Déjà, dans la mesure où les projets sont "pré sélectionnés", où l'on peut proposer des scénarios seuls, des dessins seuls, il y a quand même un tout petit peu de travail semblable à celui d'un éditeur.
La seule différence entre un éditeur classique et sandawe, elle ne se situe que sur le financement.
Dans le cas d'un éditeur classique, le financement se fera soit sur le bas de la laine d'une petite maison d'édition, soit sur celui d'actionnaires qui imposeront, plus ou moins, certaines contraintes sur les choix finaux.
Dans le premier cas, ça revient à financer avec un lance pierre des jeunes qui débutent en esperant tomber sur une mine, ou des amis qu'on sait sûr, dans le deuxième, à limiter la prise de risque un maximum, soit en pratiquant la politique du moyen que tu dénonces, soit en pratiquant la politique du nombre, situation actuelle, où l'on ne compte plus les séries interrompues sous la loi du chiffre et où l'on ne s'y retrouve plus surtout dans toutes ces nouveautés.
Ici, ce sont les édinautes qui financeront et imposeront leurs choix.
Le seul point faible, est de savoir si la communauté de lecteur potentiellement investisseur est assez grande pour alimenter le système.
Si oui, du point de vue de l'édinaute, tu finances des projets qui t'intéressent avant tout.
La politique du "moyen", je n'y crois pas. (Il faudrait déjà définir ce qu'on appelle une bd moyenne).
A sandawe de proposer des projets de qualité.
Du point de vue de l'auteur, il y a un côté sécurité dans la mesure où si un grand nb accepte de financer ton projet, c'est que celui est viable du point public, non ? En plus, tu t'engages sur du sûr, qq chose de financé, et pas sur des "avances".
Pour un auteur débutant, c'est encore plus sécurisant, tu peux te lancer en sachant que tu seras financé.
Reste le pb du temps de financement.
A titre personnelle, cette formule me plaît beaucoup dans le sens où tu te frottes au "public" dès le début du projet.