Cooltrane a écrit:Brian Addav a écrit:
A priori, si on lit bien, elle a droit de véto sur le scénario qu'elle peut approuver ou pas, ou en partie, et elle a le droit de retirer le nom de son père de l'affiche. Ce qui fait beaucoup de droits mine de rien.
Elle a laissé faire le film, a accepté de laisser le nom de son père dessus.
J'espère qu'elle l'a fait en toute connaissance de cause...
Ouais,
chèque ou pas, elle le démoli ouvertement qd mm dans l 'Avenir et dit ne pas avoir su l'empêcher
https://www.francetvinfo.fr/economie/em ... 87548.htmlDonc, le chèque risque de ne pas mettre du baume sur son cœur, quoi!!
Quand on ne possède plus que le droit moral, on ne touche plus le moindre euro, on peut juste "essayé" d'éviter qu'on provoque une dénaturation de l'oeuvre.
Mais c'est un peu le combat du pot de terre contre le pot de fer, le détenteur des droits patrimoniaux aura tjs le dernier mot.
Cooltrane a écrit:BOBetBOBETTE a écrit:Et puis, comment peut-on faire confiance à une type qui un surnom aussi ridicule ? PEF ???
PAF est déjà pris
Pif aussi, bien qu'il aurait peut-être le talent pour l'adapter ?
Cooltrane, lors de ton passage hebdomadaire dans les salles obscures, ne comptes tu pas aller le visionner, le directeur de la photographie est parait-il népalais ?
La critique de La Libre, dans le Soir, il a été également démoli !!!
"Gaston Lagaffe" : même la morue aux fraises doit avoir plus de saveur
Rogntudjû ! Acré’milliardidjû même. Ils l’ont donc fait, ce film, “Gaston Lagaffe”. Sans surprise, à l’instar de presque toutes les autres adaptations de classiques de la BD franco-belge, c’est une transposition sans sel ni relief (ni 3D, ce qui, au moins, nous épargne le mal de crâne). La morue aux fraises doit avoir plus de saveur. Oui, on sait, ces films ne sont pas pour les vieux ronchons comme nous – même si on a été biberonné aux BD de Franquin quand nous étions gamins, si elles nous ont fait pleurer de rire et si le dessin de ce génie du Septième Art n’a rien perdu de sa ravageuse force évocatrice avec le temps.
Sans doute par prudence, les éditions Dupuis et le journal Spirou – employeurs de Gaston dans la BD – sont remplacés par Le Petit Coin, improbable start-up de vente en ligne qui “rend utile ce qui est inutile” (la mono-mouffle, des paires chaussures composées uniquement de pied droit, le botin des pages blanches – littéralement…). Gaston y échoue comme stagiaire engagé par on ne sait plus qui et doit son salut à un quiproquo : Prunelle est persuadé qu’il est le fils du patron.
On le sait, hélas, le résultat de ces adaptations importe moins que de faire tourner la planche à billets, exploitation facile d’un best-seller, dont on écoulera quelques intégrales de plus avec ce produit d’appel.
Une transcription trop "littérale"
A la réalisation et dans le rôle de Prunelle, l’ex-Robin des Bois Pierre-François Martin-Laval remplit donc son contrat, signé par un De Mesmaeker de producteur pas exigeant, assuré de rentrer dans ses frais sur la simple notoriété du héros-sans-emploi. Au moins Martin-Laval ne trahit-il pas trop l’esprit du personnage.
Mais le réalisateur ne transcende rien, ne parvient pas à trouver de ton propre et personnel pour dynamiser ce collage mou de gags et figures imposées. Le chat est dingue et la mouette rieuse. Le gaffophone cacophone. Longtarin éructe. M’oiselle Jeanne roucoule. Mademoiselle Kiglouss glousse. Jules-de-chez-Smith et Bertrand Labévue font de la figuration. Bubulle est sauvé des eaux. Boulier se prend la porte à ressort sur la figure et Prunelle la boule de bowling… Gaston, lui, est inexpressif.
Alors, certes, les gosses d’aujourd’hui s’esclafferont ici ou là. Mais le fossé est énorme entre l’inventivité et l’originalité du matériau d’origine et cette transposition pauvrement littérale et, somme toute, cynique.
Alain Lorfèvre