Vautour2b a écrit:Dans l'oeuvre d'Hergé, c'est dans la série "Jo, Zette & Jocko" qu'ont vois le plus de jolies femmes... Madame Legrand, mais aussi un certain nombres infirmières et de secrétaires. Certe, elles restes très effacées, mais agissent un petit-peut-plus que dans "Tintin.
Cabarezalonzo a écrit:par Tartempion
Cabarezalonzo a écrit:... Hergé ne remplit pas ses cases d'éléments inutiles pour la seule beauté d'une vignette ou d'une planche, pour racoler, pour faire joli. Chaque personnage, chaque animal, chaque objet a une raison d'être (et parfois plus) plus ou moins importante justifiée par un des récits qui s'empilent et dont certains doivent rester cachés au profane. Hergé n'est pas un auteur à se dire "Tiens, que vais-je mettre dans cet espace blanc ?"
S'il dessine une pie dans la première vignette des Bijoux de la Castafiore, tous ceux qui ont lu l'album savent pourquoi elle y figure. De même que le "o" de Castafiore dans le titre de l'album n'est pas représenté sous la forme d'une émeraude pour une raison d'esthétique exclusivement mais aussi narrative (afin de l'associer à la pie de la première vignette).
Aujourd'hui, les Tintinophiles savent que certains degrés de lecture de Tintin nécessitent quelques efforts. Il convient de scruter les moindres détails dans chaque vignette, de s'attarder sur le moindre élément de décor, l'examen de tel visage, la forme de tel chapeau, le nom de telle voiture, la présence de tel tableau figuratif ou abstrait fixé au mur, de telle statue, de tel élément architectural, etc... On sait également que chaque mot peut posséder un double sens ; il faut traquer les anagrammes, contrepèteries, prononcer à haute voix des diverses manières possibles pour déceler phonétiquement un sens dans une langue étrangère, etc...
Cabarezalonzo a écrit:La première femme, dont le rôle paraît cantonné au divertissement sexuel du mâle concupiscent, figure à la cinquième vignette de la page 57 de Tintin en Amérique.
Lequel de ces deux hommes (dont le plus proche de Tintin préfigure le libidineux Roberto Rastapopoulos) plus âgés que la femme (qu'on peut soupçonner d'être vénale), profite de ses charmes ? Peut-être bien les deux, finalement, dans ce monde aisé où l'on doit pratiquer les parties de jambes en l'air à trois personnes, voire plus...
L'objet sexuel censé attirer la convoitise du mâle vient ici du monde de Hollywood.
On notera que la connotation sexuelle de la scène est encore plus forte dans l'édition couleur de 1955
Une version inédite de Tintin au Congo, pour découvrir la genèse de cette œuvre majeure
Dévoilant les secrets de l’élaboration et de la publication des différentes versions de Tintin au Congo, Philippe Goddin élargit ses commentaires à la relation entre Hergé et les Africains depuis les débuts du dessinateur au milieu des années vingt jusqu’à ses ultimes réalisations à l’aube des années quatre-vingt.
Vendu à plus de dix millions d’exemplaires de par le monde, Tintin au Congo est toujours, de toute la série, l’album préféré des enfants. Paradoxalement, il ravit aussi un grand nombre de Congolais, qui se le sont véritablement approprié. Créé en 1930, l’épisode pose pourtant question : il relaie sans réserve les préjugés colonialistes qui prévalaient à cette époque dans l’opinion publique européenne et se montre d’une confondante désinvolture à l’égard de la faune africaine. Par certains traits, Tintin s’y démarque cependant du comportement de ses contemporains.
Inédite en album, la version de Tintin au Congo présentée dans cet ouvrage fut
composée par Hergé en 1940 pour le quotidien belge néerlandophone Het Laatste
Nieuws. Ici traduite pour la première fois en français, elle révèle les transformations
opérées entre la version noir et blanc d’origine et celle publiée en couleur en 1946.
Emil Szabor a écrit:Oui. Même format, même présentation. 224 pages. Sortie le 28 novembre.
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