Ryuk and roll a écrit:Participe à quoi?
flocon a écrit:Qu'est-ce qui choque vraiment sur le fond ?
Qu'un éditeur / entrepreneur cherche à gagner de l'argent en investissant dans une idée ? (investissement en temps a minima)
flocon a écrit:Que les auteurs n'aient plus le choix de présenter leurs projets ailleurs ? alors qu'on ne met pas en parallèle une lecture plus "fleur bleue" qui consisterait à dire que c'est une opportunité supplémentaire pour des projets refusés ailleurs
loic dauvillier a écrit:Un entrepreneur n'investi pas sans une part de risque.
Il est logique que l'éditeur tente de minimiser cette prise de risque.
Dans le cas de Sandawe, le risque est proche de zéro.
Il a à supporter le cout de la plateforme web... c'est pas lourd.
loic dauvillier a écrit:Le risque est pris par les édinotes et par les auteurs.
Maintenant que les choses sont claires grace au Snac, libre aux auteurs et aux édinotes de fonctionner (ou pas) selon se principe.
loic dauvillier a écrit:D'ailleurs, une précision. Ce forum porte le titre "Pour 10 euros, devenez éditeur de BD avec Sandawe".
Soyons bien clair, l'édinote n'est pas un éditeur mais un financier.
Comme pour la bourse, il prend une participation sur le projet.
L'édinote n'est pas un éditeur. Le site Sandawe n'utilise pas ce terme.
loic dauvillier a écrit:Grosso modo, tu dis que cet éditeur est une sorte d'éditeur des refusés. Tu penses vraiment que c'est un élément qui donne envie d'investir dans le projet ?
Je suis persuadé qu'il y a, qu'il y aura des très bon projet.
Ryuk and roll a écrit:Alors pistash comment te répondre...? Euh lis les pages précédentes!
Lionel F a écrit:Chers Tous,
Une chose est sur, le sujet vous passionne et les nombreuses pages que vous avez rédigées en témoignent. Vos réactions nous sont très utiles pour identifier les manques dans notre communication et sur notre site. Comme nous travaillons d’arrache pied pour le moment, je ne vous promets pas que nous remédierons à tout immédiatement. Par contre, je vais tenter de répondre à vos principales questions et désamorcer votre scepticisme.
D’abord, je souhaite vous faire part de notre motivation: défendre les créations de BD et les emmener vers le succès. A travers le financement participatif (crowdfunding en anglais), nous avons la conviction que plus de succès sera au rendez-vous pour une jeune œuvre parmi 4800 sorties annuelles et des blockbusters médiatiquement omniprésents. Trop souvent, ces jeunes œuvres sont noyées.
En d’autres termes, "éditons ensemble de nouvelles bandes dessinées et donnons-leur une vraie chance d'exister grâce à notre communauté d'investisseurs et de prescripteurs."
La prescription du succès intervient à deux moments clefs :
1. La décision d’éditer un album sur base du succès attendu : contrairement à l’édition classique face à un nouveau titre, nous ne sommes pas seuls. C’est une communauté d’édinaute, flanquée de professionnels pour les y aider qui décideront d’éditer ou non. C’est comme un échantillon de public qui présage de ce qui se passera en grand.
2. Lors du lancement de l’album, les édinautes en parlent autours d’eux et le diffuseur peut s’appuyer sur ce support collectif pour motiver les libraires, des acteurs essentiels du succès des ventes d’une BD.
Plus concrètement, vos interventions touchent bien des domaines. Je vais donc en parcourir quelques-uns avec vous.
Le budget à réunir
A titre indicatif, voici ce qui est nécessaire pour mettre une BD sur le marché en France, Belgique, Suisse + export avec de bonnes chances de succès:
• Les frais de création, principalement le minimum garanti à l’auteur, payé au fur et à mesure de la réception des planches.
• Les frais d’impression et de transport des livres. Il s’agit de 10.000 exemplaires comme base de départ. Ce volume pourrait être revu en cours de route, compte tenu des indications de succès lors de la levée de fonds et d’après les réactions de notre diffuseur.
• Les frais de promotion de l’album par 3 voies : (1) les outils de buzz marketing pour les édinautes, (2) la défense après de la presse en France et en Belgique et (3) la PLV (pub lieu de vente).
• Le comptable externe pendant un an pour la société dédiée au projet
• Les frais d’édition et de gestion de SANDAWE de 15% du budget (sur 50.000€, cela fait 7.500€)
Les deux plus gros postes sont le minimum garanti de l’auteur et les frais de promo. Nous donnerons plus de détails très vite sur http://www.sandawe.com
Ensuite, les frais de distribution et diffusion de près de 60% du chiffre d’affaires magasin seront payés en déduction de ce chiffre d’affaires. Il s’agit donc d’un coût variable, non compris dans le budget levé.
A ce propos, nous envisageons en effet de travailler avec un distributeur / diffuseur majeur pour la France et la Belgique, ainsi que l’export, car il n’est pas question de demander cela aux édinautes, ni de faire dans l’amateurisme.
Le format des livres
Chaque projet est spécifique, car nous n’éditons pas à la chaine. Le projet Hell West est un roman graphique noir et blanc de plus de 80 pages qui n’a rien à voir avec Parc Paniiiique que nous éditerons en format très standard couleur 48 pages.
Notre marque de fabrique sera toutefois d’éditer des livres de qualité, sur le contenu et sur la forme
Pour l’impression, il s’agit de produire des livres qualitatifs (dos carré cousu, bon grammage de papier) produit chez un spécialiste de la BD. Le tout justifiera un prix de vente supérieur à la moyenne pour un coût marginalement supérieur, donc une meilleure marge. Cela bénéficiera à tous, auteurs, édinautes et Sandawe.
Le nombre d’édinautes par projet
Actuellement, nous tournons sur des investissements entre 10€ et 600€, après 10 jours d’activités pour une moyenne de 75€ (vous pouvez tous la calculer d’ailleurs…). L’expérience en musique indique des moyennes d’investissement par projet entre 50€ et 200€. Nous seront donc loin des 5000 édinautes pour un projet de 50.000€ de budget.
Le retour sur investissement des édinautes
Un édinaute bénéficie de retours tangibles et intangibles pour sa ou ses parts, car nous sommes aussi un site de loisir.
• Dialoguer avec l’auteur et le soutenir pendant qu’il crée sa BD.
• Recevoir une BD signée de l’auteur pour tout investissement de 2 parts et plus. (en dessous, il s’agit d’une copie digitale)
• Voir son nom imprimé dans toutes les copies de la BD en remerciement de l’investissement d’édinaute
• Avoir accès à des jeux que l’auteur décide de mettre en place avec ses édinautes (par exemple, Maingoval vient d’annoncer la possibilité de recevoir une planche originale)
• Une part significative des gains des ventes de tous les droits cédés par l’auteur (ventes des BD, mais aussi les droits de traduction, dérivés, audio-visuels,…) pendant 5 ans.
• Potentiellement –et nous l’espérons tous- un retour sur investissement si la BD et ses droits annexes se vendent bien.
Parmi les interventions de ce forum, j’ai lu bien des spéculations sur le nombre d’exemplaires nécessaires à la rentabilité d’un projet. C’est dommage de ne considérer que la vente de livres pour rentabiliser une BD. Mais si nous faisons cet exercice, un édinaute retoucherait sa mise à partir de 18000 exemplaires vendus pour les projets avec un petit budget.
D’après nos informations, nos chiffres avoisinent ceux des gros éditeurs, bien que la structure de nos frais soit différente : plus d’investissement en promo et moins de frais généraux. Ces éléments influencent positivement les ventes et le compte d’exploitation, dont les auteurs, les édinautes et nous bénéficions.
Pour l’anecdote, les investisseurs de Grégoire auraient gagné 15 fois leur mise (dixit le 20h d’une grande chaine française en décembre passé si mes souvenirs sont bons), sans compter leur fierté d’avoir lancé l’artiste.
