Cabarezalonzo a écrit:Je ne trouve pas très pertinent de prendre comme exemple un vieil exemplaire du journal de Spirou.
La qualité d'impression du journal n'a jamais rien eu de comparable avec les albums de Casterman, du Lombard ou de certains Dupuis cartonnés du début et du milieu des années 50. Faut pas déconner, sinon la polémique est encore plus vaine et stérile qu'elle n'est à la base...
Voilà quelques pages issues du Spirou mentionné par Erik.
Je n'ai vu nulle part ci-dessus quelqu'un prétendre qu'il avait la nostalgie de ce type d'impression et de qualité. C'était un niveau de reproduction tout à fait acceptable pour un périodique vendu à un prix correct, mais ni les encres, ni le papier ne sont comparables à ceux qu'on utilisait alors à la même époque pour réaliser des albums cartonnés et reliés chez les éditeurs susmentionnés (Casterman, Dupuis, Lombard pour faire court. Mais je pourrais ajouter Vaillant pour ceux qui ont déjà mis leur nez dans un Arthur le fantôme d'époque. Rien à voir avec les couleurs fades des albums du même éditeur au milieu des années 70 puis des couleurs en mode numérique aux éditions Toth dans les années 2000, pour comparer voir les visuels tout en bas après ceux du journal Spirou).
Arthur le fantôme, Pistoles en stock, Vaillant 1963
Même personnage, même éditeur, douze ans plus tard...
Pourtant, la couverture était splendide, comme quoi...[Révéler] Spoiler:
Chez Toth, dans les années 2000.
+ 1 et MERCI pour les scans d'illustration de ton propos;
Will a expliqué 10 fois en entretien la différence de qualité d'impression des hebdos Spirou et Tintin (héliogravure ou pas), Tintin avait 5 longueurs d'avance à une certaine époque (càd quelques années d'avance sur son concurrent direct). Mais bon, le contenu de Spirou était nettement meilleur, objectivement.