ennemi8 à la déportation à vie et à la dégradation militaire, contre six ans de prison pour Pierre Mendès France, huit ans de prison avec sursis pour Pierre Viénot et un non-lieu pour Alex Wiltzer9,6,10,4. Pour Olivier Loubes, « bouc émissaire idéal », Jean Zay a été condamné « à une peine qui vise à rappeler celle d'Alfred Dreyfus11 ». Transféré le 4 décembre 1940 au fort Saint-Nicolas, à Marseille, pour être déporté, sa peine de déportation dans un bagne est muée par le régime de Vichy en simple internement en métropole et, le 7 janvier 1941, il est incarcéré au quartier spécial de la maison d'arrêt de Riom9,12.
Dans sa prison de Riom, Jean Zay peut continuer à recevoir régulièrement sa femme et ses deux filles, Catherine Martin-Zay et la cadette, Hélène Mouchard-Zay, la fille de Jean Zay, née en 1940, après son arrestation. Il peut écrire et communiquer avec ses amis. Il ne cherche pas à s'évader, comme la force de la Résistance intérieure française dans la région l'aurait sans doute permis[réf. nécessaire]. Il continue à travailler pendant sa captivité, préparant les réformes qu'il pense pouvoir mettre en œuvre après la Libération. Il a pour compagnon de cellule le rabbin Édouard Gourévitch.
L'assassinat
Mémorial sur le mur de l'école primaire de Beaumont dans le Puy-de-Dôme
Le 20 juin 1944, trois miliciens du collaborateur Joseph Darnand viennent le chercher à la prison. Il s'agit de Henri Millou, responsable de la sécurité de la Milice à Vichy, Charles Develle et Pierre Cordier13,Note 4. Les trois miliciens présentent un ordre de transfert14 pour Melun signé par le directeur de l'administration pénitentiaire, Baillet, également milicien. Ce document contient aussi des instructions de Raymond Clémoz, alors chef de cabinet de Joseph Darnand à Vichy. Les trois miliciens lui laissent entendre ensuite qu'ils sont des résistants déguisés qui ont pour mission de lui faire rejoindre le maquis, et l'assassinent dans un bois, près d'une carrière abandonnée, au lieu-dit Les Malavaux dans la faille du Puits du diable, à Molles, dans l'Allier15,16.
Jean Zay est abattu par Charles Develle. Puis afin qu'il ne soit pas identifié, les tueurs le déshabillent, lui ôtent son alliance, jettent la dépouille dans la crevasse du Puits-du-Diable, et y lancent quelques grenades pour cacher le corps par des éboulis.
Le 22 septembre 194617, son corps et ceux de deux autres personnes sont retrouvés, enfouis sous un tas de pierres, par des chasseurs de Molles et de Cusset, et enterrés sur ordre de la municipalité de Cusset dans une même fosse du cimetière communal18.
Faisant le rapprochement entre le cadavre et la disparition de Jean Zay, les enquêteurs retrouvent l'identité du milicien qui a signé le registre de levée d'écrou, Charles DevelleNote 5, et l'interpellent à Naples en Italie, où il s'est réfugié. Exhumés fin 1947, les restes de Jean Zay sont identifiés grâce à sa fiche dentaire et aux mensurations données par son tailleur. Jugé en février 1953, Devellle est condamné aux travaux forcés à perpétuité par le tribunal militaire de Lyon19,Note 6 puis libéré deux ans plus tard20.
Jean Zay est inhumé dans le grand cimetière d'Orléans depuis le 15 mai 194816.
Réhabilitation posthume
Le 5 juillet 1945, la cour d’appel de Riom réexamine les faits reprochés au sous-lieutenant Jean Zay, constate qu’à aucun moment il ne s’est soustrait à l’autorité militaire, et que « les poursuites intentées contre le sous-lieutenant Jean Zay ne peuvent s’expliquer que par le désir qu’a eu le gouvernement d’atteindre un parlementaire dont les opinions politiques lui étaient opposées et qu’il importait de discréditer en raison de la haute autorité attachée à sa personnalité ».
Elle annule donc le jugement du 4 octobre 1940, et Jean Zay est pleinement réhabilité à titre posthume.
