Euh, il y a un interdit légal ou religieux de bouffer des carnivores en Europe?? sanitaire aussi??
Ceux qui ont bouffé du chat durant les guerres disaient que cela goutait le lapin, et ils ont pu le raconter pendant des décennies après avoir déféqué les restes.
Ceci dit, on mange bien légalement qqes animaux omnivores (notamment le porc/sanglier)
Les mythes sont tenaces et le renforcement négatif ne fait que les alimenter. Je vais essayer d'argumenter, je ne suis pas un rhétoricien né, parfois mes pensées sont confuses mais je vais essayé d'être le plus clair possible.
La viande est dans l'imaginaire collectif l'aliment le plus sacré (avec le pain chez les européens). Il s'agit d'un sacrifice d'une vie pour en nourrir d'autres, la symbolique est au combien importante et les tabous, mythes, interdits entourant sa consommation sont très grands.
En période de survie bien des tabous sautent. Mon grand père (paix à son âme) était russe et juif : il a connu la révolution de 1917 et les camps durant la seconde guerre mondiale... En 1920 à Saint Pettersburg pour survivre il a fallu pour la plupart des habitants transgresser tout les tabous (culturels, religieux) pour survivre (ceux qui ne l'ont pas fait sont morts). Quels tabous ? Le fait de manger des animaux réputés "impurs", sales (rats par exemple), le canibalisme, etc. Certains en ont parlé plus tard, la plupart ce sont tuent. Il n'empêche que cela aurait du faire sauter les "interdits" mais ce ne fut pas le cas. Au contraire manger du rat fut encore plus synonyme d'un comportement amoral, associé à la guerre et à la barbarie, au diable pour les croyants les plus extrémistes !
Ce fut l'exact contraire qui se passa : les gens après la guerre ont cessé de manger du chat et ont repris leurs habitudes "nobles". Dans l'imaginaire collectif cela n'a fait que renforcer notre aversion envers ces viandes : signe de malheur.
'est un phénomène de renforcement négatif !
Chez le chat c'est bien connu. Lorsqu'un vétérinaire hospitalise un animal il évite de lui donner l'aliment que celui-ci consomme quotidiennement ("il ne m'a même pas demander de lui apporter ses croquettes préférées, c'est un mauvais véto !") car il arrive souvent qu'après l'hospitalisation l'animal éprouve une véritable aversion alimentaire à l'aliment qu'il a reçu durant son hospitalisation ("je ne comprends pas docteur, depuis qu'il a été hospitalisé il ne veut plus mangé ses croquettes !). C'est un peu la même chose avec les anciens et les topinambours (inconsciemment associé à de mauvais souvenirs).
Quant au cochon, c'est un animal qui véhicule beaucoup de mythes. Il est sédentaire et dans les cultures d'origine nomade il n'était pas consommé (début de l'élevage ayant marqué la fin de la période cueilleur-chasseur, période de l'élevage nomade préfigurant la sédentarisation) . Son élevage et sa consommation date donc de la sédentarisation. Il est Interdit dans certaines religions ou régions car considéré comme impur (réputé être charognard, la pire tare qui soit pour la plupart des religions), sale ((risque de botulisme important dans les régions chaude). Traditionnellement abattu en fevrier (car mois le plus froid de l'année en Europe ce qui limite le risque de botulisme et aussi parce que le manque de nourriture se fait sentir à la ferme, finalement le hasard fait bien les choses !), en Europe il est un met de choix.