La rentabilité pour Sandawe
Actuellement, nous sommes 3 et nous investissons tout notre temps, ainsi que de l’argent pour faire naitre notre entreprise. Rapidement, nous allons engager des gens pour nous aider à faire tourner la boutique. Je ne prévois pas de rentabilité avant 3 années, durée qui amplifie notre risque.
Notre source de revenus et de rentabilité dépend principalement des bonnes ventes des albums édités.
Comme Flocon l’a indiqué dans ce forum, nous devrons être patients et prendre par mal de risques avant d’atteindre notre point d’équilibre financier.
Notre modèle implique moins de risque qu’un éditeur classique, mais aussi un partage des revenus. Il s’agit d’un principe économique très classique.
Pour ceux qui croient que nous sommes assis sur une machine à cash rapide et facile, ils se trompent et l’expérience de Spidart en est la preuve.
La protection de l’argent des édinautes
Comme indiqué dans l’article de Nicolas Anspach d’aujourd’hui dans ActuaBD, j’ai consulté la Commission Bancaire, Financière et des Assurance belge pour disposer d’un système qui protège les droits des investisseurs. Parmi les bénéfices qui en ressortent, le plus important réside dans la séparation des patrimoines : si Sandawe fait faillite, l’argent des édinautes n’est pas impacté, car il est logé dans d’autres sociétés (une par projet, plus une ASBL pour gérer les fonds remboursables). Il s’agit d’une machine à gaz, mais elle protège bien.
Maintenant, je vous invite à venir nous rendre visite et à parcourir les projets, supporter les auteurs en devenant fan ou en devenant édinaute.
Vous pouvez aussi participer au concours de BD Gest pour gagner des part gratuites et tester la dynamique (les parts vous donnent les mêmes droits aux revenus que les autres, mais c’est nous qui les finançons…).
En tous les cas, visiteurs ou pas, fan ou pas, édinaute ou autre chose, je vous souhaite beaucoup de plaisir en BD !!
Bien à vous,
Lionel Frankfort, directeur général des éditions Sandawe.
Brian Addav a écrit:Sur un contrat d'éditeur basique, cette avance sur droit est "basée" sur / entraîne un "nb d'exemplaires vendus" à partir duquel (si je ne me trompe pas) l'auteur commencera réellement à toucher des droits d'auteurs.
Dans le cas Sandawe, comment cela se passe-t-il ?
Ok pour le pourcentage fixé, les 10% qui passent à 11% quand les édinautes ont retouché leur mise, mais:
- l'auteur touche-t-il réellement 10% dès le premier livre vendu ?
- ou, en raison du MG, ne les touchera-t-il qu'après un certains nb d'exemplaires vendus (calculé comment ? le MG divisé par la valeur des 10% ?)
Brian Addav a écrit:quid des albums envoyés aux édinautes. Rentrent-ils dans les exemplaires vendus ou pas ?
pistash a écrit:Autre question :
Que se passe t'il dans le cadre de séries ? Est-ce que Sandawave remet le couvert pour le tome 2 en proposant le même principe d'edinautes ? ou est-ce que l'edition est alors assurée entièrement sans souscriptions ?
En tout cas c'est courageux de se lancer dans une aventure comme celle-là et merci de venir de façon transparente présenter votre fonctionnement
Les albums Sandawe seront distribués par Hachette Livres
La nouvelle est d'importance. Sandawe a signé un contrat de distribution avec le leader de la distribution de livres francophones dans le monde: Hachette Livres.
Si la nouvelle revet une telle importance, c'est parce que cela signifie la commercialisation la plus efficace, la plus professionnelle, et surtout à très grande échelle, des albums que les édinautes de Sandawe décideront d'éditer. L'excellente réputation d'Hachette en France, Belgique, Suisse et à l’exportation en matière de distribution de livres est bien connue.
C'est un atout de plus pour notre communauté, dont l'ambition de tout mettre en place pour donner plus de visibilité aux albums qu'elle édite (et donc potentiellement de meilleurs résultats financiers pour les auteurs et les édinautes) se trouve ainsi considérablement renforcée par la puissance de ce grand distributeur.
herbedebison a écrit:Je pense que beaucoup de gens attendent avant de miser
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