Dites, je suis dans le
Repères de Th. Winants chez l'Âge d'or, et j'en ressens un inconfort certain : si l'iconographie est incontestablement soufflante (bien que le
DBD ait l'antériorité sur bien des docs), le rédactionnel est proprement
indigne : aucune charte graphique (par exemple pour les noms de revues, puisqu'on trouve dans une même page SPIROU, "Spirou",
le journal de Spirou, et j'en oublie car d'autres variantes aberrantes sont possibles, et on nous le prouve ici avec constance !), une typo totalement incohérente, une orthographe souvent peu assurée, trop de répétitions, et au final un style, un ton fort peu inspirés --
tout concourt à établir que
ce texte n'a pas été relu (ou alors sans la moindre espèce de compétence, ce qui est presque la même chose en pire).
Je veux bien que les "petits éditeurs" (dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres) se voient par principe reconnaître le mérite de leurs entreprises et de l'enthousiasme dans leur démarche, mais merde ! (ai-je envie d'écrire) un gros minimum de soin dans la fabrication, c'est bien le moindre respect qu'on doive à un lecteur auquel on s'apprête à réclamer une cinquantaine d'euros (le double pour la version toilée) !
Il m'est arrivé de prendre la peine d'écrire à tel éditeur pour lui faire part de ce genre de commentaires, le plus souvent avec à l'appui la liste gratieusement proposée des corrections que j'ai relevées en vue d'une éventuelle réédition, mais entre l'absence de réponse ou bien une défense geignarde reposant sur une absence (parfois revendiquée !) de moyens, le goût m'a passé. Quoi que ça puisse leur faire, je considère le présent post comme une manière de lettre ouverte à l'Âge d'or : votre bouquin est l'ombre de ce qu'il aurait dû être, et la "petitesse" n'a jamais été un alibi recevable pour le torchage. Donc, pour moi, l'Âge d'or (et consorts), désormais ce sera avec des pincettes -- ou plus sûrement pas du tout.
À bon éditeur :
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