vincecarter a écrit:Par contre dans l'article de Télérama, ils disent, je cite "Nick Rodwell s'est toujours flatté d'avoir eu un rôle moteur dans les négociations autour du film, dont les prémisses remontent à 1982 (Spielberg avait même rencontré Hergé). "
Ils me semblait que primo Rodwell n'était pas du tout impliqué dans les négo de 82 et secundo Spielberg n'a jamais rencontré Hergé mais l'a juste eu au téléphone.
Me trompe-je?
vincecarter a écrit:Par contre dans l'article de Télérama, ils disent, je cite "Nick Rodwell s'est toujours flatté d'avoir eu un rôle moteur dans les négociations autour du film, dont les prémisses remontent à 1982 (Spielberg avait même rencontré Hergé). "
Ils me semblait que primo Rodwell n'était pas du tout impliqué dans les négo de 82 et secundo Spielberg n'a jamais rencontré Hergé mais l'a juste eu au téléphone.
Me trompe-je?
Genug a écrit:Sinon je suis frappé, sur les visuels des titres directement issus du film, par l'absence d'une mention : celle d'un auteur...
On sent bien que là on a passé un cap...
...et ça m'est confirmé par un article dans Télérama : « Aux campagnes prévues (...) vont s'ajouter des déclinaison "papier" qui échappent aux ayants droit. »
Genug a écrit:Tintin noir sur blanc est (encore ?) réédité. S'agira-t-il d'une simple réimpression, ou bien d'une édition revue (avec notamment correction du doublon iconographique des pages 74 et 85) ?
Ah, c'est carrément de la bibliophilie, mais c'est aussi de l'hergéologie (oups ?) en acte : ça recense toutes les éditions noir et blanc des neufs premiers albums, avec pour chacun un dossier extrêmement complet et technique, avec historique illustré d'extraits de la correspondance entre Hergé et son meilleur contact chez Casterman. Pour mon goût c'est des bouquins les plus intéressants de ma "Bibliothèque de Moulinsart", pas moins. Je l'y range à côté de 444 albums de Tintin, mais il est autrement plus abouti, et éditorialement parlant ça n'est pas du tout la même catégorie.bad wolf a écrit:Et ça vaut le coup ? Y a-t-il des analyses un peu poussées du dessin, du cadrage, etc. Ou est-ce une analyse qui se cantonne au plan "technique" et bibliophilique ?
Genug a écrit:Tintin noir sur blanc est (encore ?) réédité. S'agira-t-il d'une simple réimpression, ou bien d'une édition revue (avec notamment correction du doublon iconographique des pages 74 et 85) ?
Tintin au pays des mabouls
21-10-11 à 10:43 par BibliObs Réagir
Alors qu'approche la sortie du film de Spielberg, la planète Tintin vire hystérique. La preuve, par trois exemples abracadabrants.
La ville de Schaerbeek, dans l’agglomération bruxelloise, est réputée pour ses cerisiers japonais et ses prostituées. Après avoir contemplé les premiers et avant de rendre visite aux secondes, le visiteur pouvait aller souper au Faubourg Saint-Antoine, entouré par 200 figurines à l’effigie de Tintin et de ses amis.
Ce ne sera plus possible. Les gens de Moulinsart SA, héritiers de Hergé, tristement célèbres chez les tintinophiles pour leur manie de l’action judiciaire, ont exigé que le patron du restaurant retire la plupart de ces bibelots. Bob Delvigne, c’est le nom du patron, collectionnait aussi bien les figurines officielles que des « pastiches, parodies ou hommages ». Chez Moulinsart, on appelle ces dernières des «contrefaçons».
Tintin «ne peut être exploité par n'importe qui et pour n'importe quoi», ont fait valoir dans un communiqué Nick Rodwell, le président de la société, et Fanny Vlamynck, compagne de ce dernier et veuve de Hergé. Par « n’importe quoi », ils ne désignaient pas la restauration. Ils n’ont rien contre les restaurants. Cet été, ils n’ont pas protesté contre la campagne de publicité de McDonald’s, qui montraient Tintin et le capitaine Haddock en side-car arrachant une sacoche de cheeseburgers des mains d’un serveur.
Total ou Peugeot, eux aussi, se mettent au merchandising Tintin. «N’importe quoi» ne recouvre donc pas non plus l’essence ou les voitures. Petite précision: la société Moulinsart a été totalement mise de côté par Sony, qui diffuse le film de Spielberg. Elle touche des royalties sur les produits dérivés, mais n’a son mot à dire sur rien. De là à penser qu’elle se défoule par frustration sur de petits restaurateurs tintinophiles...
Complexité
De leur côté, les éditions Little Brown, qui publient les aventures de Tintin aux Etats-Unis, ont eu une initiative étonnante. Il faut savoir que Tintin n’est pas si bankable que ça, outre-Atlantique. Si l’on croit les chiffres avancés par nos confrères d’Actualitté, seuls 5 millions d’albums s’y sont vendus en cinquante ans.
Pourquoi une telle malédiction ? La maison d’édition a réfléchi. Elle est arrivée à la conclusion que les couvertures des albums sont trop complexes. Espérant monétiser au maximum l’inévitable tintinomania qui suivra le film, elle a décidé de les simplifier. Sur celle du « Trésor de Rackham le Rouge », elle a enlevé les algues, le fond marin et le poulpe, éléments qu’elle considérait apparemment comme étant d’une complexité rebutante.
Sur celle du « Secret de la Licorne », le tableau représentant François de Hadoque, ancêtre du Capitaine, a disparu. Le médaillon central montrant la Licorne aussi. Restent Haddock avec son chapeau et son épée, frappant dans le vide tandis que Tintin court on ne sait vers où, dans un décor épuré jusqu’à l’abstrait. Angoissant.
Racisme
Pendant ce temps, à Bruxelles, une bataille qui date d’avant Spielberg se poursuit. L’étrange Mbutu Mondondo, soutenu par le CRAN, continue de demander l’interdiction de «Tintin au Congo», au motif que l’album véhicule des clichés racistes. L’avocat de Casterman a cru bon de déclarer au tribunal que la bande dessinée reflète le « paternalisme gentil » des années 1930, et que ceux qui y voient du racisme en font «une lecture totalement tordue».
On fera remarquer à cet avocat que le « paternalisme gentil » n’était pas si gentil, et qu’il n’y a pas besoin, loin de là, d’être tordu pour percevoir le racisme condescendant qui innerve ce Tintin première manière.
Faut-il pour autant l’interdire ? Chacun jugera. On renverra quant à nous à ce qu’en disait l’excellent Alain Mabanckou il y a deux ans. Il refusait l’idée de la censure, précisément parce que l’album est raciste. « Tintin doit rester une trace de l’esprit colonial des années 1930 », affirmait-il. Verdict du procès début 2012. Espérons que d’ici là, les fous se seront calmés.
David Cavigliol
Genug a écrit:Bon, donc, personne ne s'est offert le Mouchart & Rivière...?
Genug a écrit:Bon, donc, personne ne s'est offert le Mouchart & Rivière...?
carbonnieux a écrit:Genug a écrit:Bon, donc, personne ne s'est offert le Mouchart & Rivière...?
Pas pressé quand on sait les grosses conneries qu'ils ont balancées dans leur bio de Jacobs
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