de jolan » 13/04/2018 21:58
Jean ROCHEFORT
( J'ai vu la plupart il y a longtemps, les dimanches soirs des années 80, donc je mets des notes de souvenirs souvent bien plus tolérants que si je les découvrais aujourd'hui )
1961 : Cartouche de Philippe de Broca : Un film que j'ai toujours beaucoup aimé, depuis l'enfance. Un beau film d'aventures, mais aussi un film romantique. Et un final bouleversant. Le rôle de Rochefort est sans doute l'un de ses meilleurs, en ami fidèle et espiègle.
12/20
1964 : Angélique, marquise des anges de Bernard Borderie : Bof, un film nunuche et pseudo-érotique. Ca ressemble de très loin à "Cartouche" au moins sur l'époque et Rochefort, qui joue un avocat sympathique.
5/20
1965 : Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Philippe de Broca : J'aimais bien ce film, c'est du Tintin, de la BD ciné, mais avec le recul c'est quand même très grand guignolesque. Ca cabotine à foison. Je préfère nettement « L'Homme de Rio » mais c'était un genre que Broca aurait dû creuser davantage, de manière moins parodique, la comédie exotique.
8/20
1965 : Merveilleuse Angélique de Bernard Borderie : Trop de défauts pour que je les note, c'est du piètre film. Rochefort est un peu plus présent.
5/20
1968 : Le Diable par la queue de Philippe de Broca : Je me souviens de la beauté de Marthe Keller et de l'autre Marielle, mais ni du film ni de Rochefort.
1972 : Le Grand Blond avec une chaussure noire d'Yves Robert : Oui, c'est amusant. Sans plus.
7/20
1972 : L'Héritier de Philippe Labro : Je ne me souviens pas du tout de Rochefort. Un film qui m'avait beaucoup marqué, étant enfant, même si je ne comprenais rien à l'intrigue. On voit bien la fascination de Labro pour les Etats-Unis, mais je m'aperçois qu'il n'y a aucun moment où le personnage de Belmondo soit vraiment humain. C'est pour cela que Denner est aussi attachant. Quant à la scène finale, qui m'avait tant marqué, maintenant que je la vois avec des yeux plus aguerris à la réalisation, elle tombe tout bonnement à plat.
10/20
1973 : Salut l'artiste d'Yves Robert : Un film assez maussade. Là, Dabadie se rapproche de ce qu'il écrivait avec Sautet.
7/20
1973 : Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard : Un film amusant. Des dialogues amusants. Je ne me rappelle pas de Rochefort, mais bien de Carmet et Audran.
7/20
1973 : L'Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier : Pas passionnant.
1974 : Le Retour du grand blond d'Yves Robert : Vu mais aucun souvenir.
1974 : Les Innocents aux mains sales de Claude Chabrol : Un très mauvais Chabrol. Dommage pour Romy Schneider.
4/20
1975 : Les vécés étaient fermés de l'intérieur de Patrice Leconte : Tellement idiot que je n'ai pas vraiment regardé. J'ai même zappé avant la fin, ce qui m'arrive trèèèès rarement.
2/20
1975 : Que la fête commence de Bertrand Tavernier : Un vague souvenir. Je ne sais même plus si j'avais aimé ou non.
1976 : Calmos de Bertrand Blier : J'ai dû le voir, je crois avoir vu tous les Blier, mais aucun souvenir de celui-là.
1976 : Un éléphant ça trompe énormément d'Yves Robert : Bien davantage que le grand blond, j'ai toujours beaucoup apprécié cette comédie de Robert. La bande de copains, les années 70 de Giscard, la période de ma naissance, des acteurs qui sont comme des membres de ma famille, des dialogues de Dabadie qui plus tard me charmera tant quand je découvrirai Sautet. On se croirait un peu chez Pinoteau aussi, les comédies de famille qu'on verra plus tard. « Vous qui entrez dans mon coeur, ne faites pas attention au désordre ». Toute mon enfance.
10/20
1977 : Le Crabe-tambour de Pierre Schoendoerffer : Vu une fois il y a longtemps, et je me rappelle m'être bien fait chier.
1977 : Nous irons tous au paradis d'Yves Robert : Vu moins souvent que le premier volet, moins drôle, mais plaisant néanmoins.
7/20
1978 : Le Cavaleur de Philippe de Broca : Vu, plus trop de souvenirs.
1979 : Courage, fuyons d'Yves Robert : Vu, je crois que j'avais bien aimé.
1983 : Un dimanche de flic de Michel Vianey : J'ai dû voir ça.
1983 : L'Ami de Vincent de Pierre Granier-Deferre : J'ai dû voir ça.
1984 : Réveillon chez Bob de Denys Granier-Deferre : Je pense avoir vu ça.
1987 : Le Moustachu de Dominique Chaussois : Vu. pas trop de souvenirs.
1987 : Tandem de Patrice Leconte : Un excellent film, un peu glauque. Il y a eu pas mal de comédies glauques dans les années 80.
1989 : Je suis le seigneur du château de Régis Wargnier : Je crois que j'avais regardé ça et que ça m'avait bien ennuyé.
1990 : Le Mari de la coiffeuse de Patrice Leconte : Pas grand souvenir de ce film dont on disait tant de bien mais qui ne m'avait pas du tout emballé.
1990 : Le Château de ma mère d'Yves Robert : Un petit film sympathique. Tout petit rôle de Rochefort en poète raté adepte de l'absinthe. Un rôle grandiloquent qui lui convenait bien.
8/20
1992 : Le Bal des casse-pieds d'Yves Robert : Plus trop de souvenirs. Une scène finale sympa je crois, et dans un avion.
1993 : Tango de Patrice Leconte : Un film qui m'avait plutôt plu. Leconte qui lorgnait vers Blier.
8/20
1993 : Cible émouvante de Pierre Salvadori : Un chouette premier film surprenant et savoureux, avec un beau trio d'acteurs, avec peut-être un rythme trop lent. Un humour noir, décalé, un univers. Après deux ou trois films, Salvadori est rentré dans le rang, mais ce film-là était prometteur, pas loin de Blier là aussi.
9/20
1993 : Tombés du ciel de Philippe Lioret : Vu, la même histoire que « Le Terminal » de Spielberg, mais en plus franchouillard et moins distrayant.
1994 : Prêt-à-Porter de Robert Altman : Vu quelques bribes, une grosse purge infâme.
1/20
1996 : Les Grands Ducs de Patrice Leconte : Un film écrit pour s'amuser pendant le tournage, mais beaucoup moins devant l'écran.
1996 : Ridicule de Patrice Leconte : Un grand et beau film intelligent. Scénario et dialogues brillants. On ne perd pas son temps.
12/20
2001 : Le Placard de Francis Veber : Un petit Veber. Plutôt un téléfilm TF1 qu'un vrai film.
2001 : The Man Who Killed Don Quixote de Terry Gilliam (inachevé) : Le fameux film maudit. Vu le documentaire.
2002 : Blanche de Bernie Bonvoisin : Me demande encore pourquoi Bonvoisin a écrit et réalisé ce film. Bon, on y découvrait Lou Doillon, prometteuse, mais le film ne vaut pas grand chose.
2003 : Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie : Ceci n'est pas un film. Un gag filmé, mais ni drôle ni absurde.
2004 : RRRrrrr !!! d'Alain Chabat : Il y a quelques comédies profondément débiles qui tiennent le coup. Et pour moi celle-ci en fait partie. Ce qui suscite en moi une grande réflexion métaphysique issue d'âges immémoriaux : pourquoi dit-on shampoing ( action de, même si on le prononce à la française ), et non shampoo ? « Là, on est au sommet du gouffre » ( phrase prononcée par Rochefort )
8/20
2005 : Akoibon d'Édouard Baer : Baer et Rochefort, une rencontre plus qu'évidente. Pas vu, mais je remarque qu'ils ont pas mal tourné ensemble après.
2006 : Ne le dis à personne de Guillaume Canet : Un honnête petit thriller à la française. Je me rappelle de Dussolier mais pas de Rochefort.
2006 : Désaccord parfait d'Antoine de Caunes : Pas grand-chose à sauver de ce film. Réalisation lamentable, scénario idiot, musique pourrie. Ne restent que Rochefort et Rampling, qui honorent de leur présence cette pâle comédie proche du navet.
4/20
2007 : Les Vacances de Mr. Bean de Steve Bendelack : Il avait tant de problèmes d'argent que ça le Rochefort ? Pas vu, ou alors je ne m'en souviens plus.
2007 : La Clef de Guillaume Nicloux : Un très bon thriller, fort et noir, avec une intrigue un poil complexe ( plusieurs choses ont dû m'échapper, mais je n'avais pas la clef en question, et c'est certainement fait exprès ), mais finalement plutôt secondaire – l'atmosphère et la dérive du héros prévalant. La narration, comme beaucoup de bons films modernes, fait se croiser plusieurs destins en une seule histoire. Il y a aussi l'idée des deux époques ( et le délire sur les mondes parallèles ), mais c'est un peu beaucoup demander, on n'est pas dans une BD d'Andreas non plus. Mais j'ai pris plaisir à être ballotté dans les méandres de ces descentes adjacentes.
12/20
2008 : J'ai toujours rêvé d'être un gangster de Samuel Benchetrit : Un bon petit film amusant et décalé, avec une belle brochette de comédiens ( Baer, Mouglalis, Bashung, Arno, Rochefort, Dumas, Terzieff ), qui jouent des pieds nickelés plus bêtes les uns que les autres. Des clins d'oeil à certains films, des jeux sonores et visuels, bref, un bon moment loufoque.
10/20
2012 : Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté de Laurent Tirard : Luchini est tout bonnement horrible en César, Baer nous campe un Astérix baerien, et aucunement uderzien. C'est donc, comme on s'y attendait, tout pourri tout naze. Dommage, parce que jusqu'ici Tirard faisait plutôt un sans faute avec ses trois premiers films très réussis.
4/20
2012 : L'Artiste et son modèle de Fernando Trueba : J'aimerais bien le voir, j'ai bien aimé les films de Trueba.
2013 : Jappeloup de Christian Duguay : Okay, alors je suis Guillaume Canet et j'ai envie de me faire un gros kif : écrire un film sur ma passion pour l'équitation, à travers la carrière de Pierre Durand et son cheval Jappeloup. Ah tiens, j'en profite pour parsemer un peu partout des musiques que j'aime, tous les trucs de guitare que je ne sais pas jouer, comme dans tous mes films persos, et je vais essayer de caser tout ça en 2h30. Bon, après c'est pas sûr que ça donne un grand film, alors je vais être super méga humble : je vais plutôt laisser un obscur tâcheron le réaliser. Je ne peux pas tout faire non plus.
7/20
Télévision
1995-2001 : Les Bœuf-carottes (série TV de 9 épisodes) : Je me souviens de ça, ça transpire les années 90.
1998 : Le Comte de Monte-Cristo de Josée Dayan : Bof, une adaptation très scolaire.
2006 : Chez Maupassant : Hautot père et fils de Marc Rivière : Belle petite adaptation.
2010 : Le Grand restaurant de Gérard Pullicino : Les pièces de Palmade je n'ai rien contre, mais ce divertissement télévisuel n'est pas des plus réussis, c'est juste l'occasion de réunir plein de comédiens ou amis. La séquence avec Bénabar est sympa, celle avec Aumont aussi, et celle avec Baer.
7/20
Voila, c'est un peu lointain tout cela.
Dernière édition par
jolan le 21/04/2018 23:54, édité 1 fois.
Jolan, le gars qui n'a le droit de ne rien dire, sinon ses posts sont supprimés illico par Nexus.