Brian Addav a écrit:Coldo3895 a écrit:Brian Addav a écrit:Ces gens n'achètent pas un être humain. Ils fécondent un être humain et le font porter par une mère porteuse.
La différence est primordiale. A la limite, ils louent le ventre d'une femme. Mais l'être humain est le fruit de leur union, génétique certes, mais il vient d'eux directement.
La porteuse est payée et elle remet le nouveau né dont elle vient d'accoucher, moi j'appelle ça une vente.
C'est ton point de vue. Moi j’appellerais ça plutôt une couveuse. Car ce qu'elle te "vend", c'est toi qui l'a créé initialement.
Ce qui fait une grosse différence.
Choci Loni a écrit:Source wikipédia
Il peut écrire et communiquer avec ses amis. Il ne cherche pas à s'évader, comme la force de la Résistance intérieure française dans la région l'aurait sans doute permis[réf. nécessaire].
Il continue à travailler pendant sa captivité, préparant les réformes qu'il pense pouvoir mettre en œuvre après la Libération.
Coldo3895 a écrit:Sinon, sur un sujet qui n'a rien de rien à voir...
On envoie 4 personnes au panthéon demain... Germaine TIllion, Geneviève de Gaulle, Pierre Brossolette et Jean Zay.
Et Jean Zay me pose un problème...... C'est certainement un gars bien, patriote et tout mais... on l'envoie au Panthéon comme résistant !
Et là je me demande... Député radical socialiste, il est arrêté dès juin 40 et il passe toute la guerre en prison et se fait descendre par la milice en juin 44...
C'est triste mais.... résistant ????
Ce matin, sur Europe 1, le sénateur FN Stéphane Ravier, tout en prenant ses distances avec les propos de Jean-Marie Le Pen "à qui il doit tout", explique sans rire que Pétain a été installé au pouvoir "grâce à la SFIO", ajoutant en érudit : "ce sont des faits". Le propos est ridicule sur le plan historique : les pleins pouvoirs accordés à Pétain le 10 juillet 1940 l'ont été par des assemblées au sein de laquelle les élus socialistes constituent un effectif de 13% des "oui", alors qu'ils forment presque la moitié des "80" qui ont voté "non".
Mesdames, messieurs,
Je ne propose pas ici de voir en Jean Zay une figure d'unanimité parfaite. Ce serait faire injure à l'intégrité de ses convictions politiques. Mais je veux lire, dans l'attachement à son souvenir, le symbole partagé de notre engagement démocratique et républicain.
Jean Zay voulait que l'État ait de grands serviteurs. Lorsque la France voulut des ministres, elle le trouva prêt. Lorsqu'elle eut besoin d'opposants à la barbarie hitlérienne, il fut des premiers à quitter son ministère, refusant tous les compromis.
Par-delà les clivages politiques, par-delà les formes contingentes de l'histoire, les valeurs qui l'inspirèrent restent aujourd'hui les nôtres : le dévouement à l'avenir, l'égalité des chances, l'épanouissement de l'esprit, et pour tout dire, la foi en l'homme.
Parce qu'aucune de ces valeurs n'était admissible sous Vichy ; parce que ce régime plaçait les consciences sous le boisseau, l'existence de Jean Zay devint une menace pour les ennemis de l'État de droit. Et, comme celle de Mandel, peu après lui, sa vie leur fut livrée.
Une certaine tradition française, en soulignant à l'excès l'absurdité de la guerre, perd parfois de vue le sens et la valeur de tels sacrifices. « Que deviennent et que m'importent, demandait Voltaire, l'humanité, la bienfaisance, la modestie, la tempérance, la douceur, la sagesse, tandis qu'une demi-livre de plomb me fracasse le corps, et que je meurs à vingt ans dans des tourments inexprimables ? »
Jean Zay détenait une réponse : c'est justement pour l'humanité, la modestie et la sagesse qu'il tombait. Il tombait moins pour ce qu'il était, je dirais « accessoirement » - franc-maçon et d'un père juif alsacien - mais pour ce que son âme incarnait : la liberté.
