toque a écrit:Chose promise chose dû.
Je l'ai donc relu hier soir. Et je me suis trompé, c'est pas que vous êtes dur, c'est que vous êtes à coté de la plaque
Ce tome 15 est un très bon album. Ce n'est pas le sommet de la série bien sur, il est même objectivement dans les moins bon. Mais si tu veux mon avis, il est supérieur au tome 0 (Gaffes et gadgets) voir au tome R5 et, j'ose, au tome R1
Alors, comme dans mes souvenirs, il se lit très vite. Beaucoup de gag en pleine page, surtout dans la première partie. Mais cela ne les empêche pas d'être de très bon gag. Dont certain reste iconique aujourd'hui. (le tableau qu'il déforme en tirant sur un fil, la piste de ski coupé en deux pour la fabrication de son bonhomme de neige, le sapin cactus, ...)
Il y a bien un coté patchwork avec des peintures ou des gags que tu sent bien plus ancien que d'autre. Mais même dans les récents toute la poésie, l'humour et l'humanité de mon héro sont bien là.
Le dessin, même si plus rigide sur les gags récent reste d’excellente facture.
Et enfin on retrouve dans ce tome des répliques magiques. (je me suis endormit en sursaut)

Ce gag magique est dans ce tome 15 ?
Dans ce cas, en effet, il y a des choses a sauver!
Ca confirme que Franquin a un fait "les fonds de tiroir" pour les mettre dans cet opus testament.
On est dans le trait Gaston/Fantasio des années 60/70 avec un gag qui aurait eu toute sa place dans
Le bureau des gaffes en gros ...
Tlocq a écrit:Non mais franchement vous aimez ça? Je trouve ça d’une tristesse affligeante (sans compter que c’est terriblement verbeux). Jamais Gaston aurait laissé passer une occasion de faire du camping. Jamais Gaston aurait laissé M’oiselle Jeanne en plan. Tout ça pour le bien faible jeu de mot sur une éventuelle ambiguïté du "je vous emmène en camping"? Je ne sais pas dans les autres pays francophones, mais en France, je t’emmène en vacances, en week-end, en camping, ça n’est pas ambigu, ça implique clairement qu’on va passer ensemble l’activité proposée. Je t’emmène au camping est la formulation qui n’implique que le trajet.
Comme toi, je ne suis pas client. On est dans du presque-Franquin au niveau de la construction du gag ... le problème se situe dans le presque. Pour ce qui est de la force du gag, ca se classe en effet parmi les gags peu inspirés (ça arrivait aussi a Franquin).
Le dessin est excellent en dehors du regard de Mlle Jeanne dans la 2e case.