
mr_switch a écrit:Je ne dis pas que c'est le cas. Mais ça ressemble au genre de déconvenues qui arrivent avec un BAT numérique. Et si c'est bien le cas, eh bien oui, la pari n'aura pas été gagnant.

Anthonybd a écrit:mr_switch a écrit:Je ne dis pas que c'est le cas. Mais ça ressemble au genre de déconvenues qui arrivent avec un BAT numérique. Et si c'est bien le cas, eh bien oui, la pari n'aura pas été gagnant.
C'est fonction aussi de l'endroit où est imprimé le livre, si c'est par exemple en Chine ou dans les pays de l'Est, un BAT numérique est privilégié.

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LEAUTAUD a écrit:Le staff Casterman va peut être nous révéler que c'est l'I.A. qui avait été chargé de la maquette, voire du feu vert pour l"imprimerie ... ce qui ne les exonérerait pas de la responsabilité de ce loupé.
Je souhaite faire imprimer un livre d'illustrations. Les illustrations sont larges, elles vont donc chevaucher deux pages. Mais je souhaite offrir une bonne visibilité des images à mes lecteurs, et il faut donc éviter que la reliure nuise à l'expérience de lecture. Que me recommandes-tu comme type d'ouvrage ?
Super projet ! Pour des illustrations qui traversent la double-page sans que la reliure “mange” l’image, voici les options, de la plus adaptée à la plus « compromis ».
Recommandation n°1 — Reliure layflat (ou « ouverture à plat »)
Principe : chaque double-page est imprimée sur une feuille unique, contrecollée bord à bord. Il n’y a pas de gouttière (quasi 0 perte au centre).
Idéal pour : panoramas, images pleine largeur, livres photo haut de gamme.
Points forts : ouverture parfaite à 180°, rendu très immersif.
Limites : plus coûteux, livre plus épais et plus lourd ; nombre de pages limité (souvent ~20–80 pages selon le papier).
Alternative premium — Cousu Smyth ouverture à plat
Principe : cahiers cousus (pas seulement collés), charnières travaillées pour s’ouvrir quasi à plat.
Points forts : robuste, aspect éditorial, meilleure longévité qu’un dos carré collé.
Limites : une gouttière subsiste (fine) → prévoir de ne pas placer d’éléments cruciaux pile au centre.
Alternative “design” — Reliure suisse
Principe : le bloc livre est collé seulement à la 4e de couverture, dos apparent.
Points forts : s’ouvre très facilement, esthétique contemporaine.
Limites : il reste une gouttière visible ; protection moindre du dos.
Options à éviter pour ton usage
Dos carré collé (perfect binding) : économique, mais s’ouvre mal → perte importante au centre.
Spirale / Wire-O : ouvre parfaitement à plat, mais anneaux visibles et coupe l’image au pas de la spirale.
Piqûre à cheval : s’ouvre bien pour petits cahiers, mais un pli franc au centre coupe le visuel.
Conseils de fabrication (quel que soit le choix)
Gabarit : demande un gabarit double-page avec fond perdu 3 mm (ou selon l’imprimeur). Sur du Smyth/Swiss, garde 5–8 mm de zone de sécurité de part et d’autre de la gouttière.
Papier : en layflat, on utilise des papiers épais contrecollés (type 170–250 g/m² par face, effet carte une fois contrecollé). En Smyth, vise 135–170 g/m² couchés ou texturés selon rendu.
Grain du papier : exige le grain parallèle au dos pour une meilleure ouverture.
Format : un format à l’italienne (paysage) valorise les images larges ; en layflat, c’est souvent le plus spectaculaire.
Mise en page : évite textes/visages/joints critiques pile au centre (sauf layflat). Prévoyez des repères de marge gouttière dans InDesign.
Nombre de pages : en layflat, anticipe une capacité réduite ; en Smyth, multiples de 8/16 pages (imposition en cahiers).
Choix rapide selon budget/ambition
Effet “wahou” / expo : Layflat rigide + papier épais contrecollé → panoramas parfaits.
Éditorial haut de gamme : Cousu Smyth (couverture rigide), papier 150–170 g/m², charnières travaillées → quasi à plat, belle tenue.
Créatif/objet : Reliure suisse (dos apparent) → ouverture souple, look contemporain, prévoir sécurité à la gouttière.
Si tu veux, je peux te préparer un brief imprimeur prêt à envoyer (format, pagination cible, papiers, finitions) et un gabarit InDesign adapté au type de reliure que tu choisis.