Si j'ai tenu à honorer avec tant de solennité son souvenir, c'est qu'il convenait d'éclairer cette âme juste et rayonnante. Pour moi, le devoir de mémoire est indissociable d'une « certaine idée de la France » que j'accorde à la voix du général de Gaulle ; cette voix, qui le 18 juin 40, transperça la nuit et le brouillard qui s'étaient abattus sur la France libre et fraternelle que chérissait tant Jean Zay et pour laquelle tant d'autres sont aussi tombés.
Brian Addav a écrit:Déjà, Hollande n'a jamais dit que Jean Zay entrait au Panthéon "comme" résistant. Il a parlé de "l'esprit de la résistance".
Soyons précis
Ensuite, s'il n'a pas été un résistant actif au sein d'un réseau, Jean Zay symbolise beaucoup de choses.
Hostile au régime de Vichy, il rejoint le Groupe du musée de l'Homme présenté à Jean Cassou par Agnès Humbert, écrit le dernier numéro du journal Résistance du mouvement et échappe de peu à son démantèlement.Puis, il participe à la formation des groupes de résistance Libération-Nord et Organisation civile et militaire dans la zone occupée et devient, après sa rencontre avec le Colonel Rémy, chef de la section presse et propagande de la Confrérie Notre-Dame sous le nom de code Pedro « parce qu'il a quelque chose d'espagnol dans le regard » selon Rémy.
Quand le régime de Vichy lui interdit d'enseigner, Brossolette et son épouse rachètent une librairie russe à Paris, au 89 rue de la Pompe, qui sert de lieu de rencontre et de « boîte aux lettres » pour les résistants. Dans la bibliothèque tournante dans le sous-sol, plusieurs documents ont été échangés pendant cette période dont les plans de l'usine Renault.
En avril 1942, Brossolette entreprend un voyage à Londres en tant que représentant de la Résistance pour rencontrer Charles de Gaulle. Il travaille dès lors, promu commandant, pour les services secrets de la France Libre, le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), en liaison avec la section RF du Special Operations Executive (SOE) britannique.
À la suite de deux perquisitions successives effectuées par les autorités allemandes à son domicile à Paris en mai 1942, il vend la librairie, fait franchir à sa famille la ligne de démarcation en juillet 1942, navigue vers Gibraltar en felouque et sa famille parvient à Londres en cargo. Il continue la résistance seul en France tandis que Gilberte Brossolette assure la liaison entre le Commissariat à l'Intérieur de la France libre et la BBC.
Le 1er octobre 1942, il prend la tête de la section opératoire, service chargé de faire le lien entre les résistances extérieure et intérieure. Il est parachuté à trois reprises en France, la deuxième fois en janvier 1943 avec André Dewavrin, alias le colonel Passy, et Forest Yeo-Thomas alias « Shelley », agent du SOE surnommé familièrement « le Lapin Blanc ». Ils vont parvenir à unifier l'ensemble des mouvements de résistance de la Zone Occupée, dans le cadre de la mission « Arquebuse-Brumaire », du nom de code de Passy et Brossolette.
Brian Addav a écrit:Pour compléter sur Jean Zay:
La réponse de Kader Arif (Ministre des Anciens Combattants (il a un ministère lui ? ) à ceux qui remettent en cause cette panthéonisation:
http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/jean-zay-figure-patriotique-reponse-kader-arif-transfert-cendres-pantheon-10234
Coldo3895 a écrit:
Je maintiens que son principal titre de gloire est d'être socialiste.
Brian Addav a écrit:c'est une réponse à ceux qui mettent ce poème en avant pour justifier leur critique
Brian Addav a écrit:Pour compléter sur Jean Zay:
La réponse de Kader Arif (Ministre des Anciens Combattants (il a un ministère lui ? )
Mister_Eko a écrit:Brian Addav a écrit:Pour compléter sur Jean Zay:
La réponse de Kader Arif (Ministre des Anciens Combattants (il a un ministère lui ? )
Plus maintenant, suite à ses problèmes avec la justice.
Mister_Eko a écrit:Brian Addav a écrit:Pour compléter sur Jean Zay:
La réponse de Kader Arif (Ministre des Anciens Combattants (il a un ministère lui ? )
Plus maintenant, suite à ses problèmes avec la justice.
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités