Je n'en suis pas encore revenu : j'ai fait ma demande
d'un pansement pour jambe de bois d'une jaquette, hier. J'avais indiqué les références de la librairie où je m'étais fourni, mais sans aucune preuve d'achat (ticket de caisse ou autre).
Le pansement La jaquette m'a été livrée aujourd'hui, par UPS. Sidérant quand on songe aux frais pour l'éditeur ! (Une goutte d'eau si c'est prélevé sur le budget pub, mais tout de même).
On devine que Casterman-Moulinsart tient à soigner son image de marque (écornée par de récents loupés) voulant que cette collection soit une réussite éditoriale. Corollaire : pour agir ainsi, il doit y avoir une ferme volonté d'aller au bout. Pour le coup, on peut se demander si cette volonté de rattraper ce qui peut l'être émane avant tout de Casterman ou de Moulinsart ? Hergé était tatillon et ne laissait rien passer. Sa correspondance avec ses éditeurs en témoigne. Faut-il voir dans ce service après-vente impeccable la manifestation d'un souhait exprimé par la veuve (directement ou par l'intermédiaire de son époux, Nick Rodwell) ?
Le tandem Casterman-Moulinsart avait également réagi assez promptement lors de l'édition des Trésors de Tintin, renfermant de nombreux documents en
fac simile.
Le livre-objet initial, édité par Moulinsart seul, présentait quelques points faibles, si on devait le manipuler fréquemment. Quelques mois seulement après la sortie initiale, un nouvel objet était proposé avec le même contenu mais dans un écrin nettement meilleur, tant pour l'album lui-même que pour les fragiles fac-similés. Mais le nom de Casterman était désormais accolé à celui de Moulinsart. Coïncidence ?
Il y avait eu un couac également avec l'album (formidable au demeurant) "Du crabe rouge au crabe aux pinces d'or" (version parue dans Le Soir-Jeunesse) suivi de la correction. Mais cette fois-ci, Casterman n'était pas impliqué.