Anianka a écrit:le problème d'une assemblée constituante c'est que si elle est représentative, ba elle va pas être jolie ...
Oui et pour la valider faudra encore y allé a coup de 49.3.
Anianka a écrit:le problème d'une assemblée constituante c'est que si elle est représentative, ba elle va pas être jolie ...
Aigle Solitaire a écrit:Je n'ai jamais entendu Mélenchon apporter des précisions nettes à ce sujet.
La procédure de révision est définie à l’article 89 de la Constitution.
L’initiative de la révision revient soit :
au président de la République sur proposition du Premier ministre, on parle alors de projet de révision ;
soit aux membres du Parlement, il s’agit dans ce cas d’une proposition de révision.
Dans les deux cas, le texte de la révision doit être voté en termes identiques par l’Assemblée nationale et par le Sénat.
Pour devenir définitive, la révision doit ensuite être obligatoirement approuvée par référendum lorsqu’il s’agit d’une proposition de révision constitutionnelle.
Les révisions initiées par le président de la République peuvent être approuvées par référendum ou par la majorité des 3/5e des suffrages exprimés des deux chambres du Parlement réunies en Congrès.
Le chef de l’État peut, en tout état de cause, arrêter la procédure de révision, même si les deux assemblées sont parvenues à l’adoption d’un texte identique, puisqu’il dispose du pouvoir de convoquer le Congrès ou le corps électoral en cas de référendum.
Il faut noter l’utilisation faite, par le général de Gaulle, de l’article 11 de la Constitution qui permet au président de la République de soumettre à référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics :
en 1962, pour introduire dans la Constitution l’élection du chef de l’État au suffrage universel direct ;
en 1969, cette fois sans succès, pour la réforme du Sénat et la régionalisation.
Cette procédure présente l’avantage, pour le chef de l’État, de contourner une éventuelle opposition des assemblées parlementaires, dont l’accord est obligatoire dans le cadre défini par l’article 89. Mais, elle a suscité de nombreuses controverses quant à sa conformité à la Constitution.
Dans les deux cas, le texte de la révision doit être voté en termes identiques par l’Assemblée nationale et par le Sénat.
Anianka a écrit:un truc que je comprend pas bien : le président peut être à l'initiative de la révision, pas besoin de demander à quiconque.
par contre, je suis pas sur de comprendre ce passage :Dans les deux cas, le texte de la révision doit être voté en termes identiques par l’Assemblée nationale et par le Sénat.
ca veut dire que meme si c'est validé par referundum, ca doit être auparavant signé par les 2 chambres ?
Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées, publiées au Journal officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions.
Lorsque le référendum est organisé sur proposition du Gouvernement, celui-ci fait, devant chaque assemblée, une déclaration qui est suivie d'un débat.
Un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Cette initiative prend la forme d'une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l'abrogation d'une disposition législative promulguée depuis moins d'un an.
Les conditions de sa présentation et celles dans lesquelles le Conseil constitutionnel contrôle le respect des dispositions de l'alinéa précédent sont déterminées par une loi organique.
Si la proposition de loi n'a pas été examinée par les deux assemblées dans un délai fixé par la loi organique, le Président de la République la soumet au référendum.
Lorsque la proposition de loi n'est pas adoptée par le peuple français, aucune nouvelle proposition de référendum portant sur le même sujet ne peut être présentée avant l'expiration d'un délai de deux ans suivant la date du scrutin.
Lorsque le référendum a conclu à l'adoption du projet ou de la proposition de loi, le Président de la République promulgue la loi dans les quinze jours qui suivent la proclamation des résultats de la consultation.
NOTA : Loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008 article 46 I : Les articles 11, 13, le dernier alinéa de l'article 25, les articles 34-1, 39, 44, 56, 61-1, 65, 69, 71-1 et 73 de la Constitution, dans leur rédaction résultant de la présente loi constitutionnelle, entrent en vigueur dans les conditions fixées par les lois et lois organiques nécessaires à leur application.
La loi organique n°2013-1114 du 6 décembre 2013 portant application de l’article 11 de la Constitution et prévue à l’article 46-I de la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008, entrera en vigueur le 1er janvier 2015 en vertu de son article 10 disposant que : " La présente loi organique entre en vigueur le premier jour du treizième mois suivant celui de sa promulgation."
L'initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au Président de la République sur proposition du Premier ministre et aux membres du Parlement.
Le projet ou la proposition de révision doit être examiné dans les conditions de délai fixées au troisième alinéa de l'article 42 et voté par les deux assemblées en termes identiques. La révision est définitive après avoir été approuvée par référendum.
Toutefois, le projet de révision n'est pas présenté au référendum lorsque le Président de la République décide de le soumettre au Parlement convoqué en Congrès ; dans ce cas, le projet de révision n'est approuvé que s'il réunit la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés. Le bureau du Congrès est celui de l'Assemblée nationale.
Aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu'il est porté atteinte à l'intégrité du territoire.
La forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l'objet d'une révision.
ubr84 a écrit:J'ai écouté Montebourg sur mediapart hier soir.
Il dit des choses intéressantes et de manière intelligente je trouve.
Et Valls n'a pas voulu se déplacer pour un entretien
Du coup ce sont deux soutiens qui l'ont remplacés, bon ben... J'ai éteint mon ordinateur
Anianka a écrit:La procédure de révision est définie à l’article 89 de la Constitution.
L’initiative de la révision revient soit :
au président de la République sur proposition du Premier ministre, on parle alors de projet de révision ;
soit aux membres du Parlement, il s’agit dans ce cas d’une proposition de révision.
Dans les deux cas, le texte de la révision doit être voté en termes identiques par l’Assemblée nationale et par le Sénat.
Pour devenir définitive, la révision doit ensuite être obligatoirement approuvée par référendum lorsqu’il s’agit d’une proposition de révision constitutionnelle.
Les révisions initiées par le président de la République peuvent être approuvées par référendum ou par la majorité des 3/5e des suffrages exprimés des deux chambres du Parlement réunies en Congrès.
Le chef de l’État peut, en tout état de cause, arrêter la procédure de révision, même si les deux assemblées sont parvenues à l’adoption d’un texte identique, puisqu’il dispose du pouvoir de convoquer le Congrès ou le corps électoral en cas de référendum.
Il faut noter l’utilisation faite, par le général de Gaulle, de l’article 11 de la Constitution qui permet au président de la République de soumettre à référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics :
en 1962, pour introduire dans la Constitution l’élection du chef de l’État au suffrage universel direct ;
en 1969, cette fois sans succès, pour la réforme du Sénat et la régionalisation.
Cette procédure présente l’avantage, pour le chef de l’État, de contourner une éventuelle opposition des assemblées parlementaires, dont l’accord est obligatoire dans le cadre défini par l’article 89. Mais, elle a suscité de nombreuses controverses quant à sa conformité à la Constitution.
un truc que je comprend pas bien : le président peut être à l'initiative de la révision, pas besoin de demander à quiconque.
par contre, je suis pas sur de comprendre ce passage :Dans les deux cas, le texte de la révision doit être voté en termes identiques par l’Assemblée nationale et par le Sénat.
ca veut dire que meme si c'est validé par referundum, ca doit être auparavant signé par les 2 chambres ?
lobo a écrit:Sinon, moi à gauche, Mélanchon est le seul qui m'intéresse... Les autres sont soit des apparatchiks soit des petits arrivistes, soit les deux...Ce que Melanchon dit sur youtube m'intéresse souvent (en plus il a une gouaille à la Coluche) mais ça m'étonnerait qu'in fine je vote pour lui...
nexus4 a écrit:Tain Mélanchon autant je vous ai mis dans le sujet "Politique" des vidéo YouTube de son format "Pas vu à la télé" qui sont intéressantes, surtout par ses invités, autant sa "Revue de la semaine" est puante de populisme, avec sa fausse humilité un peu docte, son look père du peuple à la Staline (c'est pas possible, ca a été étudié ses fringues, on dirait le vieux Staline des années 40 avec la blouse qui tombe droit). Ca sent pas bon du tout.
lobo a écrit:Sinon, moi à gauche, Mélanchon est le seul qui m'intéresse... Les autres sont soit des apparatchiks soit des petits arrivistes, soit les deux...Ce que Melanchon dit sur youtube m'intéresse souvent (en plus il a une gouaille à la Coluche) mais ça m'étonnerait qu'in fine je vote pour lui...
toque a écrit:Décidément je n'arrive absolument pas à te suivre. Et c'est plutôt rare.
Faisons de la politique fiction complétement bidon :
Mélanchon est élu avec 60% des voix face à Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle (j'ai prévenue que c'était bidon hein ), qu'est ce qui l’empêche de rassembler son assemblé constituante ? Le coup d'état dont tu parle c'est les 60% dans les urnes ! Tu parles comme si on était définitivement prisonnier des institutions qui nous gouverne, ne sommes nous pas en démocratie ? (Bon je sais que non mais on va complexifier le truc )
toque a écrit:Décidément je n'arrive absolument pas à te suivre. Et c'est plutôt rare.
Faisons de la politique fiction complétement bidon :
Mélanchon est élu avec 60% des voix face à Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle (j'ai prévenue que c'était bidon hein ), qu'est ce qui l’empêche de rassembler son assemblé constituante ? Le coup d'état dont tu parle c'est les 60% dans les urnes ! Tu parles comme si on était définitivement prisonnier des institutions qui nous gouverne, ne sommes nous pas en démocratie ? (Bon je sais que non mais on va complexifier le truc )
toque a écrit:Donc nous sommes enfermé à vie dans la Viéme, ou au mieux les seules a pouvoir la réformer sont les professionnel de la politique ?
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