alambix a écrit:Si tu vends tes droits, tu sais ce qu'il peut se passer.
alambix a écrit:Et puis, sans vouloir être cassant, je trouve un peu bizarre de déclarer dans des interviews refuser que son personnage lui survive, mais vendre les droits (et une possible reprise) à Dupuis ...
Si tu vends tes droits, tu sais ce qu'il peut se passer.
les auteurs de BD se projetant alors peu dans l’avenir. Ces clauses cèdent absolument tous les droits de ses personnages, autorisent les reprises et les poursuites à la condition d’un contrôle du droit moral — celui de sa fille aujourd’hui. Nous avons fait toutes les démarches nécessaires auprès d’elle, elle s’est opposée à ce projet à l’oral.
alambix a écrit:Ah, mais tout est clair pour moi rassurez-vous !
Franquin a vendu les droits de Gaston à Dupuis (intermédiaire ou pas, çà ne change rien). Donc, Dupuis est libre de reprendre le personnage. Point.
Si Franquin ne voulait pas que Gaston soit repris, fallait pas en vendre les droits.
alambix a écrit:Tu vends, le reste ne te concerne plus. Les affaires sont les affaires, si tu ne veux pas que ton personnage soit repris, tu n'en vends pas les droits.
SylvainC a écrit:Il pouvait aussi vendre les droits en précisant des exclusions, comme une possible reprise de Gaston.
Erik Arnoux a écrit:Me font marrer, les juristes en herbe
Franquin a vendu ses droits à un proche qui connaissait parfaitement son désir de ne pas voir SA création reprise par un autre, sans doute un peu à la manière de faire d'un paysan qui tape la main dans celle d'un acheteur à la foire, parce qu'on se fait confiance entre "gens bien". Naiveté d'artiste peu procédurier, on en conviendra.
Deux décennies passent, des mentalités qui diffèrent du tout au tout et l'intérêt commercial font le reste en ressortant le contrat signé. "On fait un Gaston ! Ouaiiiis !"
Du coup les "il aurait fallu que" et autres suppositions des "ya qu'à - faut qu'on" n'ont pas lieu d'être.
Dupuis a évidemment le droit de son côté, car le "droit moral" d'un artiste ne pèse rien juridiquement… face au droit tout court. Intellectuellement, c'est autre chose, mais qui s'en soucie ? Contrat agité, la volonté du disparu fait florès "M'enfin, il a signé ce con ! Il savait ce qui l'attendait !"
Ben non, surtout lui, mais c'est comme ça. Légalement imparable, moralement (mais qui comprend encore ce mot de nos jours ?) bien contestable.
C'est pas grave, le pognon va rentrer à flot et tout le monde sera ravi
Erik Arnoux a écrit:Dupuis a évidemment le droit de son côté, car le "droit moral" d'un artiste ne pèse rien juridiquement… face au droit tout court. Intellectuellement, c'est autre chose, mais qui s'en soucie ? Contrat agité, la volonté du disparu fait florès "M'enfin, il a signé ce con ! Il savait ce qui l'attendait !"
Ben non, surtout lui, mais c'est comme ça. Légalement imparable, moralement (mais qui comprend encore ce mot de nos jours ?) bien contestable.
C'est pas grave, le pognon va rentrer à flot et tout le monde sera ravi
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