ee a écrit:Anianka a écrit:je suis informaticien
Ben justement, comme tu le dis, tu es informaticien, pas dessinateur de BD! Ca n'a rien donc rien à voir! Putain, arrêtez stupidement de comparer VOTRE boulot standard, classique qu'à 99% de la population avec les 1% de métiers artistiques, qui vous le savez sont différents sur tous les plans! Un chanteur, un acteur, un dessinateur de BD ou que sais je encore, n'a pas du tout le même mode de fonctionnement qu'un plombier, une coiffeuse, un prof ou un informaticien ou je ne sais quoi.
donc dire que les dédicaces ce n'est pas du travail, c'est faux.
Non, je suis désolé ce n'est PAS un travail. Si c'était un travail dans ce cas il faut qu'il y ait contrat, or il n'y en a pas pour que l'auteur vienne faire des dédicaces. Et l'article "promo" dans son contrat d'édition n'est en rien une obligation juridique.
Ca reste malgré tout au bon vouloir de l'auteur. Par conséquent tu peux associer ça à
du bénévolat.
C'est les "plus" que veut bien apporter l'auteur à son éditeur comme il le fait avec son public quand il dédicace.
Ensuite, il déclare au fisc les revenus de ses dédicaces l'auteur? de ses ventes en festivals? etc...NON. La liste est longue pour te prouver l'évidence: que la dédicace n'est pas un travail sinon cela serait codifié, réglementé, etc... C'est du temps passé, perdu, occupé, tout ce que vous voulez, mais
passer du temps à dessiner (en festival, je précise ) n'est pas synonyme de travail que tu le veuilles ou non.
forcément les auteurs ne touchant rien actuellement, ils font bénévolement une tache, d'accord prévue par leur contrat avec leur éditeur, mais qui ne leur rapporte absolument rien, je trouve ça bcp plus proche de l'esclavage que du benevolat.
Et ne t'en déplaise, les comparaisons avec d'autres corps de métiers est tout a faite pertinente : dans mon contrat, j'ai une mobilité nationale (voir internationale), qui n'oblige en rien mon employeur à faire autre chose que dédommager des frais occasionnés (et en plus comme c'est dans mon contrat, je n'ai en théorie pas bcp de marge pour refuser ces déplacements), et pourtant, ça n'empêche pas de négocier avec mon employeur des primes sur des déplacements longs et fatigants, parce qu'il est tout simplement hors de question que j'aille travailler 6 mois à Paris, avec un salaire de provincial et en vivant à l'hôtel toute la semaine, le tout sans contrepartie financière.
les auteurs devraient demander des contreparties financières a leur éditeur, et si ces derniers ne leur en donne pas devraient exiger un contrat avec paiement aux organisateurs des festivals, et en dernier recours, toute dedicace pourrait faire l'objet d'une facture.
Et normalement, tous les gains de l'auteur (autres que remboursement des frais) devraient faire partie de sa déclaration de revenus auprès du fisc.
D'accord ca fait de la paperasse, mais pour avoir de l'argent faut passer par la