marone222 a écrit:Un exemple de différence entre l'édition "journal" et l'édition courante, où Hergé a revu le séquencement de certaines actions, en modifiant le dessin et le texte



Les éditeurs, ça ose tout, c'est même à ça qu'on reconnaît certains...denisc a écrit:Quand on voit le nombre d'erreurs dans les publications actuelles, fautes, oubli de pages, inversion, je suis à peine surpris par ce travail; ce qui m'étonne c'est que les casses bonbons de Moulinsart aient pu laissé passer ça. Tout fout le camps.![]()

Darth a écrit:Une photo publiée par stripspeciaalzaak ...



danielsansespace a écrit:Aucune solution n'est satisfaisante d'après les reco. de Chatgpt. La reliure suisse est ce qui avait été fait pour le Feuilleton intégral apparemment. Seule l'utilisation de feuilles à déplier pourrait résoudre le problème. Glénat en a mis 3 dans le dernier Requiem de Ledroit, là il en faudrait une dizaine.

han_solo a écrit:Au centre commercial près de chez moi, on en comptait une vingtaine.
Les albums sont loin d’être épuisés


Et quand on songe qu'ils l'avaient déjà raté dans le Feuilleton... Certains éditeurs n'apprendront jamais de leurs erreurs...?Erik Arnoux a écrit:danielsansespace a écrit:Aucune solution n'est satisfaisante d'après les reco. de Chatgpt. La reliure suisse est ce qui avait été fait pour le Feuilleton intégral apparemment. Seule l'utilisation de feuilles à déplier pourrait résoudre le problème. Glénat en a mis 3 dans le dernier Requiem de Ledroit, là il en faudrait une dizaine.
Je suis très surpris (que ça ne te gêne pas tant que ça, déjà ! Rire) qu'un éditeur aussi prestigieux voulant faire une version "top" de "l'affaire" ne se soit pas à minima mis d'office à fond sur les solutions techniques pour restituer l'oeuvre au mieux;
Ces pages-là je les ai en fichiers "aplat" proprement scannées sur les n°de "tintin" de l'époque forcément sans coupe ni pliure et c'est ce que j'attendais en album, évidemment, pas un tel ratage affligeant. Je me demande parfois si les gens chargés de travailler le patrimoine BD sont compétents, mais ici la réponse est évidente !
![NonNonNon [:bru:3]](./images/smilies/bru.gif)

marone222 a écrit:han_solo a écrit:Au centre commercial près de chez moi, on en comptait une vingtaine.
Les albums sont loin d’être épuisés
Tu en as profité pour acheter un ex ?


Erik Arnoux a écrit:Ces pages-là je les ai en fichiers "aplat" proprement scannées sur les n°de "tintin" de l'époque forcément sans coupe ni pliure

Morti a écrit:Et pour en revenir aux pages doubles, faudrait qu'ils réfléchissent lors de l'édition du Temple du Soleil à venir je suppose.
J'ai une version pirate entièrement au format à l'italienne qui ne pose pas de problème mais qui est de qualité médiocre.

danielsansespace a écrit:Erik Arnoux a écrit:Ces pages-là je les ai en fichiers "aplat" proprement scannées sur les n°de "tintin" de l'époque forcément sans coupe ni pliure
Si tu les a pris du site bellier.org, il y en a même que j'avais scanné pour le site de Daniel Bellier ayant mis la main sur quelques journaux tintin d'époque qu'il n'avait pas encore...
Au pire, ils pourraient aussi faire un portfolio de pages volantes à plier sans les relier, dans un petit étui.

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