icecool a écrit:Yoda33 a écrit:Et meme si tu es équipé, c'est pas terrible de lire sur écran ... rien que les catalogues de ventes aux enchères en PDf c'est bien plus chiant à lire que quand tu as le catalogue papier, pour une BD c'est encore plus vrai ... et moi ça me gonfle de lire avec mon téléphone pour flasher les QR codes
Quiconque a déjà lu sur tablette sait qu'il est au contraire
très simple de parcourir (et grossir) pages ou visuels. Logique puisque c'est intuitif et tactile (et que le réglage de la luminosité y est évident). Idem sur portable et quasi sur PC. Car, dans le cas d'un PDF, il faut parfois paramétrer ses menus ou affichages pour pouvoir très aisément zoomer, dézoomer ou glisser d'une page à l'autre... sans soucis.
La batterie et le temps de chargement de mon livre de poche ont toujours été plus rapide ...
M Novembre a écrit:Tireg a écrit:Pour ma part, ce qui me plairait, ça serait des commentaires "techniques" : pourquoi tel cadrage ? Pourquoi ce mouvement ? Pourquoi cette ellipse ? L'auteur a-t-il innové dans sa façon de représenter quelque chose ? L'auteur a-t-il innové dans son scénario ?
Les commentaires sur tel objet ou tel film qui est sorti la même année (sauf si l'influence est attestée) m'ennuient.
C'est en ça que je vois un "appareil critique" : qu'est-ce qui fait la force de ce récit ? En quoi se distingue-t-il de la masse, et pourquoi on a choisi de l'éditer dans cette collection "prestige" (on a bien compris que c'était pas "luxe"
) ?
En tout cas, merci à Fred Niffle de venir ici et d'expliquer ses choix (qu'on soit d'accord ou non, c'est toujours intéressant !).
Au contraire, la notion même de "commentaire technique", me paraît inconsistante. Qui était dans la tête de Macherot ou de Franquin quand il a créé telle ou telle case ? C'est le mystère même de la création. Et bien bien hardi qui pourrait faire des affirmations sur ce sujet. Elle consisterait à enfermer la création dans une logique purement rationnelle.
C'est au contraire de ce côté là que les éditeurs devraient creuser un peu. La BD est un art graphique qui utilise certains codes et qui peut se rapprocher, par la façon de composer des cases et de raconter une histoire, du cinéma. Aucun historien de l'Art n'a prétendu être dans la tête des peintres, mais l'avancement d'hypothèses, de constats de certains choix plastiques n'en reste pas moins intéressant. Pourquoi privilégier telle scène, pourquoi décomposer un mouvement en plusieurs cases alors qu'une aurait suffit, pourquoi montrer l'action sous un certain angle... Je suis assez d'accord avec Tireg, il y aurait énormément de choses à dire là dessus. Je m'étais penché, il y a quelques sur une petite analyse de quelques couvertures de Macherot et il y avait déjà beaucoup à dire. Dans une histoire atypique comme le Khrompire, ces commentaires ne sont pas difficiles à faire ; l'entrée en scène de Chaminou, s'adressant même au lecteur, sans doute aussi anxieux que son créateur pour cette toute première planche dans Spirou, la main qui sort du hors champ, Zonzon précisant que l'aventure se passe "dans le journal" ... nous n'en avons quand même pas vu beaucoup des débuts d'histoires comme celui là !