arnaze a écrit:yannzeman a écrit:
Et donc, je le répète, il existe des juges qui ne connaissent rien au sujet qu'ils sont chargés de juger, parce qu'on ne peut pas demander à quelqu'un de tout savoir, tout connaitre, et que les juges changent de fonction au cours de leur carrière.
Ecrasé par le nombre de de dossiers qu'il a à juger, il a peu de temps à consacrer à chaque dossier, peu de temps pour se former à la matière, et pas toujours le réflexe de demander conseil à ceux qui pratiquent cette matière.
Le juge n'est pas aidé non plus par la loi, qui est parfois d'une invraisemblable lourdeur, pour des dossiers pourtant très simples.
C'est quoi cette prose qui ne veut rien dire? Qui es-tu pour juger les.juges? L'homme qui sait tout mais ne dit rien? C'est consternant!
Non, mais quelqu'un qui a affaire aux juges, de par son métier.
Et qui ne peut rien dire, obligation de réserve oblige.
Marapelisse a écrit:
Quelle vision réactionnaire des juges et du contrôle par ces derniers de la bonne application du droit,
Pitoyable...
Je n'ai pas bien compris ce qu'il y avait de réactionnaire dans mes propos sur les juges.
Vous pouvez développer ?
alambix a écrit:
Qu'est-ce qu'il faut pas entendre ici !
Les juges qui ont bossé sur le dossier Johnny Hallyday n'ont pas à connaître sa discographie pour juger l'affaire.
Le travail d'un juge n'est pas d'avoir une culture générale omnisciente, mais de se prononcer sur le respect de la loi et son application.
Et çà, c'est son domaine ! Le respect du droit moral est très certainement un domaine que le juge maitrise bien mieux que n'importe quel "expert" BD dont les conclusions sont affectives et non-pas juridiques.
Alors, je ne suis pas un spécialiste du droit moral, effectivement, mais de ce que j'ai compris de ce qui a été écrit ici et dans des articles de presse, la difficulté du droit moral est d'apprécier le respect d'une oeuvre.
A partir de quel moment une reprise ne respecte pas l'oeuvre originale, le travail de son auteur ?
Entre nous, forumeurs, nous ne sommes déjà pas d'accord sur le respect des reprises de "Blake et Mortimer", par exemple.
Pour le "Gaston" de Delaf, je n'ai pas eu l'impression qu'il y avait consensus non plus, mais de toute façon, nous n'avons pas vu assez de planches pour avoir un avis.
Est-ce qu'un juge, qui potentiellement (c'est plus que probable, étant donné le nombre de personnes qui ne lisent pas de BD) ne connait rien à la BD pourra avoir un jugement éclairé ?
C'est la question que je pose.