Je ne dis pas que les grosses séries à succès doivent rentrer moins d'argent, au contraire.
Je ne suis pas d'accord, toutes ces grosses ventes de série à succès contribuent aussi à la possibilité d'en publier des moins rentables à côté.
Il ne faut pas l'oublier et on peut dire ce qu'on veux de ces séries supermarchés mais il faut leur laisser cela.
Pas exemple, un Astérix à 3 millions d'exemplaires et 8,9 EUR, ça représente un chiffre d'affaires de 26,7 millions d'EUR.
Si on sort un premier tirage en grand format cartonné à 14,9 EUR/u. (comme la réédition mastérisée), à 1 million d'exemplaires, il ne faut plus que 1,6 million d'exemplaires brochés à 7,36 EUR/u. (prix de la version brochée anglaise sur Amazon.fr) pour obtenir le même chiffre d'affaires, donc 2,6 millions d'albums au lieu de 3. Cette deuxième édition sortirait 6 mois plus tard.
Evidemment j'ai choisi la répartition des volumes de vente arbitrairement mais je crois qu'il n'est pas trop risqué de croire que un tiers, soit 1 million, d'Astérix partiraient encore à 14,9 EUR/unité.
En équilibrant bien la politique tarifaire et l'espacement des sorties des deux versions, on devrait même pouvoir augmenter le chiffre d'affaires des séries les plus populaires.
Ne sortiraient en seconde version bon marché que les titres ayant atteint un certain tirage, pas toutes évidemment. Un titre pourrait être encore rentable à 20 EUR/u. et un tirage initial à 5.000 exemplaires mais il pourrait tout aussi bien ne pas pouvoir espérer trouver plus de lecteurs même à moindre